Born again (lando norris)

chapitre quatre

On fini tous par partir chacun de différents côtés. Je retrouve l'appartement que j'ai louée pour ces quelques jours.
C'est un petit appartement à la devanture légèrement abîmée. C'est un petit appartement de village.
Je suis toute seule alors je n'ai pas besoin de grand chose.
Un lit et une salle de bain me suffit.

Je traverse le paddock, le sourire aux lèvres.
Le soleil est de sorti. Les écuries aussi. Tout ce que j'aime.
Je ne perds pas mon temps et rejoint rapidement l'équipe McLaren. Les deux voitures sont déjà de sortie et luis de propreté.
- Salut!
M'aborde Josh. Lui aussi heureux de ce début de journée.
- Prête pour la journée qui t'attend?
Il joue avec ses sourcils pour se donner un air mystérieux ce qui me crée un léger sourire.
- Oui..J'ai légèrement peur maintenant.
Il me rassure et me laisse faire ma vie dans le paddock.
Il me dit de me promener, que plusieurs téléphones me filmeront mais c'est comme ça lorsqu'on est connu.

En marchant je commence à regretter les habits que je porte. Je n'ai plus vraiment l'habitude des températures du sud de la France.
Je n'avais aucune idée qu'en portant un simple pantalon de costume je transpirerais autant.

Je décide de sortir de mon téléphone et de filmer ce que je vis. Je traverse le couloir de McLaren jusqu'à arriver derrière les voitures.

Je traverse jusqu'à arriver jusqu'à l'endroit où Lando m'a sauvée.
Des cris de fan me surprennent. J'avais oublié à quel point le balcon juste au dessus des stands était blindé chaque semaine.
Je les salue et les filme à l'aide de mon téléphone.
Les cris deviennent, tout à coup, des hurlements et c'est en voyant le brun à côté de moi que je comprends.
Il porte une casquette à l'effigie de son écurie. Les fans se mettent à gentiment lancer des casquettes.
Le pilote en signe une. Et puis je viens l'aider en récupérant les prochaines.
Lorsque je lui tends une casquette, il me regarde enfin.
Sa visière m'empêche de réellement le voir.
- Merci. Bien dormi?
Ses mouvements de signature témoignent de son expérience. Des heures qu'il a passé à signer des objets.
- Super. Et toi?
Je garde la tête baissée vers ses mains et son marqueur noir.
- Génial. Je suis excité de rouler!
Il s'éloigne de moi pour renvoyer les casquettes.

- Ils t'ont prévenue du programme?
Le numéro quatre demande lorsque je regarde attentivement sa voiture. Les bras croisés sur ma poitrine.
- Du programme?
Il éclate de rire en cherchant quelqu'un du regard.
- Josh t'as prévu des choses.
- Comment ça?
L'homme qui jusqu'à présent me filmer discrètement s'arrête et s'approche.
- Ils sont en train de discuter pour que vous puissiez monter avec Lando.
J'en oublie de respirer tant que je ne m'y attendais pas. Je cherche dans les yeux de cet homme et du pilote de l'humour. Mais rien.
Ils sont sérieux. Complètement sérieux.
Et je n'ai pas réagi à leur annonce.
- Sérieusement? Dans les voitures à deux places?
Je n'y crois pas.
- Oui.
Il prononce ses mots avec si peu d'enthousiasme. Pourtant il ne réalise pas à quel point ça me touche. À quel point ça compte pour moi.
- J'y crois pas.
- Tu verras
Lance le britannique d'un ton joueur. Ça a l'air de l'amuser de me voir paniquée ainsi.
- Je ne vous crois pas..La voiture serait déjà là.
Les deux hommes se mettent à détruire tout mes arguments avec facilité. Et je finis par céder.
Je préfère de ne pas y croire.

Mais Zack Brown me convoque rapidement lorsqu'il est presque 9heures
Tout à coup j'y crois un peu plus.
Je meurs d'envie de crier, de sauter de joie mais le regard du patron est sévère.
C'est important pour lui que je ne prennes pas ça à la légère je suppose. Et je comprends.
- Tout est d'accord pour vous?
- Oui. Je ne sais pas comment vous remercier. C'est un grand rêve d'enfant..Merci beaucoup.
Il me sourit tendrement laissant passer de l'empathie sur son visage fermé.
- J'ai oublié! Voici votre tenue.
Il attrape une combinaison bleu marine et tout ce qu'il me faut. Une fois la combinaison dans mes mains je réalise.
Je n'imagine pas ce que la petite fille en moi ressent.
Elle doit sûrement me prendre pour un monstre pour rester de marbre.
Mais lorsque je me retrouve seule dans une pièce pour me changer, je m'autorise enfin à sauter de joie.
C'est en me voyant dans le miroir que ma vision se mets à se brouiller.
Pourquoi moi?
Pourquoi est-ce qu'on me donne la chance de faire ça?
C'est toujours autant incompréhensible.
Et ça le restera toute ma vie.

Le créneau est clair. Nous partons à 9heures30.
Nous allons faire deux fois le tour de cet immense circuit français.
Car la première séance d'essais libres commence après 11heures.

Je me perds quelques minutes sur l'arrêts des stands et discute avec les deux pilotes français.
Pierre n'arrête pas de sourire face à ma surprenante tenue.
- Moi aussi. Je veux faire des tours avec ma copine!
J'hausse les épaules excessivement.
- Non mais c'est stressant malgré tout.
- Tu m'étonnes!
S'exclame Esteban.
Mon téléphone sonne et je n'ai pas besoin de décrocher pour comprendre qu'il est enfin l'heure.
- Je vais devoir y aller. Merci et à tout à l'heure.
- En espérant que Lando te ramène vivante!
Plaisante Pierre. Je lui adresse un dernier faux sourire et rejoint l'écurie McLaren.

Je cours. Je n'ose même pas imaginer ce à quoi je ressemble.
J'aperçois le bouclé près de la voiture deux places lorsque j'arrive.
Je n'en avais jamais vu en vrai auparavant et c'est assez surprenant.
Les deux places sont l'une derrière l'autre.
- Prête?
Il me demande, son regard perdu sur la voiture.
Moi je le regarde.
- Prête.
Pour une fois je suis vraiment confiante.
Je ne ressens aucune peur. Je sais que je suis entre de bonnes mains. Celles d'un grand pilote.
Je n'ai aucune raison de douter de lui.
J'ai confiance en lui.
- Vos casques.
Lando attrape son casque et l'enfile en moins d'une seconde.

Moi j'ai du mal.
Il doit sûrement le remarquer car il tends ses mains vers moi. L'arrière de la voiture nous sépare.
Un des membres de l'équipe médiatique nous filment. Moi ridicule et incapable d'enfiler un casque. Et lui parfait.
- Rapproche toi.
M'ordonne-t-il tout doucement. Si doucement que ça me déstabilise.
Je ne vois que ses yeux à présent.
Alors je m'approche légèrement, fais quelques pas et détourne la voiture.
Une fois le casque enfilé, il fait ce que tout les pilotes font, place parfaitement le casque.
Je le regarde agir.
Je n'entends plus rien.
Je ne vois plus rien d'autre que lui.
Et ses manières de pilote.
- Merci.
Il me regarde tout à coup et semble me sourire.
Je n'ai que ses yeux pour y croire.

Entrés dans la voiture, je commence à y croire.
Je peux légèrement voir le casque de Lando en face de moi.
Une femme s'approche son téléphone en main et nous filme.
Je fais un signe de main et sourit car c'est notre accord.
- Je peux avoir mon téléphone s'il vous plaît?
Demande Lando.
- C'est..C'est pas le mien les gars.
Sa voix tremble un peu et je réalise que c'est le mien lorsqu'il le lève pour le rendre.
- C'est le mien. Prends des photos avec si tu veux.
Je ne sais pas ce qu'il me prends.
Un long silence pèse après ma prise de parole. Durant lequel mon téléphone reste en l'air quelques secondes. Mais il finit par disparaître en direction de Lando.
Je suppose qu'il s'est résiné à ça, qu'il n'a pas voulu crée un plus grand malaise qu'il n'est déjà.

Désespérée. Lando réussit à m'arracher un réel sourire lorsque je l'aperçoit essayer de nous prendre en selfie tout les deux.
Je penche légèrement ma tête comme je peux et il prends la photo. Mais Josh nous propose un meilleur selfie.
- Parfait! Tu as ton contenu Maë.
Il finit sa phrase en me glissant un clin d'œil.
- Génial. Merci.

Puis 9heures30 sonne et nous partons enfin.
La première accélération crée une énorme montée d'adrénaline dans l'entièreté de mon corps.
Je n'ai plus de choix que d'y croire.
C'est clair.
La voiture roule.
Je sens presque tout les moindres gestes de Lando.
Je n'ai plus de choix que d'y croire.

Intérieurement je remercie le casque d'exister. Ma tête ne fait que bouger aux moindres accélérations.
Je vois le circuit défiler à toute allure. Je peux sentir les roues de cette voiture chauffer sur le sol.
- Alors?!
Me crie le pilote.
Je m'autorise de crier moi aussi.
Entre deux rires j'arrive à lui répondre convenablement.
- J'y crois pas! C'est incroyable!
Je l'entends rire de mon excitation d'enfant.
Il lève son poing de joie et nous crions d'adrénaline.
Tout les deux.