afin d'écrire un bref contexte : je suis fou amoureux de quelqu'un, et cette personne est déjà prise. je l'ai invitée à deux reprises, elle et ma meilleure amie, chez moi, dont une fois à dormir. le premier texte était le soir même, après avoir fêté mon anniversaire. je m'excuse pour le non sérieux de mon premier texte, je l'ai écrit en étant d'humeur joyeuse et en ne prévoyant pas de le publier. le deuxième est plus travaillé.
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Maladif stress brûlant chaque partie de mon estomac, commençant à pourrir le début de cette après-midi si convoitée par mes semblables. Suis-je en train de ruiner ma propre fête ? Il est clair que cette fête n'est pas qu'externe, je suis terrorisé à l'idée de les ennuyer. Le rideau de ma fenêtre faisait des vas-et-viens, dansant au rythme de mes frénétiques mouvements. Je voulais que Margot arrive en première, car elle aurait retiré un morceau de mon stress. Margot est la sérénité, la douceur cachée parmi la brûlure de son propre cœur. Elle m'apaise de sa présence, à l'inverse du prochain personnage de ce souvenir. Pierre est le feu de ma glace si je puisse me permettre, tandis que Margot est la glace de mon eau. Cet intéressant mélange allait perturber ma tranquillité habituelle et bousculer le cours de notre après-midi.
Je me souviendrais toujours du 29 octobre comme d'un jour de repos, malgré son début sur les chapeaux de roues. Mes pensées vont à la vitesse d'une Formule 1 et font véhiculer mon appréhension dans tout mon corps. Je risque de succomber au charme de la mort si personne ne me sauve dans les plus brefs délais. Cependant ma sauveuse arrive à temps, et je lui explique que j'ai dévoilé mon plus grand secret à Pierre deux jours plus tôt (le fait que je l'aimais depuis 1 an, et qu'en théorie c'était fini maintenant) et que désormais plus rien ne me pèse, ou presque. Elle est ravie pour moi, nous nous sourions et descendons pour attendre l'énergumène perdu dans mon village. Je sais qu'elle détecte mon état second, je suis ailleurs, perdu sur la piste de course de mon esprit. Tout va trop vite, si vite que nous sommes déjà à trois dans la chambre. Mon chien sert d'attraction, d'échappatoire à mon manque de conversation. Je me sentais comme le pire humain sur terre. Ils doivent être déçus. J'essaie de les distraire, de les ramener à des objets de ma chambre qui puissent engager une conversation. Ils se battent, et cela me permet de souffler un peu. Je me mets la pression, et tel un soda je risque d'exploser.
Je ne savais pas s'ils avaient remarqué à quel point mon stress était à son apogée, mais je sais que Pierre en avait remarqué une bride ; il faut dire que mon cargo n'était pas la chose la plus discrète à faire danser avec ma jambe. Nous mangeons et maquillons ce qui ressemble désormais à un ange. Je fonds, mon être s'envole peu à peu vers les cieux. Margot à l'air de faire de même, et je me sens moins con désormais. J'ai peur de le complimenter, j'ai peur qu'il le prenne mal après ma déclaration deux jours avant, mais putain qu'il était beau. Je ne lui en aurais même pas voulu s'il avait tâché Neige de maquillage. Ni même s'il m'aurait tâché moi, puisqu'après tout il m'a déjà tâché, touché en plein cœur je succombe. Nous jouons, et je ne sens plus le stress, je suis reposé. Je commence à me lâcher également, même si je ne le serais jamais à 100%. Je ne serais jamais honnête à 100% avec quiconque, et je ne sais même pas pourquoi. Peut-être parce que je suis trop complexe, et que je ne suis pas un cadeau des cieux. J'en connais un qui l'est pourtant.
Je pourrais écrire plusieurs pages entières à le louer s'il ne trouvait pas cela étrange, et je vais d'ailleurs le lui demander. J'ai besoin d'extérioriser ce que j'ai ressenti ce jour où j'ai fermement cru en la pensée d'un « ange tombé du ciel ». Je n'ai pas osé le dire, mais ses regards en coin me faisaient effet aussi, et j'étais un peu jaloux de ne pas en avoir eu les frais. Je n'ose rien dire pour la énième fois depuis ma naissance. Mais putain qu'il était beau. Il m'a donné envie de faire de même, de réessayer de maquiller mes yeux, même si cela n'est que d'un trait noir. Je rêve de réessayer mais j'ai peur de me faire moquer à nouveau. Mes résultats n'ont jamais été concluants, et ma sœur a cassé mon précieux outil d'e-girl. Je n'abandonnerais pas là, pas après avoir vu une telle entité aussi bien le porter. Je n'ose jamais le complimenter, mais j'ai pensé du bien de lui depuis notre rencontre, dès le premier jour. Il était le top 1 de la classe dès l'instant où mes yeux se sont posés sur lui, quand j'eu enfin le courage de regarder qui était dans ma classe. Je me souviens qu'à l'époque j'étais terrifié et fasciné d'être à côté de lui en physique, et cela me pince le cœur qu'il ne s'en souvienne pas. Il a toujours été le plus beau à mes yeux, et m'a éternellement fait questionner mon amour pour mon ex copain, ce depuis nos premières paroles échangées.
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- freaking hopeless romantic.
Poetryramassis de choses que j'ai dites ou écrites qui font mal. merci à ysandre de m'avoir motivé à poster tout ça <3