.Chapitre 4.

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PDV Elwin

Mon transmetteur sonne. Je le sors de ma poche. Je m'arrête, mes amis me rejoignent.

C'est Fiona. C'est la première fois qu'elle m'appelle.

- Fiona ? Que se passe-t-il ? m'inquiétais-je.

- FIONA !!! OUVRE CETTE PORTE !!! IMMÉDIATEMENT ! JE VAIS TE TUER ! Hurle une voix d'homme. Quelqu'un frappe comme une brute contre une porte

- A l'aide ! supplie-t-elle.

Je l'entendis tomber.

- Que se passe-t-il ? demande Oralie inquiète.

- Je crois que Fiona est en danger !

- OUVRE CETTE PORTE !!!

J'entendis comme des coups de feu.

Je me précipite vers où elle habite.

- Attends-nous Elwin ! s'exclame Kenric, si il y a vraiment quelque chose, tu ne pourras pas agir seul.

Nous arrivons devant son immeuble.

- A quel étage vit-elle ? questionne Edaline.

- Non mais il faut trouver ! Et vite ! m'exclamais je.

- Son nom de famille ? Demande Alden.

- Il me semble que c'est Phannaeris.

Oralie regarde alors les noms.

- Troisième étage. Déclare Oralie.

Nous montons les escaliers en courant. On arrive devant la porte de l'appartement. Je tente en vain de l'ouvrir.

- Elle est fermée !

- Laisse-moi faire ! je suis un pro pour démonter une porte. Déclare Grady.

Nous nous écartons. Grady fonce une première fois dans la porte, et lors de la seconde fois cette dernière cède.

- Fiona ! m'exclamais je.

Je parcours les pièces, en criant son prénom. Où est elle ?

Tout est un peu sans dessus dessous.

- Il y a eu la guerre ici ?

- Ce n'est pas vraiment le moment de plaisanter Kenric. Dit Oralie.

Je me suis dirigé vers une porte qui a littéralement explosé. Je pousse un cri d'horreur. Un elfe est avachi au sol avec une arme dans les mains, il est mort. Je ne le vois pas respirer. Mais je ne m'affole pas pour lui, mais pour Fiona. Je l'ai vis allonger sur le ventre. Elle est en sang.

Je me précipite vers elle. Oralie pousse un cri elle aussi. Les garçons pâlissent.

- Fiona tu m'entends ?

Je la retourne avec la plus grande précaution. Je déglutis en voyant ses blessures. Il n'y est pas allé de main morte. Je pose deux doigts dans son cou.

- Elle est vivante mais pas pour longtemps si on ne fait rien ! m'exclamais-je.

- Que peut-on faire ? questionne Kenric.

- Prévenez vite mon père ! Et le conseil !

Nous avons une tentative de meurtre et un suicide sur les bras.

- On s'en occupe ! déclare Grady et Alden en chœur.

- Della donne moi ce bout de tissus vite ! dis-je en pointant une étoffe. Je dois stopper le sang ! Elle en a déjà perdu beaucoup trop.

Elle me le donne je découpe l'étoffe.

- Je suis désolé pour ce que je vais faire mais je n'ai pas le choix.

Je lui retire sa cape et sa chemise avec précaution. Je découvre avec horreur des bleus et des brûlures qui ne datent sûrement pas d'aujourd'hui. je m'empresse de faire un pansement de fortune comme mon père me l'a appris.

- Je ne peux rien faire d'autre ici.

- Elwin, elle reprend conscience. murmure Oralie.

- Elwin... murmure-t-elle.

- Garde tes forces, tu n'en as pas beaucoup.

Elle plonge à nouveau. Je continue de contrôler son cou.

- Comment avons nous pu être aussi aveugle ? murmurais-je. Comment n'ai je pas pu me rendre compte de ce qu'il se passait ? Comment ?

- Elwin ne culpabilise pas. Dit Kenric. Personne n'aurait pu savoir. Elle n'en a jamais parlé.

- J'aurais dû m'apercevoir de ce qu'il n'allait pas ! Cela fait trois et même plus qu'elle se fait battre, elle a montré des signes mais comme tous je ne m'en suis jamais aperçu. Elle était si discrète et secrète. Oralie n'as tu jamais perçus quelque chose qui aurait pu...

- Elwin je t'arrête tout de suite. J'ai beau être une empathe puissante, je n'ai jamais vraiment bien perçu ses sentiments, elle les cachait tellement bien que je ne suis jamais vraiment arrivé à les décrypter. Comme cela je ne pouvais pas deviner ce qu'il se passait. Personne ! Elle l'a caché à tout le monde, et cela, tu n'y peux rien. me répond doucement l'empathe. Alors ne culpabilise pas d'accord ?

- Pourquoi n'a-t-elle rien dit ?

Je sens les larmes venir. Et cela est plus fort que moi.

- Il est dur de parler de telle chose. Déclare Edaline.

- Nous n'avons pas tous la chance d'avoir une famille parfaite et aimante. Ajoute Kenric.

- Elwin ! Que se passe t-il . . . ici ! S'écria mon père en arrivant dans la chambre. Oh mon dieu !

- J'ai fait tout ce que je pouvais en attendant que tu arrives. Je t'en pris sauve la !

- Je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour la sauver, en attendant aide moi à l'allonger.

Ce que je fis immédiatement. Mon père commence par lui faire ingurgiter des élixirs et commence les soins.

- Que s'est il passé ? me demande-t-il.

- Je ne sais pas, elle m'a hélé en appelant à l'aide, nous l'avons trouvé ainsi... et elle. . .

- C'est une enfant battue, apparemment.

- Oui.

- As t-elle de la famille ?

- Je ne sais pas. Je ne sais presque rien d'elle finalement.

- Le conseil a été averti ! déclare Alden en entrant suivi de Grady.

- Vous avez bien fait quoi qu'il ne reste plus rien à faire pour ce meurtrier. Siffle mon père en jetant un œil sur l'elfe qui est au sol. Un lâche comme beaucoup hélas.

- Dis moi papa, elle va s'en sortir ? demandais-je inquiet.


- Tout va dépendre d'elle à présent. Dit il en finissant le dernier pansement.

Bienvenue dans la vie de Elwin HeslegdeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant