Acte IV

1K 18 8
                                    

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


Comprenant qu'il était fin prêt, le client donna un premier coup de bassin, ni trop brusque, ni trop lent, en même temps qu'il libéra ses tétons encore prisonniers.

Instantanément, les lèvres délicates de son partenaire produisirent une plainte sonore car c'était piquant, autant que c'était doux. C'était douloureux, autant que c'était savoureux.

Observant le visage de son vis-à-vis tiraillé entre ses deux émotions contradictoires, il exécuta cette fois un mouvement plus long, laissant ses chairs s'adapter complètement à sa grosse verge.

La différence fut immédiate car le bien-être ressentit par son soumis, prit l'avantage sur le tiraillement de son antre, décontractant les expressions de son faciès, chose qui ne passa pas inaperçu aux yeux de l'autre. Ainsi, il décida de lui redonner un coup dosé de la même façon.

À cette troisième pénétration, l'extase prit possession du livreur qui lâcha un léger murmure de satisfaction.

Son amant comprit qu'il pouvait maintenant y aller, qu'il n'avait plus à se retenir. Alors il débuta une série de mouvements beaucoup plus rapide, se glissant beaucoup plus loin dans ses profondeurs chaudes, et le brun se mit à n'éprouver que du plaisir, rien d'autre.

Il était bien, terriblement bien, comme il ne l'avait jamais été, même avec son jouet favori.

L'une de ses mains caressait son dos alors que l'autre se faufilait dans ses cheveux soyeux, avant de refermer légèrement sa poigne sur quelques mèches, lui communicant tout le bien qu'il lui procurait.

Ses jambes remontèrent naturellement pour entourer la taille de celui du dessus et ses yeux s'ouvrirent enfin pour se planter dans les orbes ardents de son tentateur.

Le temps d'une seconde, ils furent comme happés l'un dans le regard de l'autre, comme si rien d'autre ne comptait autour, comme s'ils étaient exactement là où ils devaient être, un peu comme l'évidence même.

Envahis par cette émotion, leurs visages se rejoignirent pour faire rencontrer leurs lèvres gonflées dans un baiser mélangeant passion, désir et sentiments

Ils se connaissaient à peine et pourtant, les sentiments qu'ils partageaient l'un envers l'autre dans cet échange étaient déroutants, fabuleux. Aucun des deux ne cherchait à dominer l'autre, c'était comme s'ils étaient au même piédestal, partageant juste un moment d'ivresse charnelle.

Les mouvements de bassins augmentèrent en intensité et lorsque le châtain toucha la boule de nerf de son protégé, celui-ci rompit le baiser pour jeter sa tête en arrière avec un son mélodieux.

Maintenant orphelin du contact de ses croissants rosés, le bourreau plaça sa bouche dans son cou qu'il savoura, provoquant des gémissements de plus en plus aigus au timide.

Il était loin, très loin, beaucoup trop loin sur le chemin du septième ciel, au-delà de tout ce qui était imaginable.

Chaque contact, chaque caresse, chaque pénétration, tous étaient démultipliés.

[BxB] Le livreurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant