chapter one : asleep in Paris

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Pierre observe Paris au sommet des marches de Montmartre. Le Sacré Cœur derrière lui, il soupire. Il est 18 heures passé et le soleil se couche, les touristes s'effacent peu à peu. Asleep des Smiths dans son casque. Il descend quelques marches, lentement, avec retenu, comme s'il essayer de résister à quelque chose. Ou il a simplement peur de quelque chose. Paris est une grande ville, les gens vont et viennent, on ne rencontre jamais deux fois la même personne. Alors sa peur est peut-être infondé, mais elle est bien là. Cela fait trois jours qu'il est ici et inconsciemment - en réalité il était totalement conscient de se qu'il faisait mais il préfère se voiler la face - il le cherchait du regard. A l'intérieur de chaque librairies qu'il voyait, dans les galeries du Louvre, devant l'Opéra Garnier.

Pierre fini par descendre toutes les marches et il se dit qu'il est stupide. Stupide de toujours penser à ce qu'il s'est passé il y a maintenant plus d'un an, cet été-là. Il sait pertinemment que le monégasque a refait sa vie, qu'il l'a oublier, qu'il a rencontré de nouvelles personnes. Au contraire de lui, lui qu'il l'a tellement blessé est qui condamné à ressasser ces souvenirs. Entendre le son de sa voix dans ses rêves, pouvoir encore sentir son toucher sur sa peau, la douceur de ses lèvres. Il trouve quand même ironique de se trouver dans le symbole du romantisme, ce Paris haussmannien du XIXème siècle, alors qu'il se raccroche désespérément à un amour perdu. Un amour qu'il a lui-même détruit. Il sort son paquet de cigarette et en sort une. Il inspire une grande bouffé et laisse la fumé s'échapper de ses lèvres.

Addiction, addiction, remplacer une addiction par une autre. Il commence à se faire tard mais il ne veut pas rentrer. Rentrer dans son appartement minuscule qu'il partage avec un gars qu'il connait à peine et qui passe plus de temps avec des coups d'un soir qu'à étudier. Enfin, il n'est sûrement pas le mieux placer pour juger. Il quitte alors Montmartre pour se perdre dans les rues parisienne. Il fume une deuxième cigarette en marchant, la musique toujours à fond dans ses écouteurs et il ne fait pas attention à ce qu'il se passe autour de lui. La nuit tombe et de légère brises l'accompagne. Il est arrivé à Paris parce que Yuki lui a dit qu'il avait besoin de changer d'air. De sortir de Rouen. Sortir ou fuir ? Le japonais est bien le seul à encore agir normalement avec lui après ce qu'il s'est passé à Monaco, bien qu'il lui ai tout de même fait comprendre qu'il était allé beaucoup trop loin. Les autres continues de lui parler mais Pierre voit bien qu'ils ont pris de la distance. Il ne peut pas leur en vouloir.

Dès qu'il est rentré de la principauté tout c'est enchaîne. Alina voyait bien que quelque chose clochait dès leur retour et il lui à dit toute la vérité. Le lendemain le deuxième côté de l'armoire était vide. Ses parent ont également appris ce qu'il s'était passé et leur regard remplis de jugement et de déception resteront gravé en lui. Puis les cigarettes sont arrivées. Une par jour et vite devenu deux, trois par jour. Mais il sait très bien qu'il est le connard de l'histoire. A aucun moment il aurait dû s'engager avec Charles alors qu'il était avec Alina, ça paraissait évident. Naïvement, il avait cru que peut-être. Il s'était alors écarté de toute relation ne voulant plus faire de mal à personne, puis de toute façon il ne ressentirai jamais quelque chose d'aussi fort que ce qu'il a eu avec Charles.

Ses pensées sont stoppées par l'entrée d'une boite de nuit. Il s'arrête quelques minutes devant, débattant avec lui-même. Il finit par s'engouffrer dedans. La musique agresse ses oreilles dès qu'il rentre et une fois arrivé au bar il demande une bière. Puis, très vite il passe au whisky. Tout en buvant il observe à nouveau. Tous ses corps qui se déchaîne dans l'obscurité de la pièce. Pierre se demandent ce qui fait qu'ils sont là aujourd'hui. Est-ce que cette jeune filles qui rigole avec se qui semblait être ses amis fête son anniversaire ? Est-ce que les deux personnes qui danse ensemble se connaissant depuis toujours où seulement depuis quelques heures ?

Et ses yeux se posent sur cette silhouette. Il ne la connaît que trop bien, elle est encré dans sa mémoire. Ses cheveux bruns ébouriffer avec ses petites mèches de devant qui collent à son front, ses fossettes qui pourrait faire tomber n'importe qui, se corps dont il pourrait dessiner chaque putain de courbes. Ses lèvres bougent au même rythme que la chanson qui passe, Paris de Sabrina Carpenter.

" Parisian nights, Parisian high, Parisian breeze
Feeding me like medicine, feeding me like medicine
It's so romantic in Paris "

Pierre sent son cœur s'accélérer quand il remarque que la moitié de sa chemise est ouverte et il se dit aussi qu'il fait vraiment très chaud dans cette pièce. Il finit d'un seul trait son verre de whisky et se précipite dans les toilettes. Coup de chance, elles sont vides. Il prend une grande inspiration et jette un coup œil à son reflet dans le miroir. Ses joues ont rougis, à cause de la chaleur - sûrement pas la chaleur de la salle. Les mains tremblantes il cherche sa troisième clope de la journée. Il l'apporte à ses lèvres. La porte s'ouvre. Et il tombe nez à nez avec la personne qu'il voulait fuir.

Charles se tient là, devant lui. Plus beau et merveilleux que jamais. Le monégasque se stoppe à sa vue. La confusion traverse ses yeux émeraudes. Pierre panique, et tout ce que son stupide de cerveau trouve à dire c'est :

« Salut »

Salut ? Mais t'es con Pierre ! Charles fronce les sourcils en attendant cela.

« Salut ? il répète. Vraiment Pierre ? Salut ? »

Le blond ouvre la bouche pour dire quelque chose mais la referme vite. Voyant qu'aucune réponse ne vient, Charles s'avance vers le lavabo, passe ses mains sous l'eau, et une fois fais il les passe sur sa nuque et son visage. De loin, Pierre peut entendre les échos de Give It To Me de Justin Timberlake et Nelly Furtado. Et intérieurement il demanda pourquoi tout les gestes que faisait Charles était putain de sexy. Le français recula et s'appuya contre le mur avant de porter sa cigarette ses lèvres. Il ne savait pas s'il aimait où détestait les sensations qui étaient entrain de traverser son corps.

Ayant finis, Charles se retourna pour sortir de la pièce et là, le blond prononça les mots qu'il n'aurait jamais crus entendre à nouveau :

« J'ai tellement envie de t'embrasser Charles, putain. »

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Hey, je trop heureuse de vous retrouver pour la deuxième partie d'Us ! Désolé pour cette longue absence mais avec le passage des épreuves de spécialité j'ai absolument pas eu le temps d'écrire ! Mais maintenant que tout ça est passé je vais bien pourvoir reprendre l'écriture d'Us ainsi que de We Were Infinite !
Sinon j'espère que ce chapitre vous a plus et à bientôt !
<3

𝙐𝙨 | 𝐩𝐢𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐠𝐚𝐬𝐥𝐲 𝐞𝐭 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐥𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐜𝐥𝐞𝐫𝐜Où les histoires vivent. Découvrez maintenant