Célia et Line à sa suite. Elle a dû prendre un jour de congé. Ces filles sont habiller aussi correctement que le permettent leur maigre moyen. Avec leurs cheveux de jet et leur sourire éclatant, les jumelles seraient d'une beauté ravageuse même couverte de haillons, un peu comme leur grand frère. La mère de Sai nous adresse un sourire généreux que je lui rends aussitôt. Je l'adore cette femme. Je ne lui ai pourtant adressé la parole que deux ou trois fois, message gentillesse m'a tout de suite frappée. Mais je sais que cela n'a rien à voir avec la différence sociale : je l'ai vu donner à des mesures des vêtements devenus trop petit pour ses enfants. Bref, un cœur d'or.
– Bonjour Léna. Line, Célia vous allez bien ?
–Très bien !
Je recoiffe Line en m'extasiant:
–Vous êtes magnifique, les filles.
–On voulait être jolies pour la photo, explique Line d'une voix grave.
– Quelle photo ?
–Je faisais le ménage chez un magistrat hier, chuchote Léna. C'est pour cela qu'il prenne les gens en photo et qu'il pose autant de questions. Si le hasard rentre vraiment en ligne de compte, quel rapport avec le nombre de langues que tu parles ? Visiblement il y a eu des fuites. Regarder autour de vous. Certaines filles n'ont pas fait dans la subtilité...
Balayant la foule du regard, je dois donner raison à la mère de Sai. Il y a une différence flagrante entre ceux qui sont déjà au courant pour la photo et ceux qui vont avoir une sacrée surprise. Juste derrière nous une fille de tout évidence une Sept à garder sa ceinture porte outils. Elle a le visage propre, encore heureux. À l'extrême opposé, je remarque une fille coiffée d'un chignon : elle a sculpté avec du gel des accroche-cœurs sur son front et ces pommettes. La candidate qui l'accompagne – une Deux, à en juger par la qualité de ses vêtements – ce pavane avec un décolleté plongeant. Pas très distingué, selon moi. Certaines prétendante, maquiller à la truelle, me faut penser à des clowns échappés d'un cirque. Tous ces efforts désespérés méritent récompense.
Pour ma part, je me trouve présentable, même si je n'ai fait aucun effort particulier. Comme les Sept, j'ai été pris de cours et je ne suis pas vraiment à mon avantage. Je sens soudain monter une petite bouffée de panique que j'aurais pris de mon mieux. Les sœurs de Sai sont un cran au-dessus de moi, d'autant que leur maquillage discret, mais leur beauté naturelle en valeur. Si Line ou Célia devait épouser le Prince c'est toute la famille de Sai qui accéderait à l'Élite. Ma mère ne pourrait alors plus refuser que j'épouse un de leur représentant. en fin de compte mon manque de préparation pourrait jouer en ma faveur...
Comme tu as raison, Lena, ricane ma mère en dévisageant une participante. Celle-là a eu la main très lourde avec le fard à paupière !
– Je suis étonné que certaines se soit donné tant de mal, déclare Mme Leger. Regarde les, Naruto. Tu n'as pas besoin de tous ces artifices. Je suis ravi que tu aies choisi de rester naturel.
- Je n'ai rien de spécial. À côté de Line ou de Célia, je ne peux pas rivaliser.
J'adresse un clin d'œil complice aux filles qui rayonnent. Ma mère fait mine de trouver ma remarque très spirituelle alors qu'intérieurement, elle fulmine, prise dans un débat avec sa propre conscience : son chien garçon doit-il rester dans la file ou retourner à la maison pour se changer ?
— Ne dis pas de bêtises ! S'écrit madame Leger. Chaque fois que Sai va aider ton frère, il fait l'éloge à son retour du talent et de la beauté des enfants Singer.
–Vraiment ? Il est adorable ! roucoule ma mère, aux anges.
–Oui. C'est le fils idéal. Il met d'un grand soutien et il travaille très dur.
– Il rendra quelqu'un très heureux un jour, rétorque ma mère, plus concentré sur mes concurrents que sur la discussion.
— Kushina, entre toi et moi, je crois qu'il a déjà quelqu'un en vue, lui confie Léna, en baissant la voix.
Je me fige de peur de me trahir par une réaction ou un commentaire sans équivoque.
– Est-ce qu'elle est jolie ? Demande ma mère, appâter par la perspective d'un ragot.
–Aucune idée ! Je ne l'ai jamais rencontré. Mais je me pose la question, parce qu'il paraît plus heureux ces dernières semaines.
«ces dernières semaines»? Cela fait presque deux ans que nous nous fréquentons. Pourquoi «ces dernières semaines» seulement ?
– Il chante tout bas, explique Célia.
–Oui, il chante, oh chérie Line.
Surpris, je m'exclame :
– Il chante ?
— Mais ouiiii !
– Il a quelqu'un, c'est sûr diagnostic maman. Je me demande qui.
– Je suis sûr qu'il s'agit de quelqu'un de formidable. Il travaille très dur depuis quelques mois – plus dur que d'habitude. Et il met de l'argent de côté. Mon petit doigt me dit qu'il économise pour se marier...
Je laisse échapper un petit cri que tout le monde met, par chance, sur le coup de l'excitation.
—Je suis ravie, vraiment, poursuit Mme Leger, et même s'il n'est pas encore prêt à nous le présenter, je l'aime déjà. Il a toujours le sourire aux lèvres. La vie n'est pas rose depuis qu'on a perdu Kire, et Sai n'a pas lésiné sur les efforts. Une personne qui sait le rendre aussi heureux, je la considère déjà comme mon enfant
–Quelle chance elle a! Lâche ma mère. Ton Sai est vraiment un garçon formidable.
J'ai besoin de me passer pour le croire. Sa famille à toutes les peines du monde à boucler les fins de mois et lui, il met de l'argent de côté ! Pour moi ! J'hésite entre le réprimander et le couvrir de baisers. Les mots me manquent.
Il va me demander en mariage, ça ne fait plus aucun doute. Son prénom tourne en boucle sou mon crâne.
Sai, Sai, Sai... Je remonte sagement la file, je signe enregistre au guichet afin de confirmer mes réponses au formulaire, je m'assieds sur un tabouret, je me recoiffe à la va-vite, je pivote vers le photographe...... Et je lui présente le sourire le plus radieux de tout Illeá.
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la sélection version sasunaru 🧡💙
Fanficje ne sais pas si cette histoire sera publiée car je ne sais pas si c'est légal je me renseignerai en gros je reprends un livre et j'en fais du sasunaru livre original la sélection de Kiera cass je précise ni l'histoire ni les personnages ne sont m...