Chapitre 7 Traumatisme

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Point de vue, Rin :

Une semaine s'était déjà passée après le test, et depuis Floga s'était enfermé dans sa chambre et n'était plus jamais sorti.

Devant sa chambre, était alignée plusieurs repas intacts.

Je m'approchai de la porte et frapper doucement :

« Floga, sors de là, dépêche-toi. »

Même après une minute d'attente, il n'y a pas eu de réponse, mais je pouvais toujours entendre le faible bruit de sa respiration, m'indiquant qu'il était toujours ici.

Appuyée contre la porte, les larmes me montèrent aux yeux et finirent par tomber inlassablement, avant que je perde la force de mes jambes, et m'écroulais :

« Floga... sil-te-plaît... »

Je n'en pouvais plus. Que pouvait-il bien faire à l'intérieur ? Cela faisait déjà une semaine, c'était trop long. Même s'il n'y avait rien de dangereux dans la pièce, j'avais peur de ce qu'il pouvait faire. Floga avait toujours eu une maturité qui ne correspondait pas à son âge, alors qui sait ce qu'il pouvait faire. Mais j'avais confiance en lui, nous voulions qu'il traverse cette épreuve seul, même si nous ne savions pas pourquoi il était comme ça. Cependant, s'il continuait plus longtemps comme ça, nous devrions intervenir.

Je me relevai et essuyai mes larmes avec mon avant-bras, puis parti. Je descendis les escaliers et vis Alex, les cheveux lâchés, assis avec une expression froide qui me rappelait mauvais souvenirs. Il leva les yeux dans ma direction et demanda :

« Il est toujours... ?

- Oui... répondis-je. »

Je m'avançai, puis me mit assis en face de lui. Le silence régna pendant plusieurs minutes, rendant l'atmosphère encore plus étouffante qu'elle ne l'était avant, mais personne ne voulait parler. Nous étions tous les deux fatigués de cette situation, comme le démontraient les cernes sous nos yeux.

Quand le test avait eu lieu, nous avions été abasourdis de voir qu'il possédait deux noyaux, mais encore plus quand le dernier avait une teinte blanche, tellement que nous ne savions même plus comment réagir. Pourtant, quand nous avons vu son affinité, nous n'avions même pas eu le temps de réagir, qu'il était déjà trop tard. Il s'était évanoui.

Grâce à l'aide du mage, il a été vite pris en charge par un médecin, qui nous a informé qu'il avait simplement perdu connaissance à causse d'un intense stress et qu'il n'y avait rien à craindre. Mais depuis il était resté enfermé et refusait de sortir.

Même si nous savions, Alex et Moi, que Floga avait une peur bleue du feu, nous ne pensions pas que c'était à un tel point qu'il ait cette réaction.

Nous passions encore quelques minutes dans le silence avant que je casse l'ambiance étouffante en demandant :

« À ton avis... pourquoi est-il... enfin... pourquoi a-t-il autant peur du feu ? »

Alex resta silencieux, toujours profondément dans ses pensées :

« Tu penses...

- Je n'en sais rien, et ça ne m'intéresse pas, répondit-il. Ça a trop duré, je ne peux plus rester spectateur. »

Il se leva rapidement de la chaise, qui tomba sous la soudaine impulsion, et me regarda droit dans les yeux :

« Je vais le faire sortir d'ici, déclara-t-il avec un regard inébranlable qu'il ne montrait que rarement.

- Bien, acquiesçai-je. »

Nous montâmes tous les deux les escaliers et arrivâmes devant la chambre de Floga. Toutefois, une chose nous coupa notre respiration.

Renaître de ses Cendres - Renaissance [Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant