Parce que [RECUEIL D'OS HARRY POTTER]

parce que c'est la vie.

Elle s'assit lourdement sur le canapé recouvert de cuir blanc.
Elle était fatiguée. Lassée de toute cette mascarade. Éreintée de tous ces jeux de masques. Épuisée de cette vie. Elle n'en pouvait plus. Elle, ce qu'elle voulait, c'était vivre une petite vie tranquille sans tout un tas de parasites assoiffés de pouvoir. Car oui, au final, elle n'était qu'un objet. Ce n'était "qu'une" poupée qu'on pouvait au final traitée comme bon leur semblait.
Elle se leva soudainement. Elle avait une idée. Ils jouaient avec elle? Elle allait jouer avec eux. Elle se rendit près de l'un des hommes les plus riches de la grande salle de bal du palais, Neatorius Malefoy. Elle fit une révérence devant l'homme. Il était blond platine, les traits fins, aristocratiques, les yeux d'un gris profond. L'homme se saisit de la main qu'elle présenta et l'emmena avec grâce à sa suite sur la piste. Une valse s'entamait. Ils dansèrent dans une parfaite harmonie, leurs corps bougeant à l'unisson sur la musique, parfaitement en rythme. À la fin du morceau, l'homme reprit la main de la jeune femme dans la sienne et l'incita à le suivre pour s'asseoir à ses côtés. Elle accepta d'un hochement de tête et se retrouva, quelques instants plus tard, assise aux côtés du riche héritier des Malefoy.

L'homme la détaillait du coin de l'œil. Elle avait des longs cheveux de jai retenus en une coiffure sophistiquée, assorti à des yeux d'un bleu électrique. Elle avait un visage aux traits doux, mais nobles, des pommettes hautes et un nez légèrement aquilin. Elle était un parfait alliage entre les traits doux de la lignée de sa mère, les Black, et les traits nobles de celle de son père, les Gaunt.
La femme sentait le poids du regard, pourtant, elle n'en avait cure. Elle observait avec attention la scène se jouant devant ses yeux: son père, Irydessan Gaunt, et cette femme, Maela Lestrange. Elle était dégoûtée. Son père, trompait sa mère, une femme capable de le soumettre d'un coup de baguette, devant le nez de sa fille? Voilà une scène choquante. En sentant un mouvement à ses côtés, elle détourna le regard et vit Neatorius se lever et partir en direction des doubles portes.
De nouveau seule. Oh, elle ne s'en faisait pas, elle aurait bien un cavalier qui viendrait la chercher pour espérer obtenir ses faveurs ou celles de ses parents. Mais non, son plan avait échoué. À vrai dire, ce n'était pas surprenant, elle savait que ça allait forcément finir ainsi, mais elle avait eu le culot d'espérer que cet homme s'interesserait à elle. Ah, qu'elle était naïve... mais elle réussirait, un jour, à faire plier ses parents. Foi d'héritière de Salazar Serpentard. Il suffisait juste de flatter un peu la fierté, quelques phrase bien placées, et c'était dans la poche. Parce qu'après tout... c'est ce que l'on veut, n'est-ce pas?
Elle fini se lever prestement et se diriger vers son père. Elle se planta devant lui en poussant la femme Lestrange. Elle lui fit comprendre d'un regard qu'elle rentrait, et se tourna vers la sortie.
Les lourdes portes de bois claquèrent en un bruit sourd derrière elle. Eleanor Black était sortie.