libération

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Deux longues années passèrent. J'étudiais, je me battais pour ma vie, je tuait quand on me le demandait. Pleurer m'étais devenu impossible. Trop de larmes avaient coulé. Trop de sang avait coulé.

Mon corps étais couvert de bleus et de cicatrices. J'allais au collège. J'étais violemment harcelée pas Ryuuen. Je le laissait faire, la vengeance viendrai assez tôt. Jusqu'à cette fameuse nuit en quatrième.

Il m'a fait le mal que mon père m'avait fait. C'est là que je compris : Ces actions faisait partie de l'être humain. Ce n'était pas seulement lui. Une fois rentré au centre, je me suis enfermé dans ma chambre pendant des jours en refusant de manger et je tuait tout le personnel qui osait m'approcher.

Je me réveillait cependant un jours avec un écran dans ma chambre qui affichait les caméras de surveillance des activités données au garçon de la photo. Ayanokoji Kiyotaka. Je savais. Attendre. Il fallait juste attendre. Il était ma porte de sortie.

J'irai au lycée et je le retrouverais.

[Fin flash back]

Ayanokoji : Eh bien... Je vois que ton parcours a été tout sauf facile. Mais tu t'en ai sortie, la preuve en est.

Mizaki : Quoi qu'il en soit... tu sais maintenant tout.

Ayanokoji : Donc tu as un objectif de vengeance n'est-ce pas ?

Mizaki : Plus besoin.

Je montre mon téléphone à Koji. Au informations, une dizaine de chercheurs morts par balles dont mon géniteur et mon tuteur. D'après l'article, le crime a été tellement bien réalisé que le tueur c'est volatilisé.

Ayanokoji  : Alors elle l'a fait. C'est terminé.

Je le prends dans mes bras. Il me rendit mon étreinte, me serrant contre son cœur. Il avait compris.

Mizaki : Elle l'a fait. C'est terminé.

Ayanokoji  : Tu es libre à présent. Tu va la rejoindre n'est-ce pas ?

Je fait un geste timide de la tête.

Mizaki : Mizaki va disparaître. Une bonne fois pour toutes. 

Je sort le vieux poignard.

Mizaki : J'aimerais que ce soit toi. S'il te plaît.

Il pris le poignard avec un bout de tissu, sans la moindre hésitation et me le planta dans le ventre. Je souris.

Mizaki  : Merci. Et adieu. Je t'ai vraiment aimé, Ayanokoji.

Le pompiers arrivèrent peu après. Mais ma décision était prise. J'avais décidé de disparaître. Comme elle. J'étais libre de le faire à présent.

Une unique dernière larme coula sur ma joue.

On déplora ma mort dès le lendemain. Pour de vrai cette fois. Mizaki Ataru étais vraiment décédé ce jour-là.

[Pdv Ayanokoji]

Personne de la classe n'y était vraiment préparé. On le savais pourtant, que ça finirais comme ça. Le lendemain de sa disparition, sous la demande de madame Chabashira, nous fîmes comme si elle n'avait jamais existé. Vous connaissez d'ailleurs mon histoire sans elle n'est-ce pas ?

Alors je vous poserai la question une dernière fois : Les hommes sont ils tous égaux ?

Non, bien sûr.

Mais elle l'a été. Elle a fini par être mon égale.

Je reçoit une notification d'un numéro inconnu, avec comme objet une photo de la statue de la liberté, et à côté une mère et sa fille. Je ne les connaissais absolument pas et leur visage ne me dis rien.

Seul les yeux de la fille, reconnaissables entre mille.

Un sourire étira mes lèvres.


Moi aussi je t'ai aimé, Mizaki.





Fin.


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C'est la fin de cette fan fiction. J'espère que ça vous aura plus. J'avoue avoir pleuré en écrivant ses derniers chapitres.

On a vraiment eu des hauts et des bas dans cette histoire !  Mizaki va me manquer.

En tout cas un grand merci à vous tous pour votre soutien, votes et commentaires.

A bientôt pour une nouvelle histoire.

Morgane sano

{Manipulation} Ayanokoji x oc [Tome 2] [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant