[BxB] Le livreur

Acte X

La grande main de l'ancien client enveloppa celle du brun sur le gode afin de l'accompagner encore avec quelques coups brutaux, libérant des larmes de plaisir au lapin, avant de lui retirer entièrement le délicieux objet.

- Josh...Josh...

Le vide dans son postérieur frustra d'autant plus le livreur qui ne cessait de supplier son petit-ami. Il le désirait intensément, il avait besoin de lui au plus vite, lui qui prenait un peu trop de temps à son goût.

Toutefois, en sentant enfin sa convoitise le pénétrer lentement, il resserra ses mains sur les draps, toujours aussi surpris par la taille imposante de son homme.

Cela serait mentir de dire que son intrusion ne lui tiraillait pas les chairs, mais il savait que trop bien qu'une fois parfaitement dilaté, puis le commencement de ses coups de reins, il atteindrait les étoiles dont seul l'avocat connaissait le chemin.

- Bouge quand tu es prêt trésor.

Comme à chaque fois, le séducteur attendit qu'il soit préparé, que de lui-même il initie les mouvements, car il ne voulait pas lui faire mal, ne se le pardonnant sûrement jamais si tel était le cas un jour.

Ainsi, même si son sexe subissait autour de lui les palpitations de son petit protégé, même si la chaleur envoûtante de ses profondeurs le suffoquait, il patientait toujours, et ce détail sonnait pour le timide comme une preuve d'amour, celle ou son plaisir avait toujours plus d'importance que le sien.

Certes, il avait eu un bon nombre de relations avant lui, et pourtant, aucune ne l'avait respecté autant que lui, aucune ne l'avait considéré de la sorte, et avec le temps, il avait fini par croire à ses paroles.

Qu'il était bel et bien son joyau, son trésor.

À cette réflexion, son organe vital se mit à battre la chamade, alors qu'il enclenchât un tout petit aller-retour sur la verge du châtain, puis un deuxième, avant de s'immobiliser de nouveau.

Son corps tout entier tremblait de fougue, rencontrant cependant des difficultés à cause de sa position pour guider la danse, même si le plus perturbant, restait les longs soupirs de l'ancien Don Juan à l'arrière, l'excitant au-delà du possible.

- Tu peux y aller mon amour. Souffla-t-il.

- Tu es sûr ?

- Oui s'il te plaît.

Et il n'en fallut pas plus pour que le tentateur ne débuta des mouvements de hanches d'abord lents, sentant ses chairs s'étendre sur son passage.

C'était effrayant à quel point le corps de l'employé pouvait le rendre fou, comme son être tout entier brûlait une fois ses coups de rein en action, comme son cœur tambourinait vite, prêt à sortir de sa poitrine, bien que le plus fatal restait ses petits sons qui francisaient ses lèvres pulpeuses.