Tu savais que j'avais mal, tu pensais que j'allais m'y faire.

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Titre du chapitre :
Tu savais que j'avais mal, tu pensais que j'allais m'y faire.

Chaque société est bâtie par les personnes qui la composent. Ses valeurs, ses droits, ses traditions, sa culture, tout cela se crée au fil du temps par le peuple. Dans chaque société il y a des parias, des êtres indésirables que les autres prendrons secrètement plaisir à exclure. Izuku étais l'un de ces parias. Le jour où sa mère le mit au monde un vent violant faisait claquer une toile qui étais sensée servir de toit mais qui avais cédées face à l'orage qui se déchainais. La pluie avais éteint les bougie et il n'y avait que les quelques rayons de lune qui arrivais à se frayer un passage à travers les nuages pour éclairer l'enfant. L'orsqu'il sortis de ventre de sa mère Izuku ne se mit pas a crié ou à pleurer comme tous les autres nouveau-nés. Il tendit ses petits doigts potelé haut ver le ciel semblant vouloir attraper quelque chose ce qui fit chavirer le cœur de la sage-femme qui pensait qu'il cherchait sa mère. Elle le porta près d'une étagère sur laquelle étais poser une bassine d'eau, des serviettes et différents papiers. Izuku continuais à tendre les mains vers les nuages, la pluie coulais le long de ses bras se mélangeant au sang. Un éclair éclatant déchira la nuit, vite suivit du tonnerre mais ça ne lui fit pas peur. Son petit cœur battait la chamade et ses poumons qui se remplissais d'aire pour les premières fois semblais sur le point d'éclater, pourtant cet enfant né un jour de tempête souriais. La sage-femme s'empressa de l'emballer dans des serviettes pour le réchauffer pendant que sa mère épuisée écoutait le tonnerre gronder, le bruit de la pluie qui s'écrasait, s'écoulai et s'insinuais partout, elle écoutait le vent claquer, elle écoutait le ciel fêter la naissance de son fils.

Treize ans plus tard Izuku avais appris beaucoup de chose sur la vie. Il savait que sa maman s'appelais Inko, que c'était une oméga et qu'elle était surprotectrice surtout en comparaison de son père un alpha aux phéromones écrasante qui n'étais jamais là. Il avait appris que son village était entouré d'une forêt dangereuse et qu'il ne devait jamais s'y risquer. On lui avait enseigner à l'école que les alphas étaient les gardiens de la survie des omégas, qu'ils les protégeaient et les rendais heureux en échange de leur servitude. Mais il y avait encor beaucoup de choses qu'il ne savait pas comme pourquoi il n'avait pas le droit d'aimer courir ou rigoler trop fort. Il avait posé ces questions aux adultes mais ils s'étaient moqués de lui disant que ses questions étaient vraiment bêtes. Tous les jours, après avoir fait un bisou sur la joue de sa mère, il sortait et marchais en direction de son collège le nez plonger dans un livre parlant d'herbologie ou dans un roman rempli de batailles épiques. Lorsque que du coin de l'œil il repérait la toile violette de la réserve du village il tournait à droite et rangeais rapidement son livre dans son sac à dos. Avec un grand sourire aux lèvres il allait s'asseoir en tailleur sur un coussin au fond d'une grande salle classe. La salle de classe se résumais en fait en une petite bâtisse ronde qui ne possédais qu'une seule pièce et tous les enfants né la même année étudiais ensemble dans le même bâtiment jusqu'à leur 16ans. Il y avait plusieurs de ces bâtiments dans le village mais trop éloigné pour que les élèves puissent se rencontrer lors de leurs poses. Les murs de la salle de classe étaient d'une couleur sombre qui donnais l'impression qu'ils étaient faits en terre cuite, seul le toit en toile bleu ciel étais d'une couleur éclatante. Chaque jours les élèves devaient s'assoir a même le sol sur des coussins qui faisaient trois fois la largeur de leur fessier, et écouter leur professeur qui lui devait rester debout. Ce jour-là ne faisait pas exception et Izuku leva ses grand yeux vert et brillant vers la toile bleu ciel. C'était rare que la toile de l'école soit tendue, la plupart du temps les professeurs préférais laisser le soleil chauffer la nuque des élèves même si cela entrainait coups de soleil, d'après eux cela forgeait le caractère, s'il l'avait laissé ça voulait surement dire qu'il allait pleuvoir, le sourire d'Iuku s'agrandis.

Vivre avec un S.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant