Chapitre 14

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 Je lâche un long soupire tandis que Blaise éclate de rire. Depuis que j'ai nourris mon hibou lors du petit déjeuner, il revient tous les jours... sans lettre. Il se pose sur mon épaule et frotte sa tête contre la mienne jusqu'à ce que j'accepte de lui donner à manger... Le phénomène a intrigué Blaise, qui m'a alors demander pourquoi mon hibou revient tous les jours avec les griffes vides. Et maintenant, il attend avec impatience chaque jour l'heure du courrier...

« - C'est vraiment intelligent les hiboux ! Dit-il en riant

- Un peu trop à mon goût...

- Oh, dis pas ça [T/P] ! Vois comme ton hibou t'aime !

- Il aime ma bouffe, oui ! »

Blaise pouffe et continue de me charrier. Je finis par rire avec lui. Malefoy grommelle soudain :

« - Vous pouvez pas la fermer ? J'aimerais manger dans le calme.

- Ce que tu peux être grognon... dis-je dans un soupire

- Je ne suis pas ''grognon''. Je voudrais juste manger tranquille.

- On rigolait juste, se défend Blaise

- Mais bien sûr. Tu la dévores des yeux mais tu rigolais juste. »

On échange un regard surpris avec Blaise puis celui-ci se risque à demander :

« - Tu es jaloux du fait que je parles avec [T/P] ? »

Malefoy explose alors :

« - Mais qu'est-ce que tu vas croire ?! J'en ai rien à foutre de cette pauvre fille au sang impur ! Qu'elle aille donc avec l'un de ses nombreux prétendants ! Ça me fera des vacances ! »

Je grimace. Ce qu'il peut être désagréable ! Mais bon, autant le prendre avec humour :

« - Ben dit donc, Blaise ! T'as une sacrée touche ! Malefoy est visiblement dingue de toi. Je vous laisse en tête à tête, les amoureux. (je dis plus bas, pour que seul le blond l'entende) Je vais m'occuper de mes prétendants. »

Je sors ensuite du réfectoire et marche au hasard dans les couloirs.

***

Le soir de Noël. En général, je le passe à Poudlard ou chez moi. Mais cette année, me voilà chez les Weasley... L'ambiance est un peu tendue avec Ron, comme toujours. Heureusement, Fred et George sont beaucoup plus sympathique. J'entends soudain la porte s'ouvrir. Lupin entre avec un grand sourire. Lorsque nos regards se croisent, il ouvre les bras. Quoi ? Il veut que je lui fasse un câlin ? Je m'approche de lui, hésitante. Il me prend soudainement dans ses bras. C'est étonnement réconfortant. Je lâche un petit soupire, ce qui le fait rire. Il me demande :

« - Comment vas-tu, ma grande ? »

Je me détache soudainement de lui, frappée par des souvenirs. Je le fixe un long moment, ce qui semble l'étonner, puis murmure sans conviction :

« - O-Oncle Remus ? »

Un large sourire fend son visage. Il dit, plus heureux que jamais :

« - Je ne savais pas si tu finirais par te souvenir de moi ! Il faut dire que tu étais petite à l'époque ! »

Je souris à mon tour, émue par les souvenirs. Dire que c'était Oncle Remus et que je ne l'avais pas reconnu ! Il passait souvent à la maison boire un café. Parfois, il me gardait le temps que mes parents aillent faire quatre courses. Puis, au fil du temps, il venait de moins en moins souvent, pour finir par ne plus revenir. Le retrouver comme ça, des années plus tard, c'est... magique. Harry demande soudainement à lui parler. Je les laisse donc et me dirige vers Fred et George, qui cherchent une nouvelle farce à réaliser. Je les écoute m'expliquer leur plan, ce qui est hilarant. Remus annonce soudain qu'il va devoir partir. Je le prends dans mes bras et murmure :

Wish you were here - Drago x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant