XI

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Nous rentrons dans l'appart silencieusement, et Travis, me retient par le bras. Il me tourne vers lui et dépose ses lèvres sur les miennes me donnant un baiser réconfortant. Je l'accepte et lui répond à son baiser sans aucune hésitation. Seule le bruit de notre baiser couvre le silence sur notre palier de porte. Nous nous détachons de l'un et de l'autre.

J'avais terriblement envie de lui malgré ma situation.

Mon désir augmente de plus en plus sans que je ne le veuille. Un besoin d'assouvir mes pulsions sexuelles. J'ai envie de m'évader...Mais, il faut que je me calme.

Je dois repartir, Lucas m'a appelé. Il a un soucis avec sa voiture, je le ramène à l'appart c'est bon pour toi ? Me regarde-t-il avec inquiétude. J'ai pas envie de te laisser seule, Farah, si tu veux que je reste tu n'as qu'un seul mot à me dire.

Je secoue négativement la tête en souriant faiblement, ma main sur son bras.

Vas-y, ça va aller. Tu reviens de toutes façon, à ce que je sache tu ne vas pas prendre plus de trente minutes.

T'es sûr ?

J'acquiesce et lui dépose un rapide baiser sur ses lèvres.

Reviens vite.

Il me sourit et dépose dans ma main, ma clé de voiture. Il se retourne et demande l'ascenseur. J'en profite pour fermer à clef l'appartement et vérifier plusieurs fois que la porte soit verrouillé.

Non, Farah ne te laisse pas submergé par la paranoïa.

Tout va bien. Je suis en sécurité, je marche jusqu'à la cuisine et sors un reste de salade. Je prends une fourchette et mange le plat directement, j'ouvre la baie-vitrée et passe mon nez par l'ouverture.

Seul les bruits de la circulation et des alarmes des urgences m'accueillent et la ville est toute illuminé, tous les buildings, les énormes bâtiments brillent de mille feux.

Au cœur de Sydney, la ville qui ne dors jamais.

Je déguste rapidement ma salade et quitte mon balcon pour rejoindre mon canapé. Je retire mes vêtements et garde juste mes sous vêtement voulant me mettre alaise. Je veux décompresser et je sors alors une bouteille de vodka de l'étagère si je ne peux pas baiser, je m'en prends à l'alcool malgré que je déteste pas. J'allume la télé et m'allonge dessus.

Durant près de vingts minutes, mes yeux sont concentré sur cet écran, un rire étranglé sors de ma gorge. Je rigole seule devant une série qui passe sur la six. Ayant ingurgité quelques gorgées d'alcool mes mouvement sont plus lent mais je suis toujours bien. Je n'ai pas l'alcool facile, il faut plusieurs verre afin de me voir saoule.

Mon rire plane une nouvelle fois dans la pièce jusqu'à ce que j'entende :

CLACK CLACK...

Le bruit de la porte de ma chambre lorsque que quelqu'un la ferme.

Mais.

J'étais censé être seule...Non ?

Mon rire s'estompe directement et je m'aperçois à quel point la pièce est sombre et que je n'ai aucune lumière appart l'écran de la TV. Je remonte le plaid sur mes épaules et décide de faire semblant que je n'avais rien entendu. Après tout, il n'y a aucun bruit de pas.

Mais le bruit du parquet craque alors je sais que je ne suis pas seule. Je lance la couverture et me relève en courant vers le tiroir à couteau. J'allume la lumière et me sens déjà plus en sécurité, jusqu'à ce que je vois des yeux dans le noir. Seulement des yeux qui me fixe, un regard flippante et que je reconnaîtrait d'entre milles.

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 23, 2023 ⏰

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