Retour en France

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Bonjour tout le monde !

Finalement, l'été n'aura pas été de tout repos et je n'ai finalement pas écrit énormément... Avec la fin du manga qui approche, je me dis qu'il est enfin temps de reprendre, pour continuer à faire vivre les personnages.

Merci à ceux qui me suivent encore, et bonne lecture !

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Il avançait, les mains dans les poches, sans même se retourner pour s'assurer qu'elle allait bien. Les souvenirs de la veille tourbillonnaient dans son esprit. Il avait fait confiance à Hakkai, comme il l'avait toujours fait, et encore plus depuis la disparition de Draken. Mais il ne pensait pas que son ami ferait sauter les parties intimes d'un mec. Il pressa alors le pas, sans vraiment savoir ce qu'il allait faire une fois arrivé à l'hôpital.

Après s'être rapidement engouffré dans une rame de métro, quelques regards se posèrent sur lui. Mal à l'aise, il sortit son portable pour faire mine de pianoter dessus.

« C'est lui non ?

Oui, c'est Mitsuya Takashi. Elle a vraiment de la chance. »

Deux lycéennes le pointaient du doigts et chuchotaient, pas assez discrètement, à son sujet. Il ne savait pas de quoi les deux amies parlaient, et il s'en fichait. Seule la situation avec Gaëtan lui importait à cet instant. En descendant du métro, il se décida à prévenir Naoto de la situation. Il valait mieux se couvrir.

Après quelques tonalités, le policier décrocha, visiblement agacé de recevoir un appel du Tokyo Manjikai :

« Mitsuya, quel plaisir. Qu'est-ce que tu veux ?

Un cours de législation accéléré.

Qu'est-ce que vous avez fait ?

Je suis dans un lieu public, alors je passerai les détails. Mais on a eu un souci avec un français en visite au Japon.

Légitime défense ?

A la base, légitime défense de quelqu'un en position de faiblesse... Mais Hakkai a été un peu trop loin...

Il était là pour des vacances ?

Le travail.

S'il porte plainte à Tokyo, je pourrai toujours retourner la situation à votre avantage.

Il bosse pour une boite internationale.

Alors si vos noms sortent en France, vous êtes foutus. Le dossier va circuler et tout le monde sera inculpé pour violences aggravées.

C'est bien ce que je me disais. Désolé du dérangement et merci beaucoup.

Bonne chance. Je vais quand même supprimer les vidéos des caméras dans la rue. »

Le couturier arrivait devant l'hôpital et rangea son téléphone.

Sans un regard pour les hôtesses d'accueil du bâtiment, il se dirigea dans le service du docteur Mastumoto, à la recherche de Chifuyu, qui devait avoir pris la relève de Pachin. Le Second du gang était assis sur une chaise, le dos droit, et fixait un point loin devant lui. Il se leva quand il aperçut Mitsuya du coin de l'œil.

« Le docteur lui a donné un calmant, il a failli se désintuber tout seul. Mais ça va, il à l'air de réagir aux signaux extérieurs.

Okay, merci. Je peux te demander un dernier service ?

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