Retrouvailles

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Le lendemain, je fis mon grand retour. Au milieu des lueurs de les regards, les sourires, les pleurs pour certains.

Je me sentais détendue. Être seule ne me réussi peut-être pas autant que je le pensais, finalement.

Bien sur, toutes les bases fondant cette affection que les autres ont pour moi sont factices; Ils ne me connaissent pas réellement.

Mais peu importe, je voulais me détendre et apprécier le moment présent, que je su le faire autrefois.

Mais qu'en est-il du présent, lui bien réel ?  Je ne saurais l'exprimer.

Et pourtant ce présent, si mystérieux et sombre soit-il, est éclairé d'une faible lueur.

Ma lueur.

Ou plutôt la sienne.

Il a beau avoir un cœur plus sombre que la réalité, il m'éclaire d'une certaine manière.

Je suis dans ma chambre, après cette journée de retrouvailles. Je crois que celle ayant le plus pleuré est Mme Chabashira.

Elle s'en veut énormément, j'en ai conscience.

Le mieux, c'est la tête de Ryuuen, qui pense que tout cela est sa faute. Il avait l'air de culpabiliser à un point phénoménal.

La classe a à peine posé des questions, que je l'avais prévu.

Mes cours reprennent demain, et les points ont été restitués à la classe.

Quelque chose à cependant attiré mon attention.

Ou plutôt quelqu'un.

Arisu.

Elle n'était même pas surprise de me revoir et m'a dit en me voyant :

"Oh, Mizaki ! Ravie de te revoir enfin. J'espère que tu a apprécié la visite chez... *rire* non rien. Bon retour parmi l'élite."

Je me suis gardée de répondre quoi que ce soit et ai simplement souris.

Cette fille, comment dire...

Elle me fascine, d'une certaine façon.

Son résonnement est très approfondit et sa manière de raisonner est vraiment intéressante.

Mais, peu importe. Elle deviendra un pion. Un pion de taille, mais manipulable. Un atout majeur.

Je me lève de ma chaise de bureau pour aller me doucher et en ressort une trentaine de minutes après.

Je trouve comme par hasard Ayanokoji allongé sur mon lit, fixant le plafond.

Ayanokoji : T'es lente tu sais.

Mizaki : Toujours aussi aimable à ce que je vois.

Je viens m'allonger sur le lit à côté de lui puis éteint la lampe de chevet.

Ayanokoji : On ne voit plus rien.

Mizaki : Nannnn ? Tu crois ?

Ayanokoji : Je ne comprends pas pourquoi tu éteint.

Mizaki : Je. Veux. Dormir.

Ayanokoji : Oui et ? Je t'ai pas demandé ton avis.

Il rallume la lumière.

Mizaki : T'es sérieux là ? Dormir ? Tu connais le concept ?

Ayanokoji : Une fois que tu connaîtra tout ça en détail, tu pourras.

Mizaki : Pfff ouais. Montre.

Il sort un carnet complet de plus de 580 pages avec tout ce que j'ai manqué.

{Manipulation} Ayanokoji x oc [Tome 2] [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant