Renaître de ses Cendres - Renaissance [Tome 1]

Chapitre 13 Infiltration (2)

Point de vue, Lucas :

BOOM!!!

Tout le souterrain trembla suite au coup que je venais de réaliser. De la poussière et des petites pierres tombèrent du plafond et recouvrirent le sol, tandis que la porte était finalement grande ouverte après avoir cédé à mon coup.

Alexander et moi décidèrent de s'introduire à l'intérieur et d'examiner ce à quoi amener la porte. Une fois à l'intérieur, Alexander et moi furent surpris par l'horrible odeur d'alcool présente dans cet endroit qui irrité nos narines. En faisant abstraction de cette ignoble odeur, je regardai la nouvelle salle qui s'offrait à nous.

Au centre de la pièce, trois canapés étaient présents, dont deux se faisaient face tandis que le dernier se tenait à côté des deux autres. Si le chef de cet endroit devait être présent à cet endroit, c'est sur ce canapé qu'il serait assis.

Sinon, entre ces canapés, se trouvait une table aux allures luxueuses recouverte de bouteilles d'alcool, toutes semblant plus chère les unes que les autres, mais il y en avait également énormément au sol.

Il y avait aussi divers meubles luxueux qui semblaient n'être là que pour la décoration et une autre porte beaucoup moins sobre que la première en face des canapés. Toutefois, la dernière chose notable que je remarquais était que tous les murs, le plafond et le sol n'était plus de la roche normale à la forme irrégulière, mais de la belle pierre blanchâtre accompagné de marbre à certain endroit, et de décoration en or :

« Quel est cet endroit, dis-je inconsciemment.

- Un lieu de débauche, déclara Alexander alors qu'il arrivait là où je me tenais. On dirait qu'il n'y a personne ici aussi.

-Ouais... soufflai-je. »

Je me rapprochai des canapés, mais vu des tâches étranges dessus. En me rapprochant, je pouvais les voire plus clairement. De nombreuses taches rouges jonchaient les canapés :

« Du sang, réfléchis-je. Il n'a pas l'air très vieux. Quelques heures tout au plus. »

Alors que nous continuons d'examiner cette salle, la porte en face des canapés s'ouvrit, et huit personnes habillées tout en noir entrèrent, affolées :

« Qui êtes-vous ?! cria celui à l'avant du groupe qui paraissait être le chef.

- On dirait que l'on s'était trompé et que cette carte n'était pas un piège, murmurai-je à Alexander qui hocha simplement la tête, son regard posé sur le groupe en face.

- Vous ne voulez pas répondre ? Alors mourrez ! hurla l'homme tandis que le groupe se ruait vers nous.

- J'en prends cinq et tu prends le reste, déclara Alexander sans me laisser le choix.

- Très bien... »

Je ne pus que soupirer. Je voulais me battre contre plus de personne, mais je savais que j'étais plus faible que lui et que ça ne servirait à rien d'en combattre plus si ce n'était le fait d'augmenter le risque de blessure. Néanmoins, on pouvait dire que j'avais de la chance qu'il soit fatigué, sinon je me serais peut-être retrouvé contre zéro individu.

Un souffle lourd sortit de ma bouche alors que je serai fermement mon épée et me mis en position :

« Allons-y. »

Avec une simple poussée de ma jambe droite, j'arrivai en face d'un des hommes du groupe tout en balançant mon épée en diagonale. L'homme en face remarquant en retard mon action, tenta tant bien que mal de le parer avec sa propre épée, mais fut quand même projeté violemment en arrière tandis qu'une plaie profonde résidait maintenant sur son flanc droit.