Wish you were here - Drago x Reader

Chapitre 7

 « - Mon père va faire tuer cet horrible chose qui m'a blessé. »

La voix de Malefoy attire mon attention. Ou plutôt, ce qu'il a dit. Je m'approche de lui et de son groupe avant de demander :

« - De quoi tu parles ?

- De cet immonde hippogriffe, bien sûr ! Le conseil a décidé de sa mise à mort ! »

Je frémis et le fusille du regard. Je réplique sèchement :

« - La seule créature qui est immonde et horrible ici, c'est toi, Malefoy. Buck ne t'a rien fait !

- Rien fait ?! Il m'a blessé !

- C'était une pauvre égratignure ! Sérieux, t'es une chochotte !

- Que viens-tu de dire ?! »

Le volume sonore devient de plus en plus fort et la tension monte. Finalement, le blond lâche :

« - Oh, je comprends. Cet hippogriffe était ton seul ami, c'est ça ? Pauvre [T/N] ! Elle ne passe son temps qu'avec de répugnantes créatures sauv... »

Ma main claque sa joue avec force, résonnant dans la pièce. Malefoy me regarde avec des yeux d'ahuris. Je tourne les talons et pars, contenant du mieux que je peux ma colère. Le blond me crie :

« - Tu vas le regretter ! Je te le ferais payer !

- C'est ça ! Répliquais-je, T'as qu'à aller voir ton père et lui demander de me mettre à mort ! C'est si facile pour toi, de pourrir la vie des autres ! »

Je me mets finalement à courir à l'extérieur, me précipitant vers l'enclos de Buck. Lorsqu'il me voit, il me salut. Mais je ne réponds pas et le prends dans mes bras. J'essaie de me calmer, en vain. Hagrid arrive quelques minutes plus tard, me trouvant assise à côté de l'hippogriffe. Il nous rejoint et soupire :

« - Tu es au courant ?

- Oui... »

Je murmure :

« - C'est injuste...

- Eh oui. Le monde est injuste. Crois moi, j'en sais quelque chose. Mais parfois, cela réserve de bonne surprise. »

Je me tourne vers lui et fronce les sourcils. Il sourit tristement et enchaîne :

« - Si le monde avait été totalement juste, je ne serais peut-être pas le gardien des clefs et des lieux de Poudlard. Et je n'aurais pas été promu professeur non plus. Je n'aurais pas rencontré tous ces jeunes sorciers absolument fabuleux. Alors, au final, peut-être que c'est mieux ainsi. On ne sait jamais ce que la vie nous réserve, n'est-ce pas ? »

J'esquisse un sourire et hoche la tête. Je me redresse et salut Hagrid et Buck avant de partir vers ma salle de classe.

***

C'est le jour de l'exécution de Buck... Je suis actuellement dans la cabane, discutant avec Hagrid. Harry et ses amis arrivent soudainement. Bien évidemment, le regard haineux du roux ne laisse pas de doute sur ce que l'on attend de moi :

« - Je... Je pense que je vais y aller.

- Déjà ? s'étonne Hagrid, Tu ne veux pas rester un peu plus ? »

Je fuis son regard. Bien sûr que j'aimerais rester, mais... Hermione m'offre un sourire rassurant et m'assure :

« - Tu peux rester avec nous si tu veux. »

J'accepte avec soulagement. Je regarde silencieusement Buck par la fenêtre tandis que les autres discutent de chose et d'autre. Soudain, une pierre casse un vase. Un autre atterrit sur la tête de Harry. Nous remarquons alors que l'exécuteur, accompagné d'un ministre de la magie et de Dumbledore, arrive. Avec le trio, nous sortons et nous éloignons de la cabane. Nous assistons de loin à l'exécution. Je ferme les yeux avant que la hache ne tombe et tressaille. C'est horrible. Lorsque j'ouvre les yeux, je vois les trois amis pleurer sur le sort de Buck. C'est peut-être le moment pour moi de m'éclipser... C'est ce que je comptais faire jusqu'à ce que le rat de Ron s'enfuit. Sans savoir pourquoi, je les suis. Le reste se passe en un éclair. Ron rattrape son rat. Il se fait lui-même attraper par un genre de chien. Il tombe dans le saule cogneur. On essaie de le rattraper. On rate. Le saule cogneur nous attrape. On tombe. Puis on atterrit dans la maison la plus hanté de Londres. On retrouve Ron. On se fait encercler par Sirius Black et le professeur Lupin. Le professeur Rogues arrive. Il me remarque et semble ne pas approuver ma présence ici. Il se fait éjecter par Harry. Le rat de Ron se transforme en un être absolument abominable. Sirius et Lupin le coincent. Harry demande à ce qu'il soit amené aux détraqueurs. On retourne à Poudlard. Voilà la situation actuelle. Harry discute avec Sirius. C'est le moment pour moi de m'éclipser, ce que j'aurais dû faire bien avant... Mais Sirius me retient, et fronce les sourcils :

« - Tu es une [T/N], n'est-ce pas ?

- Euh... Oui, mais comment... ?

- Comment ? Voyons ! Je connais tes parents ! Enfin, plus ton père, puisque ta mère était à Beauxbâtons. Enfin, bref. Comment vont-ils ?

- Qui ça ?

- Eh bien ! Tes parents !

- Ils sont morts. »

Un lourd silence s'abat. Sirius répète doucement :

« - Ils sont morts ? Mais... Comment est-ce possible ?

- Ils ont été tués. Annonce Lupin, Et ils ont été suspecté de collaboration avec Tu Sais Qui.

- Comment ?! s'exclame Sirius, Jamais il n'aurait fait ça ! C'était un homme droit, sympathique et ami de toujours de Lili et James ! Même Severus l'appréciait, ce qui n'est pas peu dire ! Comment un tel homme, si appréciable, pourrait être à la botte de la plus horrible des personnes !

- Vous voulez dire que vous ne croyez pas que mes parents soient des traîtres ? Demandais-je avec surprise

- Écoute moi bien, répond le parrain de Harry, Ne doute jamais du fait que tes parents sont des bonnes personnes. Ils font partie des sorciers les plus extraordinaires et les plus adorables que le monde ait connu. Si il y a une chose en laquelle tu peux croire, ce sont eux. »

Je retiens de peu mes larmes, émue et soulagée de voir que je n'avais pas tort, que mes parents sont des gens bien et que des personnes croient en eux. Je souris et le remercie avant de partir en direction de Poudlard. Mais j'entends soudainement des cris. J'hésite puis, dans un élan suicidaire, retourne sur mes pas en courant. Je me retrouve alors face au professeur Rogue qui semble furieux. Il y a aussi Ron et Hermione. Mais aucune trace de Lupin, Sirius, Pettegrow et Harry... Le professeur Rogue me renvoie aussi sec dans l'école, me menaçant des pires punitions si je ne rentre pas immédiatement. Je repars donc une troisième fois sur le sentier, dépitée.