chapter eight : late night talking, say my name and everything just stop

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note : écouter la chanson Dress de Taylor Swift pour la première partie du chapitre

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Août. L'effervescence des vacances. Les touristes avaient définitivement envahit la principauté. Il était dix-huit heure et le groupe était dans un bar. Les rires fusaient et tout le monde se sentais à sa place. Parfois des personnes que l'on a rencontré il y a seulement un mois compte plus que celles que l'ont connaît depuis toujours. Charles avait bien compris cela. Il souriait en écoutant Pierre raconter une anecdote de son enfance. Depuis cette nuit-là, ils n'avaient posé aucun mot sur leur relation. Ils s'embrassaient, se tenait la main devant tout le monde, il ne se cachait pas, mais le brun ne savait pas s'il pouvait dire qu'ils étaient en couple. De toute façon il n'en avait rien à faire pour l'instant, il était heureux. Heureux et amoureux.

Vers vingt-deux heures, George proposa au groupe de se rendre dans une boite de nuit. Tous le monde accepta. L'enseigne était rempli de monde, le monégasque frissonna quand l'odeur de l'alcool et de la sueur atteignait ses narines. Il sentit alors une main se glisser dans la sienne et se détendit un peut en voyant Pierre à ses côtés qui lui souriait. Il se rapprocha et déposa un baiser sur son front. Charles soupira et se colla contre lui alors qu'ils allaient s'installer dans un coin à l'écart.

Late Night Talking d'Harry Styles se lança et Pierre amena Charles sur la piste de danse, le sourire aux lèvres. Ils dansaient comme s'il n'y avait personnes autour. Deux étoiles qui se rejoignait. Ils riaient, ne se quittait pas des yeux, ne lâchait pas leurs mains. Le brun planta son regard dans celui du français et tout autour s'effaça.

" Our secret moments in a crowded room
They got no idea about me and you
There is an indentation in the shape of you
Made your mark on me, a golden tattoo "

Pierre colla leurs lèvres ensemble, posa ses mains sur les hanches du monégasque et le rapprocha contre lui. Leurs corps étaient en ébullition. Ils se détachèrent pour reprendre leur souffle puis, se dirigèrent vers la sortie.

Sûrement de la chance, Lorenzo et Arthur était encore avec les autres et la mère du brun n'était pas là jusqu'au lendemain après-midi. Ils se précipitèrent alors chez lui en courant. Charles ouvrit avec précipitation la porte de l'appartement alors que le blond embrassait son cou.

" All of this silence and patience, pining and anticipation
My hands are shaking from holding back from you (ah, ah, ah)
All of this silence and patience, pining and desperately waiting
My hands are shaking from all this (ah, ah, ah) "

Une fois à l'intérieur Pierre le plaqua contre le buffet de la cuisine avant de le soulever pour l'asseoir dessus. Charles passa ses jambes autour de sa taille alors que la tension grandissait de plus en plus. Les t-shirts volèrent, le blond quitta les lèvres de son amant pour embrasser son cou et descendre jusqu'à ses clavicules. Cela arracha des gémissements au brun qui tira sur ses cheveux pour le pousser à continuer. Alors que Pierre descendait vers ses abdos Charles l'interpella :

« A-attends, m-ma chambre. »

Pierre sourit et vient l'embrasser à nouveau avant de passer ses bras autour de sa taille et de le porter jusqu'à sa chambre. Une fois dedans il déposa son brun sur le lit et s'arrêta un instant pour l'admirer. Charles le regardait les yeux à entrouverts, ses joues étaient rouges. Un ange, littéralement. Le monégasque sourit en mordant sa lèvre inférieur et le blond sentis son cœur battre encore plus vite. Il l'aimait, il était complètement fou de lui.

" Say my name and everything just stops
I don't want you like a best friend
Only bought this dress so you could take it off
Take it off, o-o-off
Carve your name into my bedpost
'Cause I don't want you like a best friend
Only bought this dress so you could take it off
Take it off, o-o-off "

Le français s'approcha à nouveau de lui et vint l'embrasser délicatement. Il chercha son regard avant de lui demander :

« Tu es sûr Charles ? Tu le veux vraiment ?
- Oui putain Pierre fait moi répéter, hurler ton prénom jusqu'à ce que j'en devienne fou. »

S'en fut assez pour le blond qui retira leurs derniers vêtements. Et ce soir-là, loin de tout, un amour était exprimé de la plus belle des manière.

" There is an indentation
In the shape of you
Only bought this dress so you could take it off
You made your mark on me, golden tattoo
Only bought this dress so you could take it off "

***

Charles se réveilla en sentant les rayons du soleil sur son visage. Il se retourna mais la place à côté de lui était vide et froide. Pierre n'était pas là. Quand est-ce qu'il était partis ? Est-ce qu'il regrettait ce qu'il s'était passé le nuit dernière ? Il se leva précipitamment, s'habilla d'un short et d'un t-shirt avant d'ouvrir la porte de sa chambre. Une odeur de chocolat chaud provenant de la cuisine le fit sourire et enleva cette frayeur qu'il avait eu. Il n'était pas partis.

Effectivement Pierre était dans la cuisine, deux tasses de chocolat chaud dans la main. Des viennoiseries étaient posé sur le buffet ainsi qu'un verre de jus d'orange. Le blond sourit en le voyant et posa les tasses avant de s'approcher pour l'enlacer et déposer un baiser sur ses lèvres.

« Salut toi, comment tu vas ? demanda-t-il
- Je vais très bien et toi ?
- Parfaitement bien »

Ils s'embrassèrent une dernière fois avant de s'assoir pour déguster leur petit-déjeuner. Seulement il y avait cette question qui tarauder l'esprit du monégasque. Il s'embrassait, se tenait la main, ils avaient maintenant couché ensemble, ne devait-il pas devenir quelque chose ?

« Pierre je peux te poser une question ?
- Oui bien sûr
- Qu'est-ce que l'on est tous les deux ?
- Que veux-tu dire par là ? questionna le blond en fronçant ses sourcils.
- Je sais pas je... on devrait peut-être poser des mots sur notre relation non ?
- Qu'est-ce que cela changerait ? »

Le brun soupira. Il savait qu'il n'aurait pas dû lancer cette conversation.

« Cela changerait le fait que je serais si nous deux s'est sérieux ou si je suis juste une histoire d'été pour toi. »

Charles fit face au silence suite à cette déclaration. Il sentit son cœur se serrer, ses mains tremblaient.

« C'est ce que je suis pour toi ? Juste une histoire d'été ? demanda-t-il, la voix tremblante sans regarder le français dans les yeux.
- Non bien sûr que non ! déclara celui-ci en prenant son visage dans ses mains pour croiser son regard. Putain non Charles, t'es pas qu'une histoire d'été. Je t'aime.
- Tu... tu m'aimes
- Oui Charlie, je t'aime, je t'aime tellement. C'est juste... c'est compliqué. Mais je te promets qu'avant la fin des vacances nous seront quelque chose d'accords ?
- Promis ?
- Promis. »

Pierre l'embrassa encore avant de le prendre dans ses bras. Il lui faisait confiance.

« S'il te plaît de me fait pas espérer pour rien Pierre.
- Je ne le fait pas, je te le jure. »

Cette fois c'est le brun qui vint l'embrasser. L'Idylle était toujours là. Mais pour combien de temps encore ?

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Hello !
Voilà un nouveau chapitre ! J'espère qu'il vous a plut et on se retrouve bientôt !

<3

𝙐𝙨 | 𝐩𝐢𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐠𝐚𝐬𝐥𝐲 𝐞𝐭 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐥𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐜𝐥𝐞𝐫𝐜Où les histoires vivent. Découvrez maintenant