Chapitre 07

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Les conflits montrent les vrais visage et le fond des cœurs ..

je ne sais pas ce qui ma poussé a le suivre mais en moins de trente secondes j'étais à côté de lui.

On monte en voiture et il engage la conversation

Halim : je savais que t'allais venir t'es trop curieuse

-  tu me connais maintenant ?

Halim : je t'ai cerné c'est différent

- tu m'emmènes ou ? C'est loin ?

Halim : une heure à peu près ou un peu plus

Il a démarré et on est parti loin du quartier et loin des blocs de béton. Plus on avançait plus on voyait le paysage devenir vert. Au bout d'une heure on arrive vers un jolie lac, une plage bien vide au vue de la météo...

Je le suis et après avoir installé un plaid par terre il s'assoit en face du lac.

C'est reposant on se croirait en face de la mer, le bruit des vagues et le calme, la verdure, le sable ça change de notre quotidien gris, des transports, des blocs de ciment et des têtes en bas..

- j'aime bien c'est reposant et ça change des blocs gris

Halim : je viens ici quand j'étouffe là-bas quand j'ai besoin de réfléchir

- et aujourd'hui t'as besoin de réfléchir ?

Halim: un peu

Je sentais qu'il était pensif alors j'ai pas plus insisté. Je pense un peu l'avoir cerné et il parlera quand il voudra de manière mystérieuse comme d'habitude

Halim : je dois retourner au bled

- pourquoi ?

Halim : mon père il a besoin de moi , il vieillit et je sens que y'a certaines choses meme si il le dis pas c'est plus dure à gérer

- ...

Halim : il a des petits commerces là-bas hamdulilah il vit correctement mais y'a des problèmes de stock parfois ou de logistique ou comptabilité faut que je vérifie

- et tu pars quand ?

Halim : ce soir

- anhhhh mais on est a l'autre bout du département tu vas pas rater ton vol j'espère !?

Halim : (rires) panique pas, tu stresses pour rien. Tu me fais rire comment tu parle

- je parle comment ?

Halim : t'as une façon bien particulière de poser tes mots ou ta voix peut être

- t'es bien la première personne à me dire ça et bien moi je trouve que tu parle bien t'as pas les tics de langage de banlieusard

Halim : quels tics ?

- tu sais ça jure à chaque phrase par tout et n'importe quoi, insulte à gogo et tout le tralala

Nafissâh- « Son cœur carbonisé par le passé ; brûlé par notre amour»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant