chapitre vingt-cinq

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Pierre a du mal à garder les pensées claires en comprenant qu'Ambre ne voulait pas qu'il apprenne la vérité au près du monégasque

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Pierre a du mal à garder les pensées claires en comprenant qu'Ambre ne voulait pas qu'il apprenne la vérité au près du monégasque. La porte de l'appartement s'ouvre sur cette dernière et Pierre ne l'a jamais trouvé aussi belle que vêtue de cette robe noire.

Une autre claque en pleine figure.

Elle sautille presque sur place de joie, c'est bien la première fois qu'elle est aussi joyeuse. Elle s'empresse de récupérer le cadeau que Charles a amené, en le remerciant d'un baiser sur la joue.

Et Pierre grimace.

Et elle effectue une bise au rouennais l'air de rien. Elle n'est pas hébétée par l'alcool. Ambre ne remarque même pas le regard désabusé qu'il porte sur elle dans l'euphorie de le voir ici. Elle questionne en montrant de la surprise quant à la présence de Pierre :

- Qu'est-ce que tu fais là, toi ?

- Je sais pas, c'est Charles qui m'a ramené, maugrée Pierre.

Le monégasque rigole en donnant une tape dans son dos alors qu'Ambre le fixe consternée en constatant la froideur qu'il a eu en prononçant ces mots. Elle se doute que ce n'est pas que du paraître, il aurait effectué un petit sourire en accompagnant ces paroles froides.

- Tu peux toujours t'en aller, rétorque Charles en riant.

- Peut-être bien, ouais.

Et il décampe sur le balcon sous le regard stupéfait d'Ambre face à une telle réaction de la part de Pierre. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il l'embrasse en plein jour mais peut-être à une réaction un peu plus joyeuse.

- Le pauvre, il n'a pas eu le choix que de m'accompagner, lâche le monégasque en se dirigeant vers Améthyste.

Et Ambre reste au milieu de la pièce à essayer de comprendre la réaction du pilote. Elle meurt d'envie de le rejoindre immédiatement sur ce foutu balcon, mais cela manquerait de discrétion.

Peut-être qu'il a mal dormi.

Peut-être qu'il a un truc à dire.

Peut-être qu'il est de mauvaise humeur.

Peut-être.

Et Ambre passe à autre chose. Elle discute avec ses amis en sentant son regard bleuté suivre le moindre de ses mouvements derrière la baie vitrée.

Pierre l'observe avec un verre entre les mains, il a l'impression d'avoir passé un mauvais week-end de course alors que ce n'est pas le cas. Il a ce même sentiment dans sa poitrine en dix fois pire.

Il est désabusé sans même savoir pourquoi il est blessé. Elle avait le droit d'avoir des secrets, d'avoir eu d'autres hommes avant lui, peu importe leur nombre, peu importe qu'ils s'appellent Arthur ou Léo.

Mais embrasser son meilleur ami alors que Pierre l'attendait durant toute une nuit glaciale dans sa voiture est impardonnable. Il ne saurait comment réagir après ces aveux, excepté lui en vouloir autant qu'au monégasque.

Si c'était un autre que Charles, il lui aurait collé une claque dans le visage, en se moquant bien des répercussions.

Il l'observe face à son gâteau au chocolat. Pierre sait que c'est son préféré et que c'est sa mère adoptive qui le fait chaque année, paraît-il qu'il est bon.

Pierre ne l'a jamais goûté.

Et il se sent un peu con quand ses yeux bleus s'arrêtent sur les bougies. Pierre ne peut s'empêcher de les compter comme pour vérifier leur nombre. Il se reprend une nouvelle fois en étant sûr d'en avoir oublié dans son décompte.

Le pilote ne sourit plus en comprenant. Les chiffres ne mentent pas au contraire de la métisse devant lui. Un goût amer se répend dans sa gorge et il déglutit.

Elle a menti et Pierre défaillit.

En réalité, elle ne lui a jamais rien dit et peut-être que Pierre était un peu trop con. Elle paraissait plus âgée, il pensait que leur différence d'âge était faible, de l'ordre de quatre années tout au plus. Il pensait qu'elle avait l'âge de sa sœur, proche de celui du monégasque.

Six ans.

Un océan les séparant.

Six ans.

Elle n'avait que dix-sept ans.

Et Pierre déglutit difficilement.

Elle aurait pu foutre en l'air toute sa carrière. Elle aurait pu lui prendre sa vie entière.

Et ça n'aurait eu aucun effet sur son cœur se brisant un peu plus à l'intérieur de lui.

Pierre ne peut plus la croire. Elle a trop de secrets qu'elle s'est gardée de dire. Ses pensées sont embrouillées tandis qu'elle souffle ses vingt petites bougies avec un grand sourire.

Difficile pour lui de savoir que c'est la première fois qu'elle ne souffle pas ses bougies en ayant cette envie de crever et que c'est en partie grâce à lui.

Pierre sait qu'il a été trop con. Il aurait dû faire attention à ne pas tomber sous ce visage d'ange. Il n'aurait jamais dû plier le genou devant cette fille parce qu'il est convaincu que tout n'est que mensonge, désormais.

Elle relève les yeux et effectue un petit sourire dans sa direction, Pierre sent son cœur s'arrêter.

Est-ce qu'elle l'aime comme il le fait ? Est-ce la vérité ?

Elle est sobre. Elle a tenu sa promesse, Pierre espère qu'elle ne commettra aucune maladresse au risque de lui piétiner le cœur.

Sera-t-elle capable de lui répéter ces trois petits mots ?

Et de guérir tous ces maux ou d'en créer de nouveaux.

Et de guérir tous ces maux ou d'en créer de nouveaux

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Trop hâte de poster le prochain chapitre omg.

DÉPENDANCE » Pierre Gasly ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant