🍋 parce que t'étais plus là...

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[passages pouvant choquer un jeune publique.]

le corps s'effondra sous la puissance du jet vert qui l'avait percuté. je regarde l'origine du tir et vois Bellatrix Lestrange, un sourire sadique aux lèvres. je suis prise d'une rage folle. étant placée sur sa droite, dans la limite de son champs de vision, elle ne voit pas le puissant sort de couleur verte que je viens de lancer. elle s'effondre, les bras en croix. un hurlement retenti dans mon dos, et je me retourne, lentement. Lord Voldemort me regarde dans les yeux. je m'approche, jusqu'à finir à cinq mètres de lui. aucuns de nous deux n'a levé la baguette, car nous nous savions aussi puissants l'un que l'autre, pour l'avoir déjà testé il y a des années de cela. ses yeux rouges me scrutent, essaient de lire en moi. je bloque mon cerveau et mes émotions en sentant la pression de la legillimentie. je cligne des yeux, faisant cesser la douleur. tout s'est arrêté autour de nous. plus aucuns bruits. les gens nous regardent juste. il ouvre la bouche. je le regarde pour lui faire comprendre de ne pas dire un seul mot. il la referme et je prends la parole.

- oui, Tom. elle est morte. il ouvre la bouche. non laisse moi parler. sa bouche se referme à nouveau. elle est morte comme la meurtrière qu'elle est, comme la salope qu'elle est. tu ne sais toujours pas qui à pu trouver le livre pour me renvoyer à mon présent? moi je vais te dire. c'est elle. car- mais laisse moi finir, bordel!- si je restais, tout changeait. et, elle ne voulait pas prendre ce risque la, pas perdre son précieux et adoré maître avec lequel elle couche- non, ferme ta gueule-, cela aurait tout changer pour elle! mais je ne suis pas comme toi. je ne suis pas aveugle. Litya Traeres, tu sais... la brune aux yeux verts. eh bien c'était Bellatrix. comment? elle a attendu trois ans plus tard pour pouvoir remonter dans le passé, et le changer. pour moi, il ne s'est passé que quelques mois, alors que toi, 54 ans sont passés. mais moi, je n'ai pas oublié. mais tu n'est plus lui. tu n'es plus Tom. tu n'es qu'une copie complètement à l'opposé de ce que tu étais. je t'aime encore, Tom, mais tel que tu es... tu n'as aucune chance- laisse moi finir. je vais partir, Tom. tu vas te débrouiller tout seul, mais sache que, quoi que tu fasses, je ne l'oublierai jamais, et je saurais tout de ta vie.

sur mon long discours, je me tais et recule. je recule jusqu'à avoir atteint les portes, et je sors. je me mets à courir vers la Cabane Hurlante. je fais la sourde oreilles aux cris qui me rappelle, et entre en vitesse. je trouve le professeur Snape, le regarde attentivement et vois sa poitrine se soulever très légèrement. je sors de mon sac une fiole emplie d'un liquide aussi clair que de l'eau, et verse sur son cou. les plaies se résorbent sous l'effet de l'anti-poison surpuissant. je secoue la tête et lui lance quelques sorts pour le guérir. lorsque je vois ses yeux papillonner, je le lance un sort de désillusion et le vois regarder autour de lui. ses yeux s'arrêtent quelques secondes dans les miens, pour dévier ailleurs. je sais qu'il sait que je suis là. nous nous connaissons trop bien pour ne pas le savoir.

- merci... Hermione...

je ne réponds pas, mais je lève mon sort et me détourne. je sors de la salle, mon sac dans les mains.

- c'était des larmes de phénix. ne me demande pas comment j'ai réussi à en trouver. je ne te le dirais pas.

sur ces mots, je sors. une fois arrivée au saule cogneur, le spectacle devant moi est surréaliste. des aurors emmènent des mangemorts. les détraqueurs les accompagnent, de retour pour Azkaban. mais le plus surprenant, c'est Harry. Harry qui parle à un homme grand... les cheveux noirs... je sursaute et brandi ma baguette en entendant un bruit derrière moi. je vois le professeur Snape sortir avec difficulté du passage secret. je lui tends la main et l'aide à sortir. une fois ça fait, je reprends ma main et me dirige vers les deux hommes aux cheveux noirs. j'arrive aux côtés d'Harry.

- Tom, tu seras jugé pour les crimes de...
- Harry. il se tourne vers moi. il n'a tué personne. enfin... en tant que Tom. je lui montre mon poignet où luis deux fils d'or. il hoche la tête. il n'a pas a être jugé pour ça, mais pour les crimes de Lord Voldemort.

un bruit derrière moi m'interrompt.

- Mr Potter... avez vous... vu...?

mon meilleur ami se tourne vers la source du bruit.

- oui, professeur Snape, j'ai vu.

Tom regarde Severus de manière haineuse.

- tu n'es pas mort, sale traitre?
- Tom, arrête.

il me regarde, une douleur profonde dans le regard.

- c'était lui... n'est-ce pas...?
- oui. oui c'était lui. mais t'as trouvé le moyen de tout gâcher...

il secoue la tête et se détourne.

- Potter, emmenez moi à Azkaban. je n'ai plus raisons de rester ici.

Harry, qui a suivit l'échange, comprends tout de suite, et emporte l'homme qui m'a causé tellement de douleurs. je me retourne vers Severus, qui a suivi l'échange. il me prend par la main et me traîne derrière lui. à son contact, je sens toujours ces frissons qui m'ont fait frémir depuis la première fois. il m'emmène jusqu'à ses appartements et me plaque contre le mur. il m'embrasse avec violence, mais avec une douceur bien à lui. je réponds à son baiser avec empressement, entrouvrant mes lèvres pour que le baiser s'approfondisse. nos langues tournoient ensemble dans un balais rapide, avec un besoin violent de l'autre. il se colle à moi, et je positionne mes jambes autour de sa taille. ses doigts cherchent mes seins, sous mon tee-shirt, sans soutient gorge, tandis que mes mains cherchent à lui enlever la chemise qu'il a, l'aillant débarrassé de sa cape durant le début du baiser. nous nous séparons pour nous mettre à nu, sans avoir besoin de dire de mots, et il entre brutalement en moi, une fois repositionnée comme je l'étais. il me pilonne avec violence, sous mes gémissements et mes crie de plaisir et de douleur mêlés. tout n'est que violence, empressement, ce besoin vital de sentir l'autre, autant qu'il veut nous sentir. la délivrance me vient rapidement, tandis que les parois serrées de mon vagin se serrent par vagues autour du pénis de mon compagnon. sa délivrance lui vient dans un cri rauque, alors qu'il s'effondre sur moi. il trouve la force de me regarder dans les yeux, et me dis une chose qu'il ne m'a jamais dis.

- j't'aime...

Parce que [RECUEIL D'OS HARRY POTTER]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant