Parce que [RECUEIL D'OS HARRY POTTER]

parce qu'elles n'étaient plus là

l'homme aux cheveux corbeaux regarda à travers la fenêtre. il était loin, le temps où il faisait cours aux cornichons. il détourna le regard et ses yeux se posèrent sur la chouette blanche dans la cage. il sourit tristement et sorti de ses appartements, en direction de la Grande-Salle. en tant que directeur, il se devait de faire un discours le jour de la rentrée. il entra dans la salle et se dirigea vers sa place, en plein milieu de la table des professeurs. assis à côté de lui, son filleul, Draco, lui sourit. le brun répondit par un air dédaigneux masquant un tendre sourire.
il tourna la tête vers le bruit soudain, et trouva Aëlla Malfoy, la petite fille de Draco, et la fille de Scorpius, sourit victorieusement à son grand-père de 62 ans maintenant. Severus dévia les yeux que sa fille, Aeleen. elle lui sourit de toute ses dents. elle ressemblait tellement à sa mère, que ça lui faisait mal au coeur a chaque fois. en effet, Hermione Snape, née Granger, les avaient quittés 42 ans plus tôt, Aeleen étant à peine née. il avait donné ce nom en vue de la femme qui avait prit son cœur avant que la jeune griffondor n'entre dans sa vie comme un courant d'air, pour tout bouleverser.
du haut de ses 81 ans, Severus Snape secoua la tête et se dirigea d'un pas ferme vers le pupitre en forme d'aigle qui ornait l'estrade, devant la grande table des professeurs. lorsque son regard rencontra celui de Miradella Potter, dont il était fier d'être le parrain, l'étincelle qui manquait à son regard depuis tant d'années se ralluma quelques peu. il s'interrompit dans son discours, posant les yeux sur la petite femme qui venait d'ouvrir les portes avev fracas.
il cru d'abord à une hallucination. et puis, quand il la vit marché, il cru faire une syncope. et quand elle arriva devant lui, un index menaçant pointé sur lui, il se jetta dans ses bras. qu'elle ne fut pas la surprise des cornichons de voir leur tant aimé directeur se jeter dans les bras d'une femme à l'apparence d'à peine 15 ans? et en pleurant, en plus.
la fille, qui semblait juvénile, eu tôt fait de se débarrasser de l'ancien professeur de potions, et de déblatérer sur l'inconscience du vieil homme, mais aussi sur la prétendue imbécilité commise il y a... 47 ans (attendez, quoi?), et puis sur tout un tas d'autres choses plus ou moins joyeuses, avant de le prendre dans ses bras et de le serrer à l'en étouffer, juste avant de lui planter une énorme bise. le vieillard, toujours stupéfait, écouta le long laïus dans un état second, avant de se laisser aller dans l'étreinte familière. quand elle se recula, Severus Snape la regarda longuement, avant de laisser une larme solitaire couler.
le silence s'était fait depuis longtemps dans la Grande-Salle, les professeurs aillant eu l'obligeance, au milieu de la tirade de la rousse jeune fille, de congédier les élèves, laissant juste les professeurs les plus proches de leur directeur sur place.
quand la voix grave et rendue rauque par le manque d'exercice fendit l'air, la femme se tenant devant lui éclata en sanglots silencieux.

- Aeleen...

à ce nom, la fille Snape releva la tête et regarda l'étrangère, comprenant soudainement l'intérêt de son père pour cette femme.
son vieillard de père, lui avait, en effet, conté son histoire avec cette femme, la Fille Prodige, comme certains l'appelait, et il avait appuyé sur le fait qu'il l'avait abandonnée alors qu'elle était enceinte.
et la voilà de retour, environ 50 ans après, toujours aussi jeune, toujours aussi belle.
la fille de Severus apparut soudain devant son père.

- tu dois être la première du nom!

la rousse en face d'elle lui lança un regard d'incompréhension. la jeune fille aux cheveux de jai, mais beaucoup moins gras que ceux de son père, répondit dans un sourire:

- je suis Aeleen Snape, fille de Severus Snape et feu Hermione Snape, née Granger. ma mère vous admirait énormément, fille de Morgane et Merlin, et mon père m'a raconté votre histoire. si il doit se passer quoi que ça soit entre vous, je suis d'accord. mon père a perdu sa joie de vivre il y a 42 ans, lors de ma naissance, à la mort de ma mère, et je souhaite connaître mon père gentil avec les autres.

sur ces mots, la deuxième du nom s'en alla. Draco la suivit discrètement.

- Aeleen... je suis désolée... j'ai agi comme la pire des bombabouse.

- Severus... je ne t'en veux pas. je ne t'en ai jamais voulu, et je suis contente de voir que tu te plaises dans ta vie. je n'aurais été qu'un fardeau pour toi. je suis venue cherchée ce qu'il m'est dû.

l'homme laissa échapper une exclamation de surprise et lui fit signe de la suivre. il arriva devant son filleul et sa fille, et leur fit comprendre, d'un regard, que l'heure fatidique était arrivé. oh, ils étaient prévenus depuis longtemps, et ils n'avaient plus peur, non, juste le manque leur faisait peur.
il leur jeta un sourire bienveillant, le premier depuis 42 ans, et prit la main d'Aeleen, la Maîtresse de la Mort.

Ainsi s'éteignit Severus Snape, professeur de potions, espion et directeur de Poudlard, mais aussi professeur détesté de tous les cornichons sans cervelles qui lui avaient servit d'élèves pendant plusieurs décennies, mari d'Hermione Snape, née Granger, père d'Aeleen Snape II, grand-père de Marcus Malefoy, amoureux de Lily Potter, née Evans, et d'Aeleen Snape I, née Aeleen la Magicienne.

bon, j'avoue, un petit spoil quand à une de mes prochaines histoires...