chapter seven : and it's like snow on the beach, gorgeous

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« Je peux savoir ce qu'il t'a pris ?
- Maman, j'ai dix-neuf ans maintenant. Je n'ai plus de comptes à te rendre. »

Le silence ce fit à la suite de la réplique du monégasque. Lorenzo et Arthur échangèrent un regard peut rassurer, Pierre se surpris à retenir son souffle. Pascale haussa un sourcil, étonné de la réponse de son fils. Jamais il ne lui avait répondu ainsi.

« Oh oui je le sais que tu as dix-neuf ans mon chéri. Mais il me semble que tu habites encore sous mon toit non ? Alors tant que tu seras encore là, tu dois respecter mes règles. Compris ? »

Charles soupira avant de répondre :

« Ouais, compris. »

Puis sans jeter un autre regard à sa mère il attrapa la main de Pierre et les emmena tous les deux dans sa chambre. Pascale se tourna vers ses deux autres fils leur demanda ce qu'il venait de se passer.

« Je crois qu'il est amoureux », répondit simplement Lorenzo

***

Charles se jeta sur son lit en soupirant. Sa mère était obligé de le gronder comme s'il avait encore douze ans ? Devant Pierre ? Le lit s'affaissa à côté de lui. Le français vient passer sa main dans ses cheveux et le brun ferma les yeux, se détendant enfin. Plusieurs minutes passèrent sans qu'ils ne se disent un mot. Le blond jouant avec les cheveux du monégasque, parfois ses doigts se baladaient un peut plus bas, ils allaient jusqu'à la base de son cou et il remontait jusqu'à son menton, ses lèvres, ses joues et retrouvaient ses cheveux. Leur deux respirations rompait le silence de la pièce.

La lumière de la lune était également la seule chose qui venait l'éclairer puisque personne n'avait allumé en rentrant. Cela lui donnait un aspect hors du temps. Charles regarda l'heure sur son réveille et vit qu'il était bientôt minuit. Les évènements qui s'étaient produit un peut plus tôt n'arrêter pas de tourner en boucle dans sa tête. Il sera son t-shirt dans ses mains et se décida à briser la douce ataraxie de ce moment.

« Est-ce que c'était réel ? demanda-t-il
- Quoi ? questionna à son tour le blond
- Ce qui c'est passé tout à l'heure, lors du feu d'artifice, est-ce que c'était réel ? »

Charles se redressa pour regarder Pierre dans les yeux, attendant sa réponse. Celui-ci sourit.

« Bien sûr que c'était réel. Plus que réel. »

Les joues du plus jeune se tintèrent se rouge suite à cette réponse. Il détourna son regard et tomba, bien évidemment, sur les lèvres du français. Il avait une envie irrésistible de les embrasser à nouveau. Pour voir si cela serait aussi bon que la première fois. Pierre compris le message et s'empressa de coller à nouveau leurs lèvres ensemble. Et cette fois Charles n'eus pas l'impression que son corps allait exploser, non, c'était cataclysmique. Il passa sa main dans les mèches blonde du garçon alors qu'ils approfondissaient le baiser. Pierre posa ses mains sur ses hanches afin de le tirer un peut plus contre lui.

Leur moment, leurs sentiments, exprimé-là sous les lueurs de la lune. Juste des baisers, quelques caresses, pas besoin d'aller plus loin, cela suffisait amplement. Charles rompu leur baiser pour reprendre son souffle et regarda son amant en souriant. Ses yeux étaient tellement bleu.

« Tu me fais tellement penser à ces paroles d'une chanson
- Lesquelles ?
- " Ocean blue eyes looking in mine
I feel like I might sink and drown and die " »

Pierre le regarda en fronçant les sourcils.

« Gorgeous, Taylor Swift, lui indiqua le brun
- Taylor Swift ? répéta le blond en souriant.
- Ne te moques pas ! Je te rappelle que tes seuls éléments de drague c'est Top Gun et La Boum !
- Hum, sauf que si j'en crois ce qu'il se passe cela fonctionne plutôt bien »

Sur ses paroles il attrapa le menton du monégasque pour l'embrasser à nouveau. Tous deux rigolèrent. De l'extérieur on pourrait les prendre pour des imbéciles. Des imbéciles amoureux.

***

Pierre fixait le plafond depuis quelques minutes maintenant. Charles dormait paisiblement à côté de lui. Il aurait tellement aimé faire de même. Depuis qu'il était arrivé à Monaco il avait passé que des moments incroyable. En grande partie grâce à Charles. Mais il avait cette boule au ventre, cette arrière-pensée qui ne voulait pas le quitter. Le moment de la chute. Elle était inévitable. C'était comme ça avec lui. Tout ce qu'il touchait finissait pas se détruire.

Il se tourna pour se retrouver face à Charles. Il ne voulait pas le détruire, il ne pouvait pas. Juillet était bientôt fini. La fin de vacances avançait à pas feutré, dans l'ombre. Tel le monstre des contes de fée venu capturer la princesse. Ils n'avaient pas encore aborder ce sujet-là.

Mais peut-être que cette fois cela pourrait être différent non ? Le français n'y croyait pas trop. Si seulement. Il n'était jamais tombé aussi vite pour une personne. Aussi vite et aussi fort. Charles méritait toutes les étoiles de l'univers. Il caressa doucement le joue du brun puis ferma les yeux. Espérant que lui, ou l'univers n'allait pas encore tout foutre en l'air.

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Hey ! Voilà un nouveau chapitre ! J'espère qu'il vous a plus !

À bientôt ^^

𝙐𝙨 | 𝐩𝐢𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐠𝐚𝐬𝐥𝐲 𝐞𝐭 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐥𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐜𝐥𝐞𝐫𝐜Où les histoires vivent. Découvrez maintenant