chapter four : favorite crime in hotel california

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***

" There she stood in the doorway
I heard the mission bell
And I was thinking to myself
" This could be Heaven or this could be Hell ""

Eagles - Hotel California

***


Pierre trace délicatement des cercles invisibles sur la peau du brun. Il est tard dans la nuit, il ne sait pas quelle heure exactement, mais tout est calme. Charles somnole à côté de lui et il se dit que rien ne pourrait être plus parfait que ce moment-là. Il tourne sa tête et balade ses yeux sur le dos nu de son amant. Il voudrait que cette instant reste à jamais figé. Parce qu'une fois que le soleil se lèvera il ne sait pas comment ça va se finir. Il ne sait pas comment il est censé gérer sa relation avec Charles. Peut-être que cela devrait juste rester comme ça. Ils se reverraient à l'occasion pour coucher ensemble mais sans plus. Mais en même temps son cœur veut passer les rester de sa vie à tenir le monégasque dans ses bras. Il soupire et sens celui-ci bouger à côté de lui.

« Tu ne dors pas ? murmure-t-il.
- Non, j'ai trop de chose en tête.
- Quelles choses ? »

Le français se déplace de sorte à enrouler ses bras autour de Charles et vient embrasser ses épaules avant de prendre à nouveau la parole.

« Nous, principalement. A ce que l'on est, ce que l'on est en train de faire.
- Tu crois que c'est comme ça que c'est censé se passé ?
- Comment ça ? »

Charles ne répondit pas tout de suite et à la place il vint se caler plus contre le blond. Son cœur commençait à battre frénétiquement. Son cœur et sa tête se battaient, il ne voulait pas détruire l'ataraxie de cet instant.

« Est-ce que peu importe dans quel univers on se retrouvera, on finira aveugle et confus ? A réparer nos plaies et brûler nos peaux. L'été dernier tu as touché chaque parties de mon corps et de mon âme mais tu m'as lâché comme si j'étais une mauvaise drogue.
- Mais je suis toujours addicte. Je suis et je serais toujours addicte à toi Charles. Mais ce qui me tue le plus c'est de te faire du mal. Alors si tu me dis maintenant de partir et que tu ne veux plus jamais me revoir alors je m'en irais. Tu as juste à me le dire. »

Nouveau silence. Il savait que cette relation pouvait vite prendre un tournant non souhaitable. Et les souvenirs du temps après le départ de Pierre lui disait de s'arrêter là et d'enfin tournait la page. Il ne pouvait plus supportait ça. Mais en même temps... L'idylle de l'été et la protection des bras du blond l'appelaient. Il en avait besoin.

« Non... reste. Moi aussi je suis addicte et j'ai besoin de toi », dit-il en levant les yeux vers le français.

Puis, il posa ses lèvres sur les siennes. Il était délicat, il ne ressemblait en rien aux derniers baisers qu'ils avaient échangé. Ils replongeaient entière dans les premiers instant de leur relation. Pierre brisa l'échange en se reculant un peu et il sourit. Et une idée traversa sa tête quand il regarda les yeux du monégasque.

« Est-ce que tu as de la peinture chez toi ?
- Oui dans la pièce juste à côté pourquoi ? répondit le brun en fronçant ses sourcils.
- Tu verras. Habille-toi pendant que je vais les chercher mais ne met pas de t-shirt. », lui indiqua-t-il tout en s'habillant.

Charles obtempéra toujours avec un air confus. Quelques minutes après Pierre était revenu avec dans ses mains des tubes de peintures et des pinceaux. Il les posa sur la table de nuit et intima au brun de s'allonger sur le ventre. Le bun entendit les bruit des tubes que l'on ouvrait et quelques secondes après il sentis quelque chose toucher délicatement la peau de son dos.

« Attends ? Tu es entrain de peindre sur mon dos ? »

Pierre laissa échapper un rire avant de répondre.

« Oui, j'utilise ma plus belle toile pour peindre l'un des plus beau objet céleste.
- Et qu'est-ce que c'est ?
- Surprise tu verras bien tout à l'heure. »

Le bun ne dit plus rien et en tendant son bras il réussi à attraper son téléphone et lança sa musique. Il n'y avait plus aucun bruit autour d'eux, ils étaient dans leur bulle. Juste les sensations du pinceau sur la peau du monégasque, le blond qui venait par moment embrasser le haut de son dos, ses épaules. Charles ferma ses yeux et laissa son esprit se reposer. Profiter de l'ataraxie, laisser son cœur battra pour l'homme qui était entrain de faire de lui sa muse. Rien, absolument rien ne pouvait briser se moment.

« J'ai finis », murmura Pierre à son oreille après un instant.

Il réouvrit ses yeux ne sachant pas combien de temps cela avait durer. Il était tellement apaisé. Il se releva doucement et alla vers son miroir. Et quand il vit ce que le français lui avait peint dans le dos il tomba des nu.
Pierre lui avait peint une galaxie. Dans son dos. Elle prenait la moitié de celui-ci et elle était étincelante. Le centre de la galaxie était doré, puis de chaque côté des bras d'étoiles au reflet doré et bronze parcouraient chaque centimètres de sa peau. Son cœur se gonfla d'amour et d'émerveillement.

« Mais- whoua Pierre c'est magnifique. Mais pourquoi ? demanda-t-il en se tournant vers lui.
- Je te l'ai dit j'ai utilisé la plus belle toile sur terre pour dessiner l'un des plus beau objet céleste. Cette galaxie c'est la NGC 1559, je te l'accords dit comme ça son nom ne donne pas envie, mais c'est une galaxie barrée qui se situe dans la constellation du Réticule. Quatre supernovas y ont été découverte et elle me faisait juste pensée à toi. A la façon dont tes yeux brillent, la passion que tu as quand tu parles des choses que tu aimes et tes lèvres qui sont aussi douce qu'enivrante. »

Charles ne su quoi dire face à cette déclaration. Les larmes lui montèrent au yeux. Il avait l'impression d'être à court de souffle, trop d'émotions se bousculaient dans son cœurs, trop de souvenirs envahissait son esprit. Précipitamment il sortit de sa chambre. Pierre le suivit inquiet.

« Charles tout va bien ?
- Non tout ne vas pas bien merde ! s'exclama-t-il, sa voix se brisant à la fin de la phrase. Regarde ce que l'on est en train de faire !
- Charles...
- Non arrête ! Arrête avec tes belles paroles ! Tout fait tout ça pourquoi hein ? Pour me rejeter comme un objet usée dans un mois ? Je peux pas revivre ça encore une fois Pierre.
- Je t'aime Charles...
- Et comment pourrais-je te croire ? » demanda doucement le brun.

Pierre ne répondit pas. Le monégasque ferme les yeux et une larme coula le long de sa joue lorsqu'il les réouvrit. Il mordit sa lèvres inférieur jusqu'au sang avant de se détourner et prononça ses derniers mots :

« Je ne te déteste pas Pierre, je ne pourrais jamais le faire. J'ai besoin de toi parce que tu me fais ressentir des choses inexplicable. Et si quand je ressors de la salle de bain tu es toujours là, tu dois me promettre que c'est pour ne plus jamais me quitter. Sinon, j'espère que j'ai été ton crime favoris. »

Et le français resta au milieu du couloir, complètement désemparé.


" it's bittersweet to think about the damage that we'd do
'Cause I was goin' down but I was doin' it with you
Yeah, everything we broke and all the trouble we made
And i said that i hate you with a smile on my face
Oh look what we became "

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Hey !
Voilà le nouveau chapitre d'Us j'espère qu'il vous aura plus et vous allez tous très bien !

𝙐𝙨 | 𝐩𝐢𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐠𝐚𝐬𝐥𝐲 𝐞𝐭 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐥𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐜𝐥𝐞𝐫𝐜Où les histoires vivent. Découvrez maintenant