César regardait distraitement sa cargaison clandestine affrétée sur le maudit navire de la marine locale la plus proche de son île. Avec son sourire sadique collé désagréablement aux lèvres sombres, il savourait béatement son œuvre destructrice. Des centaines de caisses remplit de smiles. Il remercia secrètement son génie incompris qui lui permettait aisément de s'enrichir sans cesse sur le dos de la guerre.À côté de lui, Monet vérifiait soigneusement les différents bons de commande avec une minutie exaspérante. Une erreur pourrait s'avérer leur être fatal.
- Shurororororororo !
Son rire bruyant fit grincer sinistrement des dents sa subalterne mortifiée par le froid ardent de l'île. Un énième caprice du brillant scientifique avait plongé brusquement cette partie-là inférieure de l'île un froid hivernal éternel. Quand il n'était encore qu'un scientifique à la solde du gouvernement, il avait conçu ingénieusement une arme chimique capable de dérégler une météo propice et de décimer toute une civilisation.
Ici, rien ne pousse et tout reste figer dans le manteau blanc de la neige, pas de bête sauvage, ni d'maudit insecte. Juste un vaste territoire blanc de végétation agonisante.
L'endroit idéal pour affréter des navires. À moins d'être lourdement équipée, il était impossible de respirer l'air pollué sans agoniser.
Quand ses clients, c'étaient plein de peu de dégâts que faisait sa toute nouvelle bombe de gaz, il avait buché pendant des heures avant de se décider à augmenter les métaux lourds de sa composition. Il avait créé une version incomplète, mais modernisée des chambres à gaz de la Seconde Guerre mondiale dans ces petites capsules hermétiques.
Monet se remémore les heures interminables de visionnage d'archive poussiéreuse, dans cette langue étrangère aux côtés de son supérieur revêche en quête incessante d'une nouvelle idée. Un frisson insurmontable d'horreur lui parcourt l'échine à ce souvenir austère, tandis que César se laisse aller dans son rire de savant-fou. Voilà six ans qu'elle vivait ce quotidien monotone, et l'inévitable dénouement ne laissait rien présager de bon.
La relation qu'elle entretenait avec le sinistre individu l'avait toujours révulsée. Bien qu'elle admirait son génie, ses immondices n'avait d'égale que son inhumanité. Un personnage abjecte qui servait les sombres de dessins de Joker. Elle se dégoûtait elle même de l'y aider. L'amour lui faisait faire des choses allant à l'encontre de sa morale déjà peu vertueuse de nature. Mais utiliser des enfants comme cobaye était au dessus de ses forces. Les voir agoniser dans des souffrances terribles lui rappelait son enfance misérable en foyer d'accueil.
Elle priait silencieusement pour que les petites qu'elle avait cachée dans la cale du navire s'en sorte indemne. Après avoir simulé leur mort, elle avait trainé leur corps emballée dans un sac mortuaire à travers toute l'île. Puis elle les avait entreposé dans derrière les barils de smile en prenant soin d'ajuster la pression de leur masque à oxygène. Elle leur avait glissé des indications dans la paume de leur main et elle espérait de tout cœur qu'ils se souviendront de tous ce qu'elle leur avait appris dans le dos de César.
- Allons bon Monet, pourquoi cette mine inquiète ?
Elle se fige sur place, pourquoi avait-elle la désagréable impression d'avoir été percée à jour ?
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Stay alive
FanfictionZoro est un lieutenant de la police criminelle de Log Town, une petite ville corrompue par le crime, chargé de mener l'enquête sur une série de meurtre. Il mettra les pieds dans un univers qui dépasse de loin ce à quoi il avait été préparé.