Jusqu'à ce que mort, s'ensuive.

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22 ans. 22 ans que la guerre était terminée, et il lui manquait toujours autant. 22 ans qu'il avait brutalement quitté la vie. 21 ans quelle avait mis au monde son enfant, sa fille, la chaire de sa chaire, le sang de ses veines. petite, la voir tous les jours était un calvaire pour elle. SON visage hantait ses nuits, peuplait les ombres, envahissait le visage de leur fille. chaque fois qu'elle regardait son enfant, elle Le voyait. elle voyait l'homme qu'elle avait aimé plus que raison, et qui avait été lâchement assassiné.
un rouquin entra dans la pièce.

- c'est l'heure. il faut aller l'accompagner pour sa dernière année.

en effet, son dernier enfant faisait sa dernière rentrée à Poudlard, l'école de Sorcellerie d'Écosse, là ou tout avait commencé, et la ou tout s'était fini. la femme, maintenant âgée de 40 ans maintenant, se leva et sorti du lit pour s'habiller. comme toujours, elle se regarda devant le grand miroir, et se trouva, encore une fois, trop maigre. trop moche. depuis qu'elle L'avait perdu, elle n'était plus que l'ombre d'elle même. oh, son mari avait bien essayer de la faire sortir de ce cercle vicieux, mais il n'avait jamais réussi, même en 21 ans de mariage. il avait fini par abandonner, voyant que rien ne pouvait la consoler.
enfin, se dit-elle, enfin son enfant allait être capable de se débrouiller par lui même. il allait être temps pour elle de quitter cette vie. son mari pourrait se débrouiller seul, et ses enfants auraient un père digne de ce nom.
une fois finie d'être habillée, elle accompagna son enfant à la gare et l'embrassa sur le front en lui murmurant un "je t'aime". si il savait...
une fois fait, les mariés de longue date rentrèrent, pour que le mari se dépêche d'aller travailler. en partant, il donna un baiser à la femme. celle-ci, une fois seule, écrivit ses dernières paroles, ses dernières lettres, ses dernières volontés. la première était adressée à son meilleur ami. la deuxième à sa meilleure amie. la troisième à sa première fille, lui expliquant que le mari de sa mère n'était pas son père, et lui disant qui c'était. la quatrième était pour son mari, lui expliquant la raison de son suicide, qu'elle ne pouvait plus tenir, qu'elle ne pouvait plus vivre sans lui. elle écrivit la cinquième lettre pour ses enfants. la sixième pour son ennemi de toujours, récemment devenu un ami. la septième était pour son ancienne professeure, la directrice de Poudlard. elle écrivit une autre lettre regroupant ses dernières volontés, et enfin, elle écrivit une énième lettre, destinée à celui qui la trouverai, cachée quelque part pour qu'une seule personne la trouve. elle envoya sa lettre magiquement à l'endroit, et posa les autres en évidence sur son lit. puis, elle transplana devant les grilles de Poudlard, avant de pousser le portail, traverser la porte, passer les portes de chênes et monter à la tour d'astronomie. la, elle se mit debout se la rambarde, et cassa sa baguette en deux. elle ferma les yeux, se rappelant tous ses souvenirs de LUI. alors, elle pu ouvrir les bras, et sauter. durant sa chute, on pu entendre le "je te rejoins, Fred", chuchoté avant que la femme n'aille s'écraser en bas, dans une marre de sang. Hermione Granger était morte.

•☆♡☆•

lorsque Ron Weasley était rentré chez lui ce soir la, il avait trouvé sa maison déserte. il ne s'en était pas inquiété, le travail de sa femme lui prenait énormément de temps, l'obligeant parfois à rentrer après minuit. il mangea, s'attarda un peu devant la cheminée, regardant un album photo de sa famille, un peu mélancolique, et monta sa coucher. il remarqua de suite les 8 lettres sur le lit. le roux vit l'écriture fine et ronde de sa femme, se demandant pourquoi elle avait laisser tant de lettre, avant de tomber sur la sienne. il l'ouvrit.

Ron...
si tu lis cette lettre, c'est que j'ai sauté le pas. je n'en pouvais plus de vivre avec son absence. ça faisait trop mal...
je suis partie, mais pas pour que vous vous morfondiez. je le refuse, Ronald! vous êtes jeunes, Harry, Ginny, Drago, Neville, Luna... toi. vous pouvez encore vivre de grandes choses. mais mon rôle sur terre s'est fini le soir ou Harry a vaincu lord Voldemort. je devais vous aider à gagner, je l'ai fait. mais je n'avais plus de raison de vivre à la mort de Fred.
tu sais que je ne t'ai jamais aimé d'un amour d'amante, je t'ai toujours considéré comme mon ami, mon frère. je t'aime Ron, et je suis désolée d'avoir du partir.
occupe toi des enfants, je t'en supplie, ils ne peuvent pas perdre leurs deux parents. sois leur soutient... même si c'est dur. promets moi qu'on ne se reverra que dans au moins 60 ans.
ton amie,
Hermione Granger-Weasley.

Parce que [RECUEIL D'OS HARRY POTTER]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant