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FARAH

21 h 15. Sydney, Australie.

Le bruit de mes pas claquant contre le sol. Le silence me tient compagnie depuis, le début de mon trajet, je soupire et une légère fumée quitte ma bouche, m'arrachant un sourire. J'ai toujours aimé faire ça. Le froid s'installe lentement à Sydney, et cette période, je la déteste tellement...

Mais pour une fois, je l'aime. Le froid est égal à moins de monde dans les rues de Sydney, mes oreilles ont le temps de se reposer le temps que je rentre chez moi, après mon travail. Un vent glacé souffle sur moi, je claque des dents quelques secondes et réajuste ma jupe qui laisse apparaître mes longues jambes nues.

Je frissonne et je décide d'accélérer le pas. Je veux retrouver mon appartement et mon chauffage, surtout.

10 minutes plus tard.

Je claque ma porte en la verrouillant et je retire mes affaires rapidement, mon appartement dispose de deux chambres, une salle de bain et un salon et une cuisine. Il est plutôt grand, grâce à mes revenus plutôt rentables et aussi, à ma colocation avec Travis.

Je suis rentrée, le prévenais-je en entrant dans le salon.

Mon nez est attiré par une odeur délicieuse se répandant de la cuisine. Je m'avance jusqu'à l'îlot et m'assoit sur un des tabourets. Mon coude appuyé contre le meuble et ma tête dans ma main, je le regarde nous cuisiner un plat délicieux.

Bonsoir, Farah, se retourne-t-il en m'adressant un regard.

Bonsoir, Travis, lui, répondais-je du même ton enjoué qu'il a utilisé pour prononcer mon prénom.

Je décide de me lever et de mettre la table, j'ai l'impression que je bave rien qu'à l'idée de pensé à son plat. Mon ventre gargouille, j'ai faim. Il termine enfin de cuisiner et nous nous installons ensemble, face à face.

Alors, comment ça, c'est passé ton CCF ?

Le beau jeune homme châtain, relève la tête de son assiette et m'esquisse un sourire avant de prendre la parole :

J'attendais que tu me le demandes, j'ai plutôt réussi, dit-il en haussant les épaules. Malika a voulut découper ses légumes trop rapidement malheureusement, elle s'est coupé le pouce, il pendait et du sang giclait partout.

J'esquisse une grimace de dégoût en m'imaginant la scène.

J'espère qu'elle va pouvoir le repasser, ça serait dommage de gâché son examen pour une simple blessure.

Il acquiesce et j'avale une nouvelle bouchée de son plat. Je finis par céder et je m'engouffre la nourriture rapidement, en laissant échapper quelques grognements.
Il me regarde amuser avec des yeux rieurs.

Quoi ? M'arrêtais-je de manger. Je n'ai pas le droit de déguster ton plat à sa juste valeur, riais-je.

On dirait que tu n'as pas mangé depuis une semaine, Farah.

— Ce boulot m'épuise, il prend toute mon énergie, heureusement que tu es là quand je rentre à la maison.

Je bois d'un trait mon verre de soda, et je saisis mon assiette et la mets dans le lave-vaisselle, Travis, m'imite et je sors par la baie vitrée pour atterrir sur le balcon. Je frissonne face au changement de température, je m'accoude à la rambarde nous sommes aux quinzièmes étage, notre vue de Sydney, est magnifique. Cette ville reste toute la nuit active, entre les alarmes de la police, les fêtes, les touristes, Sydney ne dort jamais.

J'aime cette ville et pour rien au monde, je la quitterai.

Je frotte mes mains contre mes bras nus pour me réchauffe mais un tissu vient me recouvrir.

Arrête de sortir comme ça, tu vas attraper froid, me dit-il d'une voix dure.

Je lève les yeux au ciel et me tourne vers lui, il porte un pull et un jean large. Ses cheveux longs plaqué et attacher en arrière, cela lui va parfaitement. Travis est très beau, il le sait, il use de son charme avec les filles. Il est grand plutôt musclé grâce à son métier.

Tu as fini de m'analyser ? Glousse-t-il avec une clope au bec.

Je hoche la tête rapidement en souriant bêtement. Une flamme jaillit de son briquet et il allume sa cigarette. Il inhale la nicotine et recrache un peu plus tard la la fumée.

Ah d'ailleurs, sympa tes tresses, raille-t-il en rigolant.

Je feigne d'être énerver et le frappe à l'épaule en rigolant.

Depuis, que je suis rentré j'attends que tu me complimentes ! M'énervais-je. Je suis trop belle, hein ? Tournais-je sur moi-même en balançant mes tresses de droite à gauche.

Je n'ai pas besoin de te le dire, tu le sais que tu es magnifique, me complimente-t'il en me regardant droit dans les yeux.

On le sait tous les deux que notre relation n'est pas censé être comme ceci. Cette tension entre nous s'est aggravée lorsque nous avons couché ensemble, une fois pas plus.

Bon, peut-être cinq ou six fois.

Travis.

— Farah, souffle-t-il en me crachant la fumée dessus.

On s'était pourtant promis d'arrêter mais, on a recommencé...

+ 1

Là on peut dire que c'est la sixième fois.

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COUCOUUUU MES AMOURS !!

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COUCOUUUU MES AMOURS !!

On commence tranquillement, profiter du bonheur de Farah..👹👹

Petite question : Est-ce que le prénom Farah, vous plaît ?!

Kiss, prenez soin de vous ❤️‍🔥

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