chapter two : a sad, beautiful and tragic real love song

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Ce n'est que lorsque l'écho de note de piano lui provinrent que Pierre ouvrit ses yeux. De fin rayons de soleil passait au travers des volets. Sa mémoire était complètement embrumé mais il arriva à deviner qu'il n'était pas chez lui. La chambre était ordonné, une pile de livres était posée sur un bureau avec à ses côtés un tas de feuilles. Il continua d'observer et vit une bibliothèque de l'autre côté de la pièce, remplis de livre. Et un piano. Quelqu'un était entrain de jouer du piano dans la pièce d'à côté. Et ce n'est que lorsque qu'il entreprit de se lever qu'il remarqua qu'il n'avait rien sur lui. Ses vêtements traînaient tous au pied du lit. Beaucoup d'émotion traversaient son esprit et il ne préféra pas s'y attarder alors il prit ses vêtements et s'habilla avant d'ouvrir la porte qui menait au salon.

Et il était là, dos à lui. Entrain de jouer sur un piano blanc immaculé installé en dessous de la plus grande fenêtre de l'appartement. Maintenant qu'il était un peu plus réveillé Pierre reconnu la mélodie que jouait le brun. Comptine d'un autre été, l'après-midi, provenant du film Le fabuleux destin d'Amelie Poulain. Pierre s'approcha un peu plus et l'observa. Ses doigts qui couraient sur les touches et qui étaient si délicat. Ses yeux qui se fermaient à certains moments, il ressentait la musique.

Jusqu'à maintenant Pierre ne pensait pas que c'était possible de tomber une deuxième fois. Mais le voilà entrain de tomber à nouveau devant cette scène. Plus fort. Si seulement il pouvait appuyer sur un bouton reset et tout refaire. Puis, plus rien. Le silence repris possession de la pièce.

« Je-, commença le blond.
- Non Pierre non, putain. Charles se tourna pour qu'ils se retrouvent face à face. Ça, ce qu'il s'est passé hier soir, on est tous les deux fautifs pour ça. »

Il rit nerveusement et secoua sa tête avant de reprendre la parole :

« C'est fou comme il m'a suffit d'un baiser pour que je replonge, alors que je m'étais jurer de ne jamais refaire cette erreur.
- Charles... si tu savais à quel point je suis désolé. Pour tout. Pour l'été dernier, pour hier, j'aurais dû te laisser tranquille. Je te jure qui si je pouvais tout recommencer, je le ferais sans hésiter. Charles, tu as le droit de douter de tout mais pas des sentiments que j'ai eu et que j'ai pour toi.
- Whoua, c'est fou non ?
- Quoi ?
- Les mots, c'est fou comme ils signifient peu quand ils arrivent trop tard. »

En prononçant cette phrase le monégasque planta à nouveau ses yeux dans les siens. Ses yeux remplis de larme. Pierre ne savait pas quoi faire, désemparé. Trop de chose contradictoire traversé son esprit alors il prit la décision qui lui semblait être la plus sage. Il marcha jusqu'à la porte d'entrée et mis ses converses qui étaient posé là. Et sans se retourner il l'ouvrit et partis.

"What a sad, beautiful tragic love affair"

***

Le quartier Latin était l'un des quartiers le plus connu de Paris. Principalement fréquenter par les étudiants dû à la présence de nombreuses universités mais surtout de la plus prestigieuse de toute : la Sorbonne. Et chaque jours, quand il pénétrait les entre les murs de l'établissement Charles se demandai si ce n'était pas qu'un rêve, s'il était réellement étudiant dans cette université. Mais aujourd'hui il avait autre chose en tête qui fait qu'il n'avait absolument pas prêté attention aux deux heures premières heures de cours magistral de sa matinée.

Il croyait avoir fait une croix sur ça. Mais dès qu'il avait vu Pierre tous ce qu'il avait enterré a brutalement resurgis. Et il détestait la façon dont il se sentait faible lorsque le français posait ses yeux sur lui ou lorsqu'il le touchait. Mais cette fois il comptait bien ne plus faire d'erreur. Ce qu'il s'était passé cette nuit ne se reproduirait pas.

Cette résolution lui permis d'être à nouveau concentré pour les heures de cours qu'il lui restait à faire. Après cela il quitta l'université pour se rendre dans sa librairie d'occasion favorite. Les étagères étaient si rapprochaient les unes des autres qu'il y avait tout juste assez de place pour passer, et les montagnes de livres montaient jusqu'au plafond. Il pouvait y rester des heures, à regarder chaque section, fouiller au fond de toutes les étagères. Mais un message de Lorenzo l'informant qu'il venait d'arriver à Paris le coupa dans ses recherches. Le brun était content de voir son grand frère. Ils se rejoignirent au jardin du Luxembourg avant d'aller dans un restaurant.

« Alors ? Demanda Lorenzo une fois qu'ils furent installé, quoi de beau ?
- Oh pas grand-chose. Il n'y a pas beaucoup de chose qui changent ici tu sais.
- Roh vraiment ? Tu n'as rien à me raconter ?
- Non, rien du tout. A pare si tu tiens à savoir toutes les conneries que Joris a fait depuis la dernière fois que tu es venu. »

A cela les deux frères rigolèrent et Charles s'en voulut instantanément de ne pas parler de Pierre à Lorenzo. Mais il valait mieux cela. Le reste du repas se déroula joyeusement et ils décidèrent ensuite de se rendre au Louvre. Le brun devait y aller pour un travaille et son frère ne refusa pas l'invitation.

Après avoir fait le tour de quelques galeries Lorenzo rentra à son hôtel laissant Charles seul. Il était presque 18h et le musée se vidait petit à petit. Casque sur ses oreilles, il retourna dans le hall principal, celui de la pyramide. Les lumières du soleil couchant se reflétaient dans la vitre et Charles sortis immédiatement son téléphone pour capturer ce moment. Au même instant la chanson Real Love Song de Nothing But Thieves se lança. Et le monégasque se dit que l'univers était contre lui.

Parce que voilà le problème. A chaque fois qu'ils se rencontraient, à chaque fois que leurs regard se croisaient, quelque chose de mystique se produisait. Charles avait l'impression qu'ils se retrouvaient dans l'espace, en apesanteur, entouré des étoiles. Rien d'autre n'existait à pare eux. Eux et ce lien invisible qui les ramenaient toujours l'un vers l'autre. Deux aimants qui s'attiraient à l'infini. Et le schéma se reproduisait indéfiniment. Alors à nouveau, ils se retrouvaient là. Tous les deux, dans le hall d'entrée du Louvre. Seul au monde. A quelques mètres l'un de l'autre. Pierre sourit timidement et Charles cru que tout s'effondrait autour de lui.

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Hey !
Voilà le nouveau chapitre d'Us ! J'espère qu'il vous à plus !
Sinon j'ai l'honneur de vous annoncez que je suis en vacances et donc qu'il va possiblement y avoir la publication de deux os dans les semaines qui arrivent !
À bientôt <3

𝙐𝙨 | 𝐩𝐢𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐠𝐚𝐬𝐥𝐲 𝐞𝐭 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐥𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐜𝐥𝐞𝐫𝐜Où les histoires vivent. Découvrez maintenant