*Ceci est une fanfiction sur la comédie musicale 1789 Les Amants De La Bastille et ne raconte en rien la vraie intrigue de la comédie musicale. Certaines parties en sont largement inspirées*
Un jeune homme, paysan, était allongé sur un banc près du Palais Royal. Paris était devenue dangereuse à cause des fréquentes émeutes et nouvelles idées révolutionnaires. Ce jeune paysan, vêtu d'une maigre veste, grelottait dans le froid des rues. Il entendit se rapprocher des éclats de voix. Il feignit de dormir, mais n'y parvint pas longtemps à cause d'une dispute à quelques mètres de lui. Il se leva nonchalamment et devisagea les responsables.
«Hé ! La bourgeoise, allez faire ça ailleurs ! J'essaie de dormir !»
L'homme qui accompagnait la "bourgeoise" s'énerva contre le paysan.
«On ne parle pas ainsi à une dame de qualité !
-De qualité ? s'insurgea le paysan, laissez moi rire !»Avant que l'homme ne pût répliquer, une jeune femme noble intervint, entendant soudainement des bruits de pas approcher.
«Partez ! Vous ne pouvez rester là..., Majesté...»
L'homme et la femme s'en allèrent, laissant les deux jeunes gens face à face. La jeune noble se rapprocha du paysan. Il était tout proche.
«Je suis désolée», s'excusa-t-elle avant de feindre, à l'arrivée de trois hommes, que le jeune homme l'avait agressée.
Des trois hommes, le plus petit se rapprocha de la jeune noble, qui s'était déjà écartée du paysan.
«Mademoiselle Olympe ?
-Ah..., Monsieur Ramard...
-Que faites-vous ici, en plein Paris, à une heure pareille ?
-Eh bien..., nous rentrions de dîner, mes amies et moi, quand cet homme,... cet homme nous a agressé !» s'exclama-t-elle en pointant le paysan du doigtLe dit Ramard ordonna aux deux autres hommes de fouiller le paysan. Ils sortirent de sa veste un pamphlet révolutionnaire. La jeune noble, Olympe, se sentait mal pour le paysan qui, par sa faute, allait se retrouver à la Bastille. Les deux hommes emmenèrent le paysan tandis que Ramard resta avec Olympe.
«Laissez moi vous remercier, mademoiselle, pour cette prise de choix. Le lieutenant de la Bastille, votre père, vous en sera assurément reconnaissant.
-Il n'y a pas besoin...»Ramard s'en alla à son tour et Olympe regagna Versailles et son service auprès des princes. Elle était en effet la gouvernante des enfants du roi. Son jour de repos étant le lendemain elle se rendit à la Bastille afin d'obtenir la libération du jeune paysan.
La porte du bureau de son père était entr'ouverte et Olympe s'apprêtait à rentrer quand elle entendit une autre voix que celle de son père dans la pièce. La jeune femme colla son oreille contre la porte et écouta la conversation. Une grimace de dégoût se forma sur son visage quand elle reconnut l'autre voix : Lazare de Peyrolles.
«Vous savez que j'ai raison, Du Puget. Je suis un très bon parti et votre fille ne pourra être plus heureuse avec un autre que moi.
-Jamais ma fille n'acceptera de devenir votre épouse, De Peyrolles. Cessez d'insister.
-Je ne vous demande pas la main de votre fille. Je vous annonce que je vais l'épouser. Vous finirez par convenir, tout comme moi, que c'est ce qui va arriver.
-Allez vous en, monsieur le comte.
-Nous nous reverrons, Du Puget.»Olympe s'écarta de la porte et fit mine d'arriver devant le bureau quand le comte en sortit.
«Mademoiselle Olympe, toujours aussi ravissante.
-Monsieur le comte.»La jeune femme fit la révérence et entra dans le bureau sans un regard pour Peyrolles. Le lieutenant de la Bastille parut surpris de voir sa fille.
«Olympe, que fais-tu ici ?
-Père, il faut que vous libériez ce jeune paysan qui est arrivé hier soir. Un révolutionnaire.
-Un révolutionnaire ?... Ronan ? Je ne peux pas faire cela, Olympe !
-Alors il s'appelle Ronan ?... Mais Père ! C'est important. S'il vous plaît ! Il a vu la... reine hier, au Palais Royal. Le comte d'Artois, ses... ses mouchards, ils vont...
-Olympe calme toi. Je ne comprends rien. Explique moi.
-Je ne peux pas, Père. Ne m'en veuillez pas.»Elle saisit les clefs posées sur le bureau et se mit à courir en tenant sa jupe d'une main. Elle déambula dans le dédale de couloirs de la prison, regardant derrière la maigre ouverture des portes afin de reconnaître ce paysan. Arrivée dans un couloir elle aperçut le visage du jeune homme à travers les barreaux.
«Encore vous ! s'insurgea le paysan
-Je viens vous libérer, monsieur le révolutionnaire, déclara Olympe avec une pointe de mépris dans la voix tout en ouvrant la porte de la cellule
-Je refuse ! Je suis un prisonnier politique !
-Ne soyez pas si borné ! Suivez-moi !» cria-t-elle en lui attrapant le poignetRonan se dégagea d'un geste brusque. Olympe agacée, lui saisit de nouveau le poignet et l'entraîna à l'extérieur par des couloirs sous terrain. Une fois sortis, Olympe giffla Ronan.
«Pour avoir refusé que je vous aide.»
Le jeune paysan porta la main à sa joue et regarda avec défiance la jeune noble.
«Pourquoi teniez-vous tant à m'aider ? C'est à cause de vous si je me suis retrouvé dans une telle situation.
-Je le sais, et je m'en excuse. C'est pour cela que je suis venue...
-Vous vous sentiez coupable ? C'est bien la première fois que je vois un bourgeois avec des remords.
-Je me moque de ce que vous pensez. Mais j'imaginais que vous me seriez un peu reconnaissant.
-Reconnaissant ? cracha le paysan
-Bien, monsieur le révolutionnaire, je me dois de vous laisser.»Olympe se retourna furieusement dans un froissement de jupes et commença à s'éloigner. Elle était presque hors de la vue de Ronan quand ce dernier lui cria.
«Je ne sais même pas comment vous vous appelez ! Si je dois vous être reconnaissant, j'aimerais au moins connaître votre nom ! Je suis Ronan...
-Je sais qui vous êtes, Ronan le Révolutionnaire.»Sur ce, la jeune femme tourna les talons et disparut. Sans qu'elle puisse le voir, Ronan se mit à sourire bêtement à ses dernières paroles.
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*J'espère que cela vous a plu. C'est la première fois que je publie sur Wattpad et surtout que j'écris une fanfiction. N'hésitez pas à me donner votre avis, ainsi que des conseils d'écriture.*
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La Guerre Pour Se Plaire
FanfictionRonan est un paysan et un révolutionnaire. Olympe est une noble au service des princes. Ils n'ont rien en commun et pourtant leur amour est si évident. Mais dans l'an difficile qu'est l'an 1789, ils devront faire face à bien des tourments pour vivre...