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Nafy - La troisième épouse

Chapitre final
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| Nafy Koïta |

~ Le lendemain ~

Les cris de ma petite fille retentissent dans la chambre, j'en pleure. Je l'ai enfin mise au monde, dans la douleur mais elle est là ! Je suis maman, Nafy Koïta est la maman de quelqu'un !

Les sages femmes l'emmène avant de revenir quelques temps après avec elle. Le temps à peine que je me remette de mes émotions et qu'on puisse me prodiguer les soins restant et tout ça sous l'œil de Driss. C'est limite s'il ne dictait pas aux infirmières quoi faire !

- Driss, mais laisse les faire leur travail !

Sage femme - Ça ne me dérange pas du tout détrompez vous ! Ravie d'ailleurs d'avoir mise au monde la fille d'un des plus grand pédiatre du pays. C'est un honneur.

Sa collègue me donne ma Safiyah dans les bras. Le prénom, j'en ai même pas discuté avec Driss mais il n'y avait pas de choix à faire. C'était Safiyah ou rien.

Sage femme - Le prénom de la petite s'il vous plaît ?

- Safiyah.

Driss *me reprenant* - Safiyah Nesta.

Nesta, comme ma défunte mère. Celle que je n'ai jamais connu. Je n'ai que quelques photos d'elle mais sans plus et jamais personne n'a entretenu sa mémoire. Je n'ai jamais cherché à savoir qui elle était et je me rends compte que je vous ai presque jamais parlé d'elle. Je ne sais pas ce que c'est d'être maman puisque l'amour maternel je ne l'ai jamais connu. C'est seulement quand Driss prononce son prénom que je pense à elle.

J'ai vraiment l'impression d'être un monstre parfois. Comment ne pas penser à sa maman ? Néanmoins quand tout le monde se tait a son sujet, c'est difficile d'avoir une pensée. Je me suis toujours identifiée comme orpheline, avec une maman morte quand j'avais moins de 2 ans et un papa que je déteste. Il n'était pas aux abonnés absents enfin si une grande partie de mon enfance et il essaye de se rattraper ensuite. Mais c'était trop tard. Je n'ai pas eu de parents, pas d'enfance. Je jure ainsi à ma petite Safiyah de lui donner un amour inconditionnel.

Je n'ai pas besoin de psychologue car c'est elle qui m'aidera à guérir de mes blessures.

Les sages finissent par nous laisser seuls. Driss et moi admirons avec émerveillement notre fille. C'était un doux moment jusqu'à qu'il se dise :

Driss - Va falloir penser à la répudiation.

C'est le moment ?

- Hein ?

Je pose l'enfant dans le berceau. C'est quel moustique qui vient de le piquer. Je viens d'accoucher et c'est ce qu'il me sort ?

- Driss, écoute je viens de porter ta fille dans mon ventre 9 mois et je l'ai mise au monde dans la souffrance donc laisse ces histoires de côtés pour l'instant !

Driss - Je t'en remercie Nafy mais je n'en peux plus d'être dans l'ambiguïté. Il me faut des réponses à mes questions. Je n'arrive plus à faire exprès, même dans ces moments.

- Laisse moi du temps.

Driss - Je t'ai laissé 8 mois.

Je soupire et lance :

- D'accord, je reste avec toi.

Pour l'instant.

Driss - Tu as donc retrouver la raison. J'avais bien raison c'était les hormones de la grosse qui t'ont fait perdre la tête. Jusqu'à te mettre en danger pour sauver Bella !

Nafy - La troisième épouseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant