Gone.

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Je t'ai regardé partir alors qu'on m'avait dit que tu serais toujours à mes côtés. Je n'ai juste pas pu te retenir, tous les souffles que j'ai laissé derrière, tous les chemins que j'ai connu sont les tiens. J'ai peur de la chutte et de là ou je vais tomber, je ne peux plus retourner en arrière, j'ai pris mes affaires et fais mes adieux. Sache que je t'aurais tout donné et c'est un magnifique crime. Maintenant l'obscurité est ma seule lumière, je me bat tous les soirs contre mes fantômes, quand le soleil se couche on est tous les même à moitié dans l'ombre à moitié brûlant dans les flammes.
Si je pouvais encore prendre ta main, si tu pouvais comprendre, je dois rester humaine alors j'ai commencé à sauver mon âme à n'importe quel prix. Je respire à peine l'air est pauvre, j'ai peur de la chutte et tu me demandes pourquoi. On s'accroche à ceux qu'on a perdu en laissant ceux qu'on a croisé.

Pour l'instant on se sent infini, éternel. Mais au fond nous savons que nous ne sommes rien de tout ça, un jour on rejoindra ceux qui nous ont laissé, mais en attendant on va souffrir, sourire, on aura des beaux jours et des jours d'orages. Certains admireront l'éclair d'autre le craindrons, on ne sait pas de quoi l'avenir est fait. Sommes nous vraiment libre de choisir ou sommes nous condmané à subir le poid de l'éxistence et du destin ?
Parfois on s'arrête au feu rouge, savourant l'instant présent et éspérant qu'il dure toujours, mais le feu va finir par passer au vert, quoi qu'on fasse, tout le monde part à son tour.

Etat d'âmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant