Chapitre 1

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Chapitre 1 – Vacances à Londres

Mars

Nancy, 7h30

Ce fichu réveil me sort de mes songes. Je dormais si bien. Les yeux encore à moitié collés par le sommeil, je finis par les ouvrir et me redresse dans mon lit moelleux. Je m'empresse d'attraper mon portable pour couper ce bruit incessant qui me casse déjà la tête de bon matin. J'ai beau être en congés pendant deux semaines, Éloïse, une très bonne amie anglaise, m'attend de pied ferme à Londres, pour des vacances avec sa famille. Une famille riche, avec des maisons de riches. Je les adore énormément. Ils ont une superbe maison de campagne, Aubrey Hall mais vivent principalement en ville, dans la maison familiale ; Bridgerton's House, plus précisément.

Éloïse descend d'une famille de haut rang à Londres, si je peux dire ça ainsi. Son défunt père était comte – Edmund, de son prénom. A présent, son frère aîné gère la famille et les petites affaires. Même s'ils vivent de façon moderne, ils ont conservé des choses de cette époque de ducs, rois, comtes, vicomtes et compagnie – des années 1800. J'ai toujours trouvé que cette époque était intéressante ; on note aussi leurs superbes tenues. Lors de leurs nombreuses soirées, Éloïse porte des robes tout à fait élégantes. Ils possèdent une demeure immense et ancestrale, à Aubrey Hall, dont la décoration est d'époque et j'adore y aller. En centre ville de Londres, ils ont leur maison familiale, plus moderne, notamment dans sa décoration générale. Les magnifiques robes sont faites à la main par une modiste – Cécile Delacroix. Elle est française, issue du Sud. Montpellier, il me semble. Cette femme est une magicienne. Et ce soir, dès mon arrivée à Londres, je participe à l'une de ces soirées mondaines. Mais cela n'est pas la première fois pour moi. Je dois reconnaître que j'apprécie ces moments où je me fonds dans la foule et où je profite de l'atmosphère festive : nourriture délicieuse, boissons, musiques, danses, potins d'un autre monde. Et puis, je suis avec eux. Les Bridgerton.

Je m'étire, caresse rapidement Saiko qui vient me saluer en remuant la queue. Saiko, mon golden retriever, mon compagnon de vie. Je n'ai pas de petit copain, j'en n'ai jamais eu d'ailleurs. Juste une amourette sans grande importance où on passait davantage de temps à s'embrasser qu'à discuter. Mes sacs sont prêts pour partir passer des vacances chez les Bridgerton, où de nouvelles aventures m'attendent, sans aucun doute. Bridgerton : un nom de famille qui sonne bien anglais, ça c'est certain. 

Après une bonne douche, je rassemble mes dernières affaires et quitte mon appartement nancéein. Je vais quitter ma Lorraine adorée, pour rejoindre l'Angleterre plusieurs jours. Saiko m'accompagne, évidemment. C'est une vraie petite star là-bas. Hyacinthe et Grégory, les plus jeunes de la fratrie, adorent mon poilu et s'en occupent à la perfection. C'est aussi les vacances pour lui lorsqu'il va chez eux. Dans l'Eurostar, il est adorable, ne bouge pas. Les regards sont bien souvent tournés sur lui avec de larges sourires attendris. Et lui, il regarde les passagers avec sa gueule d'ange, ayant envie de bisous ou, de faire des bisous baveux à tous ces potentiels copains de jeu ou de caresses. Parfois, des inconnus me demandent s'ils peuvent le saluer ; lorsque c'est demandé gentiment, j'accepte et Saiko attend que ça.

Je vais retrouver la grande famille soudée des Bridgerton. Violet, la mère de toute cette tribu est adorable avec moi, depuis toujours à vrai dire. Souriante, accueillante, bienveillante. Même si j'ai du mal à me sentir à l'aise chez eux, parmi tous ces gens de la haute, elle fait toujours en sorte que je me sente bien. 

 

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