𝙐𝙨 | 𝐩𝐢𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐠𝐚𝐬𝐥𝐲 𝐞𝐭 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐥𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐜𝐥𝐞𝐫𝐜

chapter nine : afterglow 'cause you were never mine

Les jours s'écoulaient, et Charles attendais. La fin de l'été se rapprochait mais il ne préférait pas y penser. Ses sentiments envers Pierre devenaient de plus en plus fort et il savait que lui aussi l'aimait. Mais le blond était distant, moins tactile. Pourtant le brun ne se plaignait pas, il faisait confiance au français. Il lui parlerait en temps en en heure. Même si une petite voix dans sa tête ne pouvait s'empêcher de lui dire que tout cela n'était réellement qu'une histoire d'été.

Ce matin-là ils avaient décidé d'aller courir jusqu'à la Tête de Chien. Un autre de ses endroits préférés. Pierre avait ses bras entourés autour de sa taille alors qu'ils regardaient la principauté en contre bas. Ils ne se parlaient pas. C'était apaisant. Ils rentrèrent à l'appartement du brun quelque minutes plus tard, trempé de sueur.

Et alors que le brun prenait sa douche, Pierre était assis sur le lit regardant par la fenêtre. Il serra son téléphone entre ses mains quand il sentit qu'elles commençaient à trembler. Il la sentait arrivé, elle était là, tapis dans l'ombre. Il se concentra alors sur sa respiration pour l'empêcher de gagner du terrain. Il n'avait jamais parler de son anxiété à Charles, il ne voulait pas l'importuner avec ça. C'était son problème. Et puis en présence du monégasque tout se passer bien. Jusqu'à ce qu'il foire tout. Il savait que le brun avait remarqué qu'il s'éloigner. Mais il voulait juste le protéger. Le protéger de la fin de cette idylle, des promesses qu'il ne pourrait pas tenir. Bordel c'était un véritable poison.

« Pierre ? tout va bien ? » Demanda une voie.

Le français cligna des yeux et se rendit compte qu'il avait pleuré. Charles revenait de la douche et il s'approcha doucement de lui.

« Qu'est-ce qu'il se passe ? Dit-il en venant s'asseoir à côté de lui.
- Je- C'est rien Charlie je suis juste fatigué. »

Le brun fronça ses sourcils face à cette réponse. Il posa ses mains sur les joues de Pierre et essuya ses larmes.

« Tu peux me parler tu sais, je suis là pour ça.
- Oui je sais, mais vraiment ne t'inquiète pas tout va bien. »

Menteur. Il regarda Charles en lui faisait un petit sourire. Celui-ci sourit en retour et l'embrassa avant de le prendre dans ses bras. Il s'accrocha à lui et recommença à sangloter. Le brun le sera un peu plus fort tout en passant sa main dans ses cheveux. Son cœur criait, il voulait que Charles lui dise que tout irait bien. Que peut importe ce qu'il allait se passer ils s'aimeraient pour toujours. Qu'il était toujours siens. Qu'il serait toujours là pour le rattraper s'il venait à tomber. Que Pierre était tout ce qu'il voulait même s'il brisait son cœur. Que tout ça ne se passait que dans sa tête. Charles avait tout bouleversé en rentrant dans sa vie. Mais à vouloir voler trop prêt du soleil, Icare finissait toujours par se brûler les ailes.

***

La musique remplissait le port. Une fête avait été organiser sur plusieurs yachts pour la fin des vacances. L'alcool était encore plus présent et presque tout Monaco était réunis ici. Lorenzo était accoudé au bar et jeta un coup d'œil à ses frères. Arthur était en train de danser avec sa copine et Charles était collé à Pierre. Il soupira en finissant de boire sa bière. Il aimait bien le français, mais il avait un mauvais pressentiment. C'était la dernière semaine avant la fin des vacances et il n'était pas sûre que leur relation sur au-delà. Sauf que Charles n'était pas prêt à ça. Il s'attachait beaucoup trop facilement. Et il avait peur de la façon dont Pierre pouvait en finir.

C'est justement ce moment-là que le blond choisi pour venir au bar. Il prit une bière et sortis son téléphone. Ce qu'il voyait sur son écran ne semblait pas lui plaire puisqu'il fronça ses sourcils et soupira. Il le posa et but sa bière.