la sélection version sasunaru 🧡💙

chapitre²♪ ¹

j'ai été obligé de faire ce média car je mettais des promis d'en faire un qui correspondait à chaque chapitre 😭
Franchement je poste les trois chapitres et je le supprime de ma galerie
j'adore sai ne me faites pas de dire le contraire mais j'ai pas envie de le dessiner en train de faire un câlin à Naruto😒
c'est à un point où d'habitude je mets des heures pour mes dessins là j'ai mis max une demi-heure
je n'avais pas envie de le voir... je n'avais pas envie de m'appliquer 🙄
Bon retournons à l'histoire
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Je m'aventure au cœur de la cabane, un cube exige dans lequel même teiko a du mal à tenir debout. J'adore cet endroit. Quelques planches, une porte, une fenêtre à peine plus grande qu'une lucarne, et le tour est joué. Le mobilier se résume à un escabeau et un tapis élimé. Un peux spartiate, mais c'est mon petit paradis. Notre paradis à tous les deux, sai et moi.

—ne m'appelle pas beauté. D'abord maman si met, ensuite Naruko, maintenant toi. Vous commencez à me taper sur les nerfs.

Au regard que me lance sai, je devine qu'il ne me prends pas au sérieux.

— c'est plus fort que moi. Tu es le plus beau gars que je connaisse. Tu ne vas pas m'en vouloir quand même ? On se voit si rarement.

Il prends mon visage entre ses mains, je plonge mon regard dans le sien et la machine s'emballe.
Nous échangeons un baiser et j'oublie aussitôt le reste. La Sélection, les soucis de ma famille...
J'oublie jusqu'à Illeá. Seul sai compte en cet instant, ses mains le long de mon dos, son souffle sur ma nuque...
Je caresse ses cheveux encore mouillés -il prend toujours une douche le soir au retour du travail- et je glisse mes doigts dans ses cheveux noirs. Ils sont le savon celui que fabrique sa mère dans sa cuisine. Cette odeur j'en rêve la nuit. Nous nous séparons lentement je souris de joie et je me bloquai à nouveau entre ses bras, comme un petit garçon qui a besoin d'être consolé.

—Excuse-moi d'être de mauvais poil. C'est juste que... On a reçu une lettre officielle aujourd'hui.

—Ah oui, la lettre soupir sai. Nous on en a reçu deux.

Bien sûr. Les jumelles viennent de fêter leur seizième anniversaire.

Saï me dévore des yeux pendant notre conversation. C'est une manie qu'il a quand nous nous retrouvons ; on dirait qu'il enregistre mon visage dans les moindres détails, qu'il l'apprend par cœur. Notre dernier rendez-vous remonte déjà à plus d'une semaine. Moi aussi, j'en profite pour l'admirer. Au-delà de sa caste, Sai est de loin le garçon le plus canon de la ville -*tousse* pardon j'ai pas pu m'en empêcher- Avec ses cheveux de jais, ses yeux gris et son visage impassible entretenant le mystère, il a toutes les filles à ses pieds. Il est grand mais pas trop, mince sans être anorexique. À la lueur de la bougie, je remarque ses cernes blafard : il a dû travailler tard ces derniers jours. Son t-shirt est usé jusqu'à la corde et son jean, qu'il ne quitte jamais, tombe en loque.

Si seulement j'avais la possibilité de raccommoder ses vêtements...
La voilà ma grande ambition. Devenir la princesse de sai pas d'Illeá
-alors regardons le titre sasunaru pas saiNaru désolé Naruto ce ne sera pas pour aujourd'hui et jamais dans mon wattpad 🙄-

Ne pas être à ses côtés et une souffrance de chaque instant. Certains jours, je tourne dans ma chambre comme un lion en cage et je me demande ce qu'il fait, où il se trouve au moment où je pense à lui. Et quand je perds les pédales le seul antidote reste la musique. C'est grâce à sai, en quelque sorte que je suis devenu aussi bonne musicienne.

Nous restons gros pendant nos rendez-vous au clair de lune. Sai est un Six et les Six ne sont ni plus ni moins que les serfs corvéables, appelle mieux considéré que les Sept. Les mariages intercaste défraient la chronique tant elles sont rares. Un homme a tout à fait le droit de demander la main d'une femme issue d'une caste supérieure à la sienne, mais il s'expose à un refus dans les quatre-vingt-dix-neuf pourcent des cas. Si deux personnes issues de castes différentes souhaite se marier, elles doivent remplir des brouettes de formulaire et s'armer de patience : leur dossier prend la poussière pendant quatre-vingt-dix  jours avant d'être traité par l'administration d'Illeá. Un délai qui permet aux fiancé de revenir sur leur décision le cas échéant, paraît-il. Le fait de nous retrouver en cachette, Sai et moi, sans respecter le couvre-feu... Cela pourrait nous attirer de sérieuses ennuis. Sans parler de l'enfer qui me ferait vivre ma mère en apprenant que je fréquente un Six.

Mais j'aime sai. Depuis bientôt deux  ans. Et il m'aime aussi. Voilà pourquoi j'ai du mal à me projeter dans la sélection. Mon cœur est déjà pris...

Je me tourne vers lui et lui demande :

— Qu'est-ce que tu en penses ? De la sélection je veux dire?

—Ça ne me dérange pas plus que ça. Il faut bien qu'il trouve chaussures à son pied, ce pauvre Sasuke
-si tu savais qu'elle était la chaussure en question >w<-

La voix de Sai dérouler de sarcasme mais ce qui m'intéresse, c'est un avis franc et honnête.

—sérieusement Sai

—Et bien, d'un côté je trouve ça pathétique. Il ne connaît personne le prince ? Il ne fréquente aucun gars aucune fille ? Ça me paraît incroyable. S'ils arrive à marier les princesses à d'autres princes, qu'est-ce qui les empêche de procéder de la même façon pour lui ? Il y a forcément une princesse ou un prince quelque part qui ferait l'affaire. En même temps... Je trouve que c'est une bonne idée. Ça promet des moments passionnants. Il va tomber amoureux devant les caméras et vivre un conte de fée en direct. Notre prochaine reine ou roi, ce sera peut-être une personne que l'on connaît l'on connaît. Cela donne de l'espoir à tout le monde. Et je me dis que moi aussi, j'aurais droit un jour à mon compte de fée.

— alors tu vas encourager tes sœurs?

— bien sûr. On a tous vu le prince à la télé il n'a pas l'air méchant. Snob, bien sûr, mais sympathique. Et les jumelles sont à fond dedans, tu devrais les voir. Elles étaient en train de danser quand je suis rentré ce soir. Et il ne faut pas se voiler la face : cela profiterai à toute la famille.
Maman dit qu'on a toutes nos chances car on présente deux candidats au lieu d'une.

C'est la première bonne nouvelle de la journée. Trop absorbé dans mes propres soucis, j'en ai oublié de penser au sort de Sai. Si l'une d'elles et tirer au sort, si elle remporte la victoire...

— Saï tu te rends compte. Si Line ou Célia gagné le concours ?

— je ne pense qu'à ça depuis ce matin.

Il me sert fort contre son torse et ses lèvres effleure  mon front.

Merci par sa voix aux accents langoureux, je n'ai qu'une envie -caresser Sai l'embrasser- mais son estomac se met à gargouiller et m'arrache à mes fantasmes. J'annonce sur un ton badin :

—Au fait, j'ai apporté un casse-croûte.

—Ah oui ? Lance Sai en tentant de réprimer-sans y parvenir- son excitation.

— Tu vas adorer le poulet. C'est moi qui l'ai préparé.

— Je récupère mon petit baluchon et j'en offre le contenu à Sai qui se nourrit lentement, sans se précipiter, alors qu'il est en réalité affamé. Je mords dans la pomme, une fois, afin de donner le change , mais je lui laisse le reste.

La situation n'est pas rose chez nous mais chez Sai, elle est tout bonnement catastrophique.
Il gagne une misère et les membres de sa famille ne mangent pas à leur faim tous les jours. Aîné de sept enfant il s'efface souvent, au profit de ses frères et sœurs et n'hésite pas à se coucher le ventre vide si ce sacrifice peut augmenter les maigres rations des autres. À la mort de son père il y a 3 ans de ça, il a endossé le costume de chef de famille -avec toutes les responsabilités que cela implique. Sa mère femme de ménage, est bien trop fatigué pour assumer ce rôle. Je le regarde se laisser les doigts et rompre le pain. On dirait qu'il n'a pas mangé depuis des semaines.

—tu es un vrai cordon bleu. Il en a de la chance ton futur mari. Il va devenir obèse, plaisante t-il.

—C'est toi mon futur mari. C'est toi que je rentrais obèse...