Je suis pas assez sain d'esprit pour me dire que je ne suis pas pour lui.

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Titre du chapitre :
Je suis pas assez sain d'esprit pour me dire que je ne suis pas pour lui.

Une bête de deux mètres de haut et presque aussi longue que large courait avec une étonnante agilité. A travers les bois qu'elle connaissait par cœur elle tentait de semer ses agresseurs. Elle ressentit soudainement une violente douleur dans l'une de ses pattes et tombas à terre. Une ombre se projetas sur elle au fur et à mesure que son chasseur s'approchait d'elle. C'était un jeune homme avec des cheveux en bataille blonds, torse nu il était très bien bâtis, de ses abdos à ses biceps tous ses muscles étaient dessinés sous une beau légèrement bronzé par le soleil omniprésent de la région. Il avait une unique cicatrice visible sur son flanc gauche faisant une marque plus claire. Son corp étais luisant de transpiration et son souffle étais agitée suite à la course poursuite qu'il venais d'effectuer. Il portait un pantalon noir bien serrer à la taille avec plusieurs poches sur toute la longueur des jambes. Ses chaussures étaient originellement d'un cuire brillant mais des heures à courir au milieu des ronces et de terre faisaient qu'elle était maintenant dans un êta plutôt médiocre, sans compter la boue qui y étais accrochée depuis des mois il y avait des éraflures et des cailloux enfoncer dans la semelle. Ce jeune homme avait la réputation d'être un homme particulièrement beau et beaucoup de personne dans son village aurais espérer s'unir a lui s'il n'y avait pas eu ses yeux.

Six ans c'était passé depuis le jour ou Katsuki avais tenté d'imposer sa marque sur Izuku et il avait maintenant dix-neuf ans. Ce jour-là il était resté pratiquement toute la nuit évanouis dans les bois avant que sa mère, folle d'inquiétude, ne le retrouve. C'était un véritable miracle qu'il ait pu survire aussi longtemps, ça n'avait pas été le cas de Deku. Les alphas du village avaient passé des heures à le chercher dans la forêt mais ils n'avaient jamais pu retrouver sa dépouille. Ce n'étais pas vraiment étonnant la forêt étais particulièrement dangereuse et hostile, un oméga avec une cheville casser n'aurais rien pu faire face à une bête, il s'était fait dévorer. C'était depuis ce jour fatidique le regard de Katsuki avais changer, lorsque que ces prunelles rouge sang se posait sur une personne alors elle avait immédiatement l'impression d'être plongée dans un bassin rempli d'eau glacé. Ces yeux n'exprimaient qu'une seule émotion, la colère, ces yeux étais ceux d'un assassin.

Alors qu'il était proche de l'animal Katsuki saisit le couteau toujours planté dans sa patte et le sortis de la plaie. L'animal gémis de douleur et tentas de se relever la peur faisait battre son cœur à vive allure, mais il était déjà trop tard et le poignard s'enfonça dans sa gorge avec douceur.

- C'est la loi de la nature, mon peuple dois manger.

Katsuki saisit l'animal et le plaças sur son épaule. Ses gestes étaient rapides et assurer trahissant une habitude qu'il avait prise au fil des année. Derrière lui ses partenaires de chasse arrivèrent prêt à l'engueuler pour être partis seul devant. Les pauvres hommes s'époumonèrent pour rien, Katsuki ne les écoutais pas. Il repartait déjà en direction du village, il n'aimait pas trainer dans la forêt.

- J'ai fini je rentre.

La forêt se fit rapidement moins dense et il arriva aux portes du village en moins de quinze minutes. Du sang s'était échappé de la gorge ouverte de la bête et avais ruisseler dans son dos. Il alla vers une baraque de pierre grise, c'était la seule du village avec un toit solide. Une grande table en bois étais placer dans son ombre et il y déposa sa proie avant de partir en direction de chez lui. Lorsqu'il arriva il balança sans ménagement ses chaussures dans un coin de l'entrée.

- Y'as quelqu'un ?!

- ...

- Tant mieux.

La maison dans laquelle il vivait avec ses parents étais l'une des rare du village à être sur deux étages. Les murs extérieurs étaient d'un vieux blanc jauni pas le soleil surmonté d'une grande toile rouge éclatante, la porte d'entrée ainsi que les volets des fenêtres étais de la même couleur rendant la maison facilement repérable. Si Katsuki avais tourné à droite en quittant l'entré il serait arrivé dans un salon faussement petit, la pièce en soit étais grande mais un nombre déraisonnable d'objet donnais l'impression qu'elle débordait. On pouvait y voir, entre autres, une ville machine à écrire avec une feuille déchirée, des cardes photos représentant chaque membre de la famille, une grande malle attacher avec des sangles dans laquelle se trouvait des couvertures en peau de bêtes, un canapé remplis d'énormes coussin, une bibliothèque, un service à thé en porcelaine, un tapis marron avec une tache verte dans un coin, des peintures abstraites du sol au plafond faite par son père et une guitare. Si Katsuki avais tourné à gauche il serait entré dans sa cuise dans laquelle une odeur de thym flottait constamment. La cuisine était étonnamment épurée en comparaison du salon. Tous les ustensiles avaient une place bien précise dans des meubles noirs sur lesquels dénotais le plan de travail d'un blanc crème. Les murs aussi étais blanc et le sol étais en bois. Lorsque que sa mère cuisinais ni lui ni son père n'avais le droit d'y mettre un pied. Mais Katsuki décida d'aller tout droit et de monter les escaliers en bois mate pour accéder à la salle de bain juxtaposée a sa chambre. Il se déshabillas sans attendre et ouvrit la vanne qui déversa une grande quantité d'eau sur son corp. Un système de bombonne qu'il fallait remplir une fois par mois permettais à sa famille d'avoir de l'eau courante même si elle était constamment froide. Il sortit de sa douche rapide les muscle encor un peu plus crisper d'après sa chasse, il savait qu'il devrait faire des étirements pour éviter d'avoir le corp endoloris demain mais il 'n'en avait pas envies.

Vivre avec un S.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant