{Manipulation} Ayanokoji x oc [Tome 2] [Terminé]

Quel est ton nom ?

Ce bâtiment des visites que je connais si bien à présent. J'y suis, encore une fois. Je m'avance dans le couloir principal après avoir soufflé un bon coup.

Ce n'est pas une visite cette fois, mais un entretien. Je pousse la porte devant moi et entre, le visage neutre.

Mizaki : Bonjour, monsieur le directeur, Mme Chabashira.

Je hoche légèrement la tête en guise de salut et je m'assoie devant eux.

Directeur : Sachez qu'en vue de la complexité de la situation - que vous connaissez mieux que moi - je vous demanderai de taire toutes les informations sur la chambre blanche.

Mizaki : Je pourrais, en effet. Mais vous savez que mon silence vaut cher.

Directeur : Vous serez compensé avec la somme que vous souhaitez.

Je ris.

Mizaki : Monsieur... Sauf votre respect, comprenez que j'ai à disposition tout l'argent de cette école alors, si vous voulez bien trouver autre chose.

Directeur : Mais comment...?

Il sort sont téléphone et regarde son crédit, à zéro.

J'affiche un sourire narquois.

Mizaki : Ma supériorité vous surprend n'est-ce pas ?  Sachez que l'argent est la chose la plus convoité en ce monde, alors qu'il suffit d'un rien pour tout faire voler en éclat. Une... Anomalie du système.

Je lève les yeux vers les siens et je souris, presque avec pitié.

Mizaki : Maintenant il ne vous reste plus qu'une seule chose auquel vous tenez plus que tout.

Directeur : Non... ne touchez pas... à ma fille...

Mizaki : vous êtes perspicace Monsieur. Alors, je veux bien garder le silence. Mais en jouant en ma faveur côté à ce que je tiens aujourd'hui.

Directeur :Mais votre sœur... Que pourrais-je faire ? 

Je désigne ma bague.

Mizaki : Inscrire que je n'appartiens à personne. Même pas lui.

Je retire ma bague et la pause sur la table.

Mizaki : Je m'appelle Mizaki. Mizaki Ataru.

Chabashira : Le nom de ta mère...

Elle détourne les yeux mais je ne lui prête même pas un regard.

Directeur : C'est entendu. Votre silence contre votre liberté.

Il se lève et s'apprête à partir.

Mizaki : Oh, et au fait Monsieur.

Directeur : Oui ?

Mizaki : n'ayez pas de moment de faiblesse, vous en payerez les conséquences.

Directeur : Peut-être bien.

Sur ses mots, il sort, me laissant avec ma professeure.

Chabashira : Je ne m'excuserais pas car je sais que tu vas me rejeter. Mais saches quand même que si tu as besoin de moi...

Mizaki : Ça fait des années que j'avais besoin de toi. Mais tu n'a jamais répondu présent. J'ai donc appris à me débrouiller seule, que ça te plaise ou pas Sae.

Chabashira : Digne de ta mère cette phrase.

Mizaki : Au moins elle a été là elle.

Elle est triste mais elle pense que je lui en veut. C'est assez ironique. Elle n'est qu'un pion de plus ou de moins.