Chapitre titre 9

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Auteure Anna LORAT

CHRISTIAN

Après lui avoir révélé qu'elle était la première femme à poser les pieds sur mon bateau, son regard de braise m'a transpercé. Je n'ai plus qu'une seule envie, c'est la posséder corps et âme.

Sa bouche est aussi agréable que dans mon souvenir. Contre ma poitrine, je sens ses tétons durcir à travers son débardeur. Lentement contre ses bras, je descends en même temps, les deux bretelles du vêtement et celles de son soutien-gorge par la même occasion. Elle est ma prisonnière. Je délaisse pour quelques instants ses lèvres délicieuses, pour continuer de la déshabiller. Nos yeux sont toujours rivés l'un à l'autre. Mes doigts font sauter le bouton de son pantalon blanc et la fermeture à glissière. Je me baisse pour détacher ses boucles de sandales, les lui enlève et fais glisser le pantalon au sol, tout cela dans une coordination impeccable. Lentement, mes mains effleurent ses chevilles, ses jambes, puis quand j'arrive à ses cuisses, sa respiration s'accélère. Impossible de résister, j'enfouis mon visage dans la dentelle blanche de sa petite culotte et je m'enivre dans son odeur de femme mélangée à son parfum subtil, tandis que ses doigts virevoltent dans mes cheveux. Doux Jésus, c'est le paradis.
Comment résister aux gémissements de ma princesse !

- Déshabille-toi, s'il te plaît, m'implore-t-elle.

Elle a raison, je commence à être à l'étroit dans mon pantalon de costume, mais je hume encore une fois cette fragrance avant de me relever. Je retrouve avec plaisir les pupilles bleu nuit qui me font chavirer. Lentement, je commence à me dévêtir et pose chaque vêtement sur le serviteur. Ana passe sa langue sur ses lèvres et cela excite un peu plus ma queue.
D'un coup sec, j'enlève mon boxer que je jette sur le parquet de la chambre et à pas de loup je retourne vers ma jolie proie.

- Je crois que l'on n'est pas à égalité, mademoiselle Steele.

Elle lève les yeux au ciel avec un sourire moqueur. Je lui vole un baiser avant de me mettre à genoux afin de la dépouiller de sa culotte.

- Tu es encore trop habillée.

Une fois le petit bout de dentelle au sol, mes mains se posent sur ses fesses et ma bouche part à la découverte de son ventre dans un premier temps. Mais son débardeur qui la maintient toujours prisonnière de ses bras me gêne. Je me relève et lui enlève. Je défais en même temps son soutien-gorge. Elle est nue et d'une beauté à me couper le souffle. De longues jambes galbées, une peau sans défaut, des formes harmonieuses et tout en finesse, ainsi que deux petits tétons qui se dressent fièrement.

- Tu es magnifique, Anastasia, murmuré-je.

D'un coup, je veux la posséder, me perdre dans ce corps sublime dont j'ai rêvé cette nuit.
Je m'accapare sa bouche tout en la renversant sur le lit. Puis je retourne vers ma veste afin de récupérer un petit sachet argenté, que je pose sur la table de chevet. Je m'allonge à côté d'elle.
Nous nous regardons et à cet instant elle prend une expression sérieuse.

- Il faut que je te fasse une révélation, Christian, dit-elle hésitante.

- Je t'écoute Ana.

Que va-t-elle me révéler ?
Elle se mord la lèvre inférieure, puis se lance :

- Tu vas me trouver certainement ridicule...

Elle laisse passer un blanc et reprend :

- Jamais, je ne me suis offerte à un homme.
Tu es le premier, Christian, dit-elle avec une franchise insolente.

Dans un premier temps, je reste sans voix, me demandant si j'ai bien compris ce qu'elle vient de me déclarer.

- Tu veux dire que je suis ton premier amant ?

- Exactement.

- Eh ben ! Ça c'est une première, dis-je un peu hébété.

Mais il faut que je reconnaisse que cela flatte mon ego de mâle.

- Je suis très honoré que tu t'offres à moi.

Elle me sourit.

- Tu viens de me dire que j'étais la première femme à découvrir ton bateau.
Moi je t'offre ma virginité.

- Tu ne peux pas t'imaginer comme cela me fait plaisir, bébé.
Je vais honorer chaque centimètre carré de ton corps.

Afin de me donner le top départ, elle approche sa bouche de mes lèvres pour m'embrasser. De nouveau notre passion s'intensifie. Après sa confession, mon corps est de nouveau en éruption.
Mes mains partent en terre inconnue pour découvrir ce corps pur, elles parcourent son dos, s'attardent sur son petit cul.
Puis je plaque Ana sur le lit et me positionne à califourchon sur ses cuisses. Tout en lui adressant un sourire salace et en effleurant sa poitrine, je lui chuchote :

- Mademoiselle Steele, vous êtes une gourmandise délicate, je vais vous déballer comme une sucrerie.


A suivre...

POUR LES BEAUX YEUX D'UN INCONNU - Auteure ANNA LORATOù les histoires vivent. Découvrez maintenant