Chapitre 2 : Souvenir

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Je ne me rappelle rien. J'ai beau eu forcer ma mémoire, tenté de refaire le schéma qui m'avait amené à ce rêve, mais rien n'y faisait. Je ne me rappelais rien. Lorsqu'il s'agissait des damnés, que ce soit en rêve comme éveiller, rien n'empêcher ma mémoire de me tourner vers eux et de toujours me rappeler ce qu'il c'était passer dans la nuit, mais maintenant que ces sangsues avaient été remplacer, je n'arrivais pas à remettre la main sur mes souvenirs de la nuit dernière. Pourtant, quelque chose me frustrait plus qu'à l'habitude. Ne pas se souvenir d'un songe était l'une des choses les plus banales qui pouvait arriver dans ce bas monde, mais j'avais l'impression d'avoir oublié quelque chose d'important. Serait-il possible qu'un délire de mon imagination soit si important que ça ? Pourquoi me forçait à me souvenir de ce qui pourrait être un mauvais rêve ? Ou pire, un cauchemar tellement horrible que mon cerveau à tenter de me protéger en effaçant ce faux souvenir de ma mémoire ! Si c'était là, la raison de ma perte de mémoire, alors tenté de me rappeler serait la plus grosse des bêtises. Néanmoins je savais qu'il y avait plus que ça.

– Laisse tomber elle t'écoute pas, soupira Mathéo, un brun amusé.

Piquée au vif, je le contredis instantanément :

– Bien sûr que je t'écoute Dina !

– Alors que vient-elle de dire ?

Un sourire espiègle collé au visage de mon meilleur ami, il se délectait de la question qu'il venait de me poser. Bien sûr que je ne savais pas de quoi ma meilleure amie parler, cela faisait bien cinq minutes que j'étais perdues dans mes pensée, incapable de me concentrer sur autres choses que sur mon supposée rêve de la nuit passée et je mettrais ma main a coupé qu'il le savait. D'une façon ou d'une autre, ce brunet arrivait toujours à savoir ce qu'il se passer dans ma tête. Qu'il s'agisse de mes tourments comme de mes plus grands rêves animés par une profonde désillusions.

Les yeux vairons de Dinala me questionner d'une façon moins sadique que les verts de Mathéo, mais je me sentais quand même presser. Il me fallait une réponse, et la bonne serait la plus adéquate vu ma position.

– Tu disais que... Si, si tu parlais du faîte que... Eum...

– Si tu commençais par laisser tes pauvres ongles tranquilles au lieu de les ronger ?

A la remarque de mon meilleur ami, j'ai baissé mon regard sur ma bouche qui retenait effectivement en otage mon pauvre pouce.

– Désolée...

– Ne t'excuse pas, à quoi pensais-tu pour être aussi absorber par tes pensées, me questionna Dina avec une bienveillance qui lui étais propre.

– Ouais t'essayer de te souvenir de quoi pour que ça te prenne autant la tête ?

Mes sourcils se sont froncés, ne sachant pas si je devais être surprise ou habituée par la justesse de sa question, cependant une chose rester sûr :

– Tu me fais peur Irma !

– M'appelle pas comme ça, s'offusqua-t-il faussement.

– C'est pas ma faute si tu lis dans les pensées des gens hein !

– Vous divaguez, nous interrompit Dina.

Nous avons doucement ri de son interpellation avant que je ne me mette à leur dévoiler mes tourments de la nuit passé.

Il faisait doux cet après-midi-là, et tout semblait plus simple à expliquer. Les trois ans d'amitié qui nous rattacher me fait me sentir en confiance. J'avais l'impression d'être folle à tourner ne rond dans mon cerveau à trouver des explications à des problèmes dont je ne connaissais pas l'origines et pourtant j'avais le cœur léger à leur parler de ce qui me tracasser.

Twelve : L'enfant des 12 T.1 (Bêta-lecture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant