{Manipulation} Ayanokoji x oc [Tome 2] [Terminé]

trahison

Je fixe la dague. Encore et encore. Depuis sûrement des heures. Je la prend dans mes mains bien qu'elle soit un peu lourde, et remarque une photo jointe.

Un jeune garçon, d'à peut près mon âge, y était représenté. Seul dans une grande pièce blanche. Je sais directement qui il est. Le garçon qui est "comme moi". Ce sont les seuls mots qui peuvent s'associer à lui.

Je regarde la caméra au dessu de moi, puis sert l'arme plus fort dans ma main et me lève. Je lance alors la photo et lance le couteau, la photo se retrouvant logé dans le mur,  la dague entre les deux yeux du garçon.

Ce geste à l'air de les satisfaire vu que la porte s'ouvre sur un infermer.

Infirmier : Bon au moins je n'ai pas de risque en t'approchant comme la dague est dans le mur. C'est rassurant ahah.

Il eu à peine le temps de finir sa phrase qu'il gisait déjà au sol, grâce a un seul coup de pied bien placé puis un poing en pleine tête. Je décroche la dague et la lui loge dans le cœur.

Son sang s'écoule sur le sol et  il me regarde, cherchant une trace d'horreur sur mon visage en vue de ce que je venais de faire. Mais rien. J'avais décidé de prendre exemple sur lui.

Mizaki : Son nom. Quel est son nom ?

Infirmier  : Ay... Ayanokoji Kiyotaka...

J'essuie mon arme sur une partie non souillé de sa blouse et quitte ma cellule.
Je sens, à travers les caméras, et regards et sourires qui me sont adressés.

Je sais qu'ils m'ont mentis. Ils ont besoin de moi. A partir d'aujourd'hui, j'étais la machine à tuer qu'ils voulaient faire de moi.

Un unique sourire se dessine sur mes lèvres, le sourire effrayant que personne ne veut voir de sa vie ; et pourtant.

Je fixe à travers la caméra se que je soupsonne être les yeux des mes "experimentateur" et prononce de manière la plus distinctive possible :

Mizaki : Dépêchez-vous.

Je part en courant, consciente du peu de temps dont je dispose. Les longs couloirs gris et sombres partent dans tout les sens, et je prends celui qui m'a l'air le plus désert. 

J'entre dans une des salles, et elle est remplie de cages de rats pour les expérimentations.

Mizaki : Oh... vous êtes comme moi...

Je sort cependant de la pièce, cherchant eau et nourriture dans cet endroit de malheur. Après tout ce temps sans presque rien manger, ça deviens vital. J'ai faim au point d'en avoir envie de vomir, et j'ai la bouche très sèche, de plus j'ai énormément pleuré ce qui n'aide pas.

Une des salles un peu plus loin est heureusement un réfectoire, rempli de pains et de fruits. J'approche mes lèvre d'une poire, mais m'arrête net.

Je me dirige vers la salle de tout à l'heure, et donne un morceau à un des rat, qui tombe dans le sommeil un instant plus tard.

Mizaki : Quelle idiote... j'ai failli me faire avoir...

Je ne tiens plus debout. Je regarde l'horloge dans la pièce : 23h30. Je me réfugie dans un coins de la pièce dans un petit placard, m'y enferme, et mange en vitesse. Le sommeil me gagne presque immédiatement...

Quand je me réveille, je vois avec soulagement que je suis toujours au même endroit. Je sort, ayant moins faim, et regarde l'heure : minuit 25.

Tuteur : Bravo mizaki. Maintenant nous connaissons les effets de ce sédatif sur l'humain, comme c'est gentil de ta part.

Mes jambes flageolent. Il viens alors mattraper le menton.

Tuteur : Lâche.

Sans que je puisse faire quoi que soit, je lâche le poignard et me fige de peur.

Tuteur : A genoux.

Mon corps obéit seul.

Tuteur : Le sérum marche. Elle est totalement sous son emprise.

Infirmier : Bien monsieur. Nous allons continuer sa production.

Tuteur : Toi pas bougé.

Il tiens toujours mon menton aussi fermement et ne peut désobéir. Il sourit.

Tuteur : Bien mainte.....

J'attrape le poignard et lui coupe la main puis je plante l'infirmer dans le dos qui nous c'était tourné pour partir.
J'éclate d'un rire incontrôlable. Je veut tuer celui qui m'a fait tant de mal. Mais avant de pouvoir bouger on me pique la nuque avec une seringue et je retombe dans les pommes.

A mon réveil, je suis attachée et c'est mon géniteur qui est devant moi. Je regarde les caméras, qui sont étonnement éteintes.

Géniteur : tu as déjà remarqué ?  Je vais pouvoir faire ce que je veut de toi !

Il tombe alors dans les vapes et mes liens se détachent. Je vois alors renter l'infirmier que j'ai planté dans le laboratoire, les mains en l'air et soigné.

Infirmier : Je ne te veux pas de mal. Je viens discuter.

J'avance doucement, méfiante.

Infirmier : Tu n'as pas les pupilles dilatés, tu n'est plus sous influence. C'est moi qui t'ai incité à me planter et à couper la main du chef.

Mizaki : Je me disais bien que c'était étrange que j'arrive à y contrer.  Mais pourquoi ?

Infirmier : J'ai signé pour faire des tests sur des rats, pas des gosses.

Mizaki : Menteur.

Infirmier : Hein ?

Mizaki : Tu es un menteur.

Infirmier : Non, la preuve je t'ai sauvé.

Mizaki : Oui mais tu travaille pour ceux qui créent l'autre enfant.

Infirmier : Tu es perspicace. Peut importe. Viens avec moi...

Mizaki  : Vous voulez me faire échouer. Vous voulez que je ne sois plus une concurrence. Vous allez vous débarrasser de moi. C'est logique.

Il se fige puis commence à s'énerver.

Infirmier : Tais toi sale mioche ! Tu as parfaitement raison et tu va crever !

Mizaki : Je vous l'avais dit, Dis-je assez fort, Et toi, saches que j'obtiens toujours ce que je veux.

Mon tuteur entre et capture le gars.

Tuteur : Tu avais raison. Marché conclu, tu ira au collège après ta formation en échange du traître.

Mizaki : Échec et maths...

Infirmier : Non attendez ! Je... je... non...

Il prend une balle dans la tête.

Mizaki : Pff. Il sert à rien votre sérum. Et disons que votre main étais un dédommagement.

Tuteur : Tu t'en sort pour cette fois. Retourne en cellule.

Mizaki : A la prochaine...

Tuteur : Au fait, ton géniteur, il est mort ? Parce que l'infirmer ce matin c'était déjà trop alors maintenant lui...

Il le montre du doigt.

Mizaki : Malheureusement nan, je tiens a ma future liberté. Mais ce n'est que partie remise. Cela compte pour vous.

Je tourne les talons et rejoins ma cellule, contente d'avoir réussi ma "mission" avec brio.

DOSSIER

PRÉNOM : mizaki

NOM : Sanemia

AGE : 10 ans

MORT : 1

CLASSÉ  : TOP SECRET