Twelve : L'enfant des 12 T.1 (Bêta-lecture)

Chapitre 1 : La Prophétie

[430 avant J.C - Olympe]

C'est lorsqu'elle prononça ces derniers mots, que le messager se rendit au plus haut des sommets retrouver son roi, pour lui confier les paroles de la princesse maudite.

Bien qu'il tentât dans un premier temps de lui cacher sa peur pour ne pas l'affoler le Roi n'était pas dupe. Remarquer le trouble sur le visage de son enfant n'était pas compliqué, mais il savait. Il savait que chaque décision prise, bonne ou mauvaise engendrerai des conséquences.

– Qu'a-t-elle dit ? Demanda le dieu d'une voix qui se voulait calme.

Impossible d'aligner deux mots, Hermès tentât de retrouver son calme, pour faire une phrase qui ait un minimum de sens mais Zeus, bien trop impatient, le pressa :

– Mais enfin parle !

Herméneutes prit le morceau de parchemin soigneusement rangé dans sa sacoche afin de lire la tragique prophétie qui lui avait été confiée.

L'énigme prononcée, il releva la tête pour faire face à un visage paniqué, déformé par la peur, l'incompréhension mais surtout la colère. Il n'avait vu le dieu qu'une seule fois dans cet état de panique et il savait déjà ce que cela signifiait.

– Réunis les Olympiens du Zodiac. Ne leur dit pas la raison de leurs venues pour le moment, je ne veux pas d'émeute dans cette demeure. Il marqua une pause. Je ne voulais pas leur faire revivre cela mais je n'ai visiblement pas le choix...

Le voyageur partit exécuter sa mission et ce furent seulement quelques semaines plus tard qu'ils étaient tous réunis sur l'Olympe, tous pleins de questions.

Pourquoi me demanderez-vous et bien voici la réponse :

– Que me vaut cet honneur ? Demanda le guerrier, étonné que son roi qui l'avait pourtant destitué de son rôle, lui demande de revenir à ses côtés.

– Pourquoi lui surtout ! Hurla presque Héphaïstos, dégoûté de voir le traître dans la même pièce que lui.

Les tensions entre les trois ne s'étaient pas apaisées malgré le temps qui s'était écoulé. Le forgeron en voulait toujours au dieu de la guerre et à la déesse de la beauté de l'avoir trompé, trahi.

L'humiliation était toujours présente, elle était même ancrée en lui pour toujours, comme il l'avait déclarée, jamais, non jamais, il ne pardonnerait l'escroquerie d'un ami ou d'une épouse.

– J'ai besoin de votre aide, à tous, déclara Zeus en regardant Arès dans les yeux.

Il lui répondit d'un rire offusqué :

– Tu plaisantes j'espère ? Tu m'as fait virer du zodiaque et de l'olympe pour une simple histoire de tromperie alors que, disons-le-nous franchement, tu es le pire à ce sujet et tu veux que je te file un coup de main ? Eh Héra, toi qui es la divinité du mariage, au lieu de punir les autres pour une erreur commise dans une union, commence par jeter un coup d'œil sur ton mari et toutes ces conquêtes.

– Arès ! Hurla le mari en question. Assis toi si tu ne veux pas rejoindre le Tartare et parle autrement à ma femme.

– Laquelle ?

Un grondement retentit dans le ciel faisant sursauter tout le monde, même le fou qui osait tenir tête au maître des dieux. Le guerrier finit par se rasseoir, présentant ses excuses au passage à la déesse qu'il venait d'offensé.

– Si je vous ai fait venir ici ce n'est pas pour que vous soyez insolent ou rancunier ou je ne sais quelle foutaise ! L'heure est grave alors comporté vous comme les Dieux que vous êtes. Hermès s'il te plaît, lit nous la prophétie de Cassandre...

– Bien.

Il se racla la gorge puis déroula le parchemin où les paroles de la prophète était retranscrites, le regard de tous posé sur lui.

– [...] Ton rôle est de protéger et toi de sauver. Faire confiance aux bonnes personnes est parfois une erreur, Mais la princesse sera la clé. Ce destin est-il à ta hauteur ? Comme douze plus un fait treize, Le docteur est à son aise. [...]

– Les dires de cette chose ne sont que mensonges. Enchaîna Apollon.

– Ce n'est parce que tu l'as condamnées à ce que plus personne ne la croie que cela veut dire que sa prophétie est fausse, je sais ce que tu as fait, grommèle le roi. Nous n'avons pas réussi à déchiffrer cette prophétie, du moins pas tout, mais, voilà ce que ça signifie le peu que l'on a compris...

Vous ne pensiez tout de même pas que vous découvrirez le sens de cette prophétie aussi vite tout de même ?

Avançons un peu dans le temps, là où les stratégies fusaient, où les plans se mettait en place et où de réel débat se dérouler. Il fallait être sûr avant d'agir, rien ne pouvait être laisser de côtés, aucun détail. Chacun aurait son rôle tous plus importants les uns que les autres et chacun devait le suivre au pieds de la lettre. Cependant, tout le monde n'était pas d'accord avec les stratégies imposer, du moins une personne ne voulait pas se résigner à cet "mascarade" comme il l'appelait.

– Par "vous trois" tu entends qui ? s'écria Arès. Non parce que moi je ne veux pas être mêlé à...

– On ne t'a rien demandé Arés, si tu ne veux pas participer retourne...commença Héra.

– Visiblement si ! Et ce n'est pas rien ce qu'on nous demande de faire ! Répliqua le dieu guerrier en coupant la parole à la reine, ce qui engendra une effusion de voix, encore une fois.

Une main sur la tempe et l'autre agrippant férocement son siège, la colère du dieu de tous grandissait à vue d'œil, malencontreusement, elle passa inaperçue dans la querelle des Olympiens, ce qui eut l'air d'agrandir cette rage.

– IL SUFFIT LAISSEZ MOI FINIR !

Un éclair suivi d'un bruit de tonnerre assourdissant fendit la salle et tout le monde se tue sans broncher.

"C'est qu'il peut être effrayant quand il s'y met" pensaient tous les autres dieux.

– Nous nous retrouverons ici pour accomplir le rituel, tout le monde est d'accord ?

Ce n'était clairement pas une question.

– D'accord, certes, comme tu veux, mais où comptes-tu les trouver ? Demanda Artémis interloquée.

– Ne vous inquiétez pas j'ai déjà tout prévu, "ses" enfants ont été désignés...

– Quoi ? Le plus beau releva la tête, non tu ne peux pas faire ça, pas eux ! s'exclama-t-il, seulement, rien de plus ne sortit de la bouche du divin lorsqu'il fut foudroyé par le regard de Zeus. Il les avait choisis, qu'il soit d'accord ou pas, cela lui était bien égale.

Des semaines passèrent avant que la date choisie pour commencer se rituel, peut commun, ne viennent.

Une fois ce temps écoulé, Zeus fût heureux mais surtout soulager de constater qu'il ne manquer personne à l'appel, même pas le râleur insolent.

– Combien de temps cela nous prendra-t-il ? Questionna le dieu forgeron.

– Avec un peu de chance seulement quatre siècles. Répliqua ironiquement la divinité du feu sacré, Hestia.

Depuis ce jour, la prophétie fut révélée à tous par la Pitie de Delphes après qu'Appolon est accompli sa première tâche.

Au fil du temps, ces quelques mots n'étaient pour certains qu'une histoire à raconter aux enfants pour leur faire peur, mais pour d'autres cela annonçais un futur dé plus horrible auquel il fallait se préparer à tout prix.