Little bird

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"L'enfer ressemble beaucoup à Londres : une ville surpeuplée et enfumée "

- Perry Bysshe Shelley -

PARTIE. 1

La naissance d'une héroïne de la Résistance.

Londres, Fordwich - Kent, North East of Canterbury

1920,

X.

Je suis née dans le vieux Londres des années 20, aussi connue comme étant la ville la plus vaste du monde, peuplée de 7 millions d'habitants mais également la plus riche ! Londres est une métropole cosmopolite attirant des gens venus de toute l'Europe, de l'Empire britannique et d'Amérique. Pour d'autres elle demeure être la capitale de l'élégance ! De plus, les britanniques ne sont pas moins réputés pour leur arrogance à peine déguisée, leur xénophobie, l'héritage de toute la puissance d'un ancien Empire de l'époque Victorienne. Mais s'est sortie quasi indemne de la Grande Guerre, malgré la menace des allemands fous alliés du IIIe reich de Hitler. Elle a su profiter de l'essor économique qui l'a suivie, tandis que la morale et la stratification sociale rigide semblent commencer à se libérer au rythme dansant des orchestres de jazz venus des États-Unis d'Amérique ! C'est surtout grâce à la population noire, à l'époque racisée que nous dansons à présent de tout notre être sur des tubes tous plus ambiançant les uns que les autres comme : "just for you, ride with me ou encore Sunny Mile, coming home !"

Que des chefs d'œuvres musicaux et classiques de ma génération !

Ma mère m'a appelé Josselyne. C'est une Jean et dans sa famille les filles reprennent les noms de famille de leur mère. C'est un nom d'origine galloise, apparut au 15e siècle, lors de l'anglicisation des noms gallois qui étaient autrefois patronymiques. Ainsi, par exemple : John ap John (fils de John) est devenu John Jones. Jones demeure le nom de famille le plus courant au pays de Galles.

Maman me surnommait souvent par mon petit sobriquet "Little Bird", qui deviendra plus tard, mon nom de code dans les forces de l'armée des résistants. Il descend d'une banale expression qui signifie qu'un messager anonyme a l'apparence d'un piaf nous a mis au courant d'une info classée top secrète. Ce qui concorde avec une ironie forte plaisante sur mon statut au sein du désordre mondial que la guerre avait semé.

Plus tard, mon histoire inspirera Bob Marley qui chantera sa musique "Three little birds". C'est un chanteur jamaïquain devenu populaire en 1980 grâce à ce titre. Il est plein d'optimisme et invite les gens à toujours voir la vie du bon côté et de ne pas se soucier des petites choses futiles qui tracassent notre existence.

Je suis également la seule fille d'une grande fratrie de 5 enfants. Tous sont des garçons, excepté moi. L'unique fille de mes parents et souffre-douleur de mes frères. J'étais leur bonne a tout faire.

J'ai 4 frères qui se succèdent comme les Daltons : Jack, Percy Finley et enfin George !

Jack était le plus vieux mais pas le plus gentil. Il était partit à l'armée le jour de la première guerre mondiale, puis s'était exilé en Nouvelle Calédonie pour ne plus avoir à subir les horreurs de la guerre et était revenu 10 ans plus tard au bercail, rappelé de nouveau à servir sa patrie.

Ce grand nigaud avait sérieusement cru pouvoir échapper à la guerre une fois de plus. Papa avait été clair :

"les hommes font la guerre et les femmes l'amour".

Ceci résumait en quelques lignes l'idéologie de l'après-guerre. Les femmes n'étaient pas encore libre de leurs faits et gestes. Je devais donc baisser la tête et abdiquer aux règles, écouter l'homme de la maison, faire toutes les tâches ingrates que Mam' et Dad me dictait, ainsi que écouter les remarques sexistes et misogynes de mon époque.

L'amante du soldatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant