GaySchool

Chapitre 5

Pdv Harry. J'étais parti à courir le plus vite que je le pouvais et je me dirigeai rapidement vers ma maison. Elle ne m'avait jamais parue si loin. On aurait dit que je courais sur place et en plus, à chaque fois que je passais devant quelqu'un, cette personne me regardait étrangement parce que je n'avais pas de chandail. Je n'avais pas eu le temps d'en mettre un avant de m'enfuir. Avant de m'enfuir de ce mec qui était le plus effrayant que je n'avais jamais vu. Ce mec envers qui je ne comprenais rien de sa manière de se comporter avec moi et que je ne comprenais tout simplement pas.

Enfin, après le trajet le plus long de ma toute ma vie, j'arrivai enfin chez moi. J'étais épuisé et je faisais tout pour ne pas me mettre à pleurer et seulement me laisser tomber par terre et mourir là. Bien sûr, je n'avais aucunement envie de mourir, mais quand une personne comme Louis Tomlinson s'en prenait à toi, tu n'avais plus trop envie de vivre ta vie comme tu le voulais et tu recherchais seulement à l'éviter tous les jours jusqu'à temps qu'il ne soit plus là pour te faire du mal. C'était exactement comment je me sentais à ce moment précis et si je n'avais pas eu autant de dignité, je me serais probablement laisser aller et j'aurais crié mon mal à la planète entière pour qu'elle comprenne que je souffrais à cause d'un mec que je ne connaissais pas et qui ne me connaissait pas plus. Et le pire là-dedans, c'était que je savais que c'était loin d'être terminé. Je savais que ça faisait seulement quelques jours qu'il s'en prenait à moi et que je n'avais encore rien vu.

En tout cas, tout ce que je savais, c'était que je n'avais pas à m'en faire pour la réaction de ma mère quand elle allait rentrer à la maison et qu'elle allait me voir. Elle savait que je m'absentais souvent des cours pour des raisons que je ne voulais pas toujours dire, mais elle comprenait que je n'avais pas envie de me confier à elle et elle n'insistait aucunement. Tout ce qui me faisait peur, c'était la réaction de ma mère et de ma sœur quand elles allaient voir mon nez. J'étais prêt à parier qu'il avait enflé et qu'il n'était pas très beau à voir. Elles allaient probablement me poser pleins de questions auxquelles je n'allais pas vouloir répondre. Ce qui allait avoir pour effet que j'allais passer le restant de ma soirée dans ma chambre pour ne pas me faire achaler par elles.

Rapidement, j'entrai dans la maison et je me dirigeai tout de suite vers la cuisine pour me mettre de la glace sur mon nez. Ensuite, je montai rapidement en haut dans ma chambre et je me jetai sur mon lit. À cet instant précis, je laissai mes larmes couler sans me cacher et j'en profitais pour gémir. Je ressentais le besoin de gémir et d'exprimer mon mal, même si personne ne pouvait me comprendre parce que je gémissais. C'était une manière de m'exprimer et je préférais le faire de cette manière que de m'exprimer à voix haute.

Mes larmes s'amplifièrent quand Louis vint troubler mes pensées. J'étais rendu que je pensais toujours à lui, même si je le détestais et que je n'avais qu'une envie, qu'il change d'école et que je ne le revois plus jamais de toute ma vie.

Je terminai par m'endormir en pleine journée parce que j'étais déjà épuisé de tout ce que Louis m'avait fait endurer...

Pdv Louis

Zayn m'éloignait de Liam et j'avais seulement envie de les frapper tous les deux. Rapidement, je me libérai de Zayn et je me tournai vers lui.

Moi : Arrête de me faire chier avec ce putain de Liam! Il ne sait même pas que tu existes!
Zayn : Et toi, tu te crois peut-être mieux avec Harry!?
Moi : Bien sûr!
Il partit à rire sans s'arrêter.
Zayn : Non mais t'es aveugle mec? Sérieusement, Harry te déteste et tout ce qu'il doit souhaiter en ce moment, c'est ta mort.
Moi : Tu dis n'importe quoi!
Il rit.
Zayn : Si je disais vraiment n'importe quoi, tu m'aurais déjà frappé pour avoir dit ça.
Je le regardai avec un regard noir.
Moi : Ta gueule Malik! Je ne veux pas de tes leçons!
Zayn : Tu sais très bien que j'ai raison.
Moi : Je ne veux plus t'entendre merdre!
Quand Zayn arriva pour rajouter quelque chose, je le plaquai rapidement contre le mur.
Moi : Je t'ai dit de te taire!