.Chapitre 46.

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PDV Velia

Je marche dans le couloir les bras chargés de dossier, je dois les distribuer à mes collègues. Je me demande où Oralie est partie. Je ne l'ai pas trouvé, j'espère que rien ne lui est arrivé. Je m'inquiète tellement ces derniers temps.

Je sens une lame passée sous ma gorge, je lâche mes dossiers, effrayée. Quelqu'un m'attrape le poignet droit et me le bloque dans le dos. Je suis démuni, je ne peux rien faire.

- Je vous conseille de ne rien faire, Velia.

La voix froide de l'homme me fait trembler de peur. Je réalise ce qui se passe. Je dois faire quelque chose et vite. Je ferme les yeux et respire profondément. Je lui donne un violent coup dans le ventre pour le faire reculer, je me dégage rapidement de son emprise.. Je me tourne vers lui. . . C'est bien ce que je pensais. Mon cœur bat à vive allure. Je me dépêche de m'enfuir.

- LES INVISIBLES ! Hurlais-je avant d'être prise de douleur et percuter le sol. Une décharge violente. Je sens quelque chose s'appuyer dans mon dos, m'écrasant avec douleur. Je gémis.

- Vous n'auriez pas dû. . .

Je me débat. Je déclenche une rafale de vent qui repousse mon agresseur. Je me redresse, le plaquant au mur avec une rafale de vent. Une explosion retentit. Je tente de garder mon calme.

- Oui, vous, vous n'auriez pas dû. dis-je en retour.

- Êtes- vous sûr ? Dit-il dans un sourire mauvais.

Je percute violemment le mur. Ruy . . . Je tente de lutter contre lui. Ma tête frappe le mur. Je me sens mal, mes jambes trembles, je m'écroule au sol. Je sens un liquide couler sur mon front.

L'un deux m'attrape par la gorge. Je vois trouble.

- Laisse là, elle n'en vaut pas la peine. On a d'autres chats à fouetter.

Je m'écroule au sol. Avec difficulté, j'attrape mon transmetteur et hèle Oralie. La ligne sonne.

- Velia ? Survient la voix d'Oralie.

- Les invisibles . . . murmurais-je, la voix affaiblie par la strangulation qu'ils ont tenté de me faire subir. Je respire difficilement.

- Quoi !? Velia tu vas bien ?

Je ferme les yeux, prenant une grande inspiration.

- Il faut . . . Il faut des renforts. Vite. Dis-je la voix sifflante.

Je lâche mon transmetteur, épuisée.

- Velia !

Ma vue se trouble. Je suis prise d'un mal de tête. Comment j'ai pu me laisser prendre aussi facilement ? Je me sens minable. Je dois me battre. Je dois faire face.

Mais je n'ai pas la force... Je ferme les yeux de nouveau, lâchant prise. M'abandonnant aux bras de morphée.

PDV Bronte

- LES INVISIBLES ! Hurle une voix féminine qui me fait immédiatement lever de mon bureau. Je me débarrasse de ma cape. J'attrape une dague qui traîne sur mon bureau et me précipite dans le couloir, lorsqu'une explosion retentit. Je vois Emery et Zarina.

- Je crois que cette fois, nous n'avons pas le choix que de nous battre. Dit Zarina.

- En effet. Nous ne nous laisserons pas faire ! Affirmais-je.

- J'ai hélé des renforts. intervient Emery. Je ne sais, en revanche, pas si il arriverons à temps.

- Nous ferions mieux d'aller nous battre à présent.

- Il faut faire attention, ils ont surement prévu quelque chose s' ils ont décidé de nous attaquer comme cela. Nous ferions mieux de nous séparer, et de trouver les autres !

Zarina et Emery approuvent mon idée, nous nous séparons. Je me dirige d'un pas rapide dans l'aile est du palais.

Une silhouette se dessine au sol, visiblement blessée, les invisibles ne sont pas loin . . . Je pose une main sur mon arme au cas où. Je me rapproche alors.

- Velia ! m'écriais je.

Je m'agenouille près d'elle. Elle a dû prendre un sacré coup sur la tête, du sang coule.

- Velia ? Velia tu m'entends ?

Elle est complètement assommée. Je vérifie son pouls, il paraît stable. Une seconde explosion fait trembler les murs. Je décide de la laisser là.

La bataille a déjà commencé . . .Et elle va se faire violente. 

Bienvenue dans la vie de Elwin HeslegdeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant