Adieu jeunesse dorée

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1.2

"Je suis une femme libre."

- Olympe de Gouges -


Londres, Fordwich - Kent, North East of Canterbury


20 Juin 1940,


Cher journal,

après l'appel du Général De Gaulle des milliers de femmes partout dans le monde ont quitté la France pour regagner Londres. Nos alliés, les poilus, veulent aider leurs confrères rosbifs! Dommage que mère ne veuille pas me voir m'enrôler aux côtés de mes sœurs d'armes. Cette année-là, fut un bouleversement et un perpétuel changement. Mais aussi l'année où je fus envoyée chez la congrégation religieuse féminine hospitalière et enseignantes "des servantes du Saint Cœur de Marie". Un enseignement aux soins aux malades et aux personnes âges. Elle a été fondée en 1860, à Paris.
Ce fut aussi mon premier voyage en Europe, au Canada.

J'ai essayé de me tenir correctement durant un certain temps. Mais pour être toute a fait honnête, l'absence de mes frères m'étais insurmontable. Ils me manquait tous. Y compris Jack. Ce collabo ! Comme je l'avais prédit il s'était rangé du côté des traitres et déserté la guerre, ne voulant plus jamais la revivre. A mes yeux s'était un lâche qui ne méritait plus de porter le nom de famille John's il nous avait déshonoré. Toutefois, papa n'était pas de cet avais et disait que c'était notre taupe, chez ces enfoirés de Bosch.

Je préférais mourir en exil, plutôt que renier les miens. C'était impensable que Jack un vétéran si patriote et grand gueule que lui la mette à l'envers à père. J'étais déçue, mais pas choquée.

Il a toujours été un traitre.

- Ça s'appelle de la lâcheté et ce n'est pas digne de notre famille! Papa Jack en a rien à battre de la patrie! Je crie.

J'ai les larmes aux yeux et envie de tout casser.

Mon père élève la voix, de colère.

- Young lady, ça suffit!

- Non, j'en ai marre de vous voir cautionner ses actes! C'est insultant !

- C'est ainsi. Les femmes n'ont pas leur mot à dire en matière de politique. Quand tu auras le droit de voter, tu pourras revendiquer les conditions déployable des jeunes filles de ton âge. Mais en attendant, tu te tais !

Je tourne les talons, furieuse et claque la porte dans mon dos.

Chaque fois que j'étais contrariée je partais voir nos animaux.

L'été n'aie pas passé vite. J'ai dû resté à Fordwich dans notre ferme familiale de 45 hectares, soigner les bêtes.

Mais celles-ci m'ont vite fatiguée.

En vérité, je n'y ai pas vraiment mis du miens.

Autrement cela aurait été un jeu d'enfant ! Toutefois j'étais bornée et aussi très maladroite comme fille. Je n'avais rien d'une campagnarde. J'avais l'allure d'une citadine ou potiche. Je crois que Georges disait même : "un look très gourgandine et à la fois salope".

L'amante du soldatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant