POUR LES BEAUX YEUX D'UN INCONNU - Auteure ANNA LORAT

Chapitre 11

Auteure Anna Love

CHRISTIAN

- Ana !!!

C'est le seul mot que je prononce lorsque la jouissance m'emporte dans une spirale lumineuse et fantastique.
Pourtant j'en ai baisé des femmes, mais jamais cela n'a été aussi prestigieux.
Sa sensualité et ses caresses enfantines m'ont procuré un plaisir décuplé. Est-ce que c'est parce qu'elle est novice dans ce domaine ? Et son odeur ? J'adore son arôme naturel mélangé à son parfum, une palette de Rose, de fleurs de Pêcher et d'Abricotier avec quelques notes de Lilas, de Bergamote et une pointe de Jasmin.
Tout en la serrant contre moi, je ferme les yeux pour survoler cet instant magique qui me procure un bonheur, comme je n'en ai pas connu.
A cet instant, je prends conscience que je ne la laisserai jamais partir. C'est elle que je veux pour femme, même s'il est bien trop tôt pour me dévoiler.

En ouvrant les yeux, je m'aperçois qu'Ana m'observe à la dérobée.

- Comment te sens-tu? demandé-je pour casser le silence.

- Merveilleusement bien.

- Moi aussi. Tu es une jolie petite sirène, ma sirène à moi, dis-je en posant ma bouche sur ses lèvres.

- Tu n'es pas déçu ? murmure-t-elle.

- Déçu de quoi, Ana ?

- Eh ben ... Je n'ai aucune expérience.

- Tu as l'expérience de ton innocence et ça c'est génial.

Son sourire se dessine, elle est rassurée.

- Comment se fait-il que tu n'aies jamais eu de relations ?

- Entre mes études et mes petits boulots pour les financer, les garçons n'étaient pas ma priorité. Et puis, je voulais rencontrer un homme qui me plairait au premier regard.

- Dois-je en conclure que je suis cet homme ?

Elle hoche la tête en souriant.

- J'en suis très honoré, mademoiselle Steele.

- Quand je t'ai vu à la terrasse du café, j'ai flashé sur toi.

- Je dois t'avouer que c'est réciproque.
On peut peut-être faire un petit bout de chemin ensemble, rajouté-je sans trop vouloir m'engager officiellement.

- Je suis partante.

Sa réponse me satisfait, et sans plus de préjugé, je lui refais l'amour tout en douceur.

Lorsque nous atterrissons de nouveau sur le lit du catamaran, je chuchote :

- Maintenant, j'ai faim de nourriture.

- Moi aussi, je n'ai pas déjeuné à midi.

- Pourquoi n'as-tu pas déjeuné ? fais-je étonné.

- Jeudi mon boss m'a reprochée mes 7 minutes de retard. Il m'a demandé de les rattraper. Aujourd'hui, je ne voulais pas être de nouveau en retard à notre rendez-vous.

- C'est un tordu ce mec !

- Ne pense pas à lui. On est tellement bien tous les deux.
Et sur ces bonnes paroles, je vais te préparer le repas.

En même temps, elle s'apprête à quitter le lit, lorsque je la retiens :

- Attends, dis-je en l'embrassant comme si ma vie en dépendait.

Lorsque nous reprenons notre souffle, je lui indique :

- Dans le réfrigérateur, les repas sont prêts pour les deux jours.

- Tu t'es levé plus tôt pour cuisiner, dit-elle avec un brin de malice.

- Attention mademoiselle Steele, on ne se moque pas de moi. Mais j'avoue qu'il ne vaut mieux pas me laisser dans une cuisine.

- Je t'apprendrais, fait-elle tout en se levant et m'envoyant un clin d'œil.

Elle enfile ma chemise et m'envoie un baiser avec ses doigts avant de quitter la chambre.

Les mains derrière la tête, je reste allongé un sourire idiot plaqué sur la figure à me demander comment Anastasia a pu chambouler mon existence en 24 heures.
Je crois que cela fait une éternité que je ne me suis pas senti aussi détendu.

Derrière la porte de la cabine, j'entends une voix :

- Monsieur est servi.

Comme un gamin, je me précipite sur la porte et l'ouvre en grand. Ana, l'oreille contre la porte, pousse un cri de surprise. Mes bras l'enveloppent, elle rit et de nouveau je m'empare de sa bouche délicieuse tout en caressant son cul à l'air. Ces gémissements viennent percuter mon sexe qui instantanément reprend de la vigueur. Mais elle est la première à réagir.

- Allons dîner, sinon le repas sera froid.

A regret, je la suis, sachant que ce n'est que partie remise.

A suivre...