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kylian mbappé
décembre 2019

des reproches, encore des reproches, toujours des reproches.

papa - tu vois kylian, tu peux pas faire n'importe quoi, tes actes ont des conséquences sur ton image et ta carrière.

à force, j'en avais marre de devoir supporter les cris de mon daron après chaque faute commise, parcontre, je pouvais plus supporter le regard déçu que me lançait ma maman, je lui faisais du mal.

ethan - faudrait que tu t'ranges tiens, ça te ferait du bien. riait-il en passant avec son bol de céréales.

-ta gueule toi. crachais-je sèchement.

papa - écoute moi bien, tu dois contrôler ce que tu fais kylian, je serais pas éternellement sur tes côtes pour te dire ce qu'il faut faire, grandis un peu bon sang ! déclarait-il froidement avant de quitter la pièce, me faisant pester.

je levais mes fesses du canapé avant de prendre ma veste, décidé à m'en aller. sauf que la main de ma mère qui agrippait mon poignet me faisait immédiatement me rasseoir.

maman - il dit ça pour ton bien kylian.

-m'man, j'ai plus douze ans, je peux prendre des décisions seul.

maman - t'as l'air de faire tout le contraire pourtant, on s'inquiète juste pour toi mon chéri.

-ça non plus vous devriez pas le faire, j'suis grand.

maman - je ne vais pas attendre que t'attrapes une MST ou que tu mettes une inconnue enceinte pour m'inquiéter kylian, fais attention et arrête de coucher avec n'importe qui.

les mots crus de ma mère résonnaient encore dans ma tête même après avoir quitté la maison il y a déjà quinze minutes, elle avait pas l'habitude de parler aussi franchement, elle préférait utiliser des euphémismes pour dire ce qu'elle pensait.

pour donner un peu plus de contexte, je crois que le moment  que j'ai passé avec une certaine mexicaine la nuit de mon anniversaire n'était pas resté privé très longtemps, ces batards de journalistes m'avaient pris en photo lorsqu'on rentrait tous les deux dans la suite que j'avais réservé, on peut même plus vider ses couilles tranquillement maintenant.

je soufflais en osant enfin démarrer ma voiture pour rentrer, j'étais éclaté par l'entraînement de c'matin et la je voulais juste aller me coucher, oubliant par la même occasion les leçons de morales que m'avaient fait mes parents y a vingt minutes. et c'est bon lâchez ma veste, je sais déjà que je déçois toute ma famille pas la peine d'en rajouter.

je roulais en écoutant du damso, y avait que lui pour m'apaiser dans ces moments là, et juste avant de rentrer chez oim, je recevais un texto de presnel qui me suppliait de venir le chercher, il m'payera l'essence t'façon.

j'arrivais devant la villa du kimpembe et le voyait agglutiné à la porte d'entrée.

-qu'est ce tu m'veux ? disais-je en sortant de ma caisse.

presnel - oh bébou merci d'être venu ! déclarait-il en se levant pour me prendre dans ses bras.

-casse-toi, tu vas froisser ma veste.

presnel - sarah à découvert pour la soirée boite de la semaine dernière, elle veut plus que je revois les gosses avant de bien réfléchir.

-eh bah gros, force hein, on est pas du tout ensemble.

presnel - j'peux venir dormir chez oit ? promis c'est que pour une soirée, après je me débrouillerai.

-vas-y, monte.

𝐑𝐚𝐝𝐚𝐦𝐚𝐧𝐜𝐲Où les histoires vivent. Découvrez maintenant