Renaître de ses Cendres - Renaissance [Tome 1]

Chapitre 9 kidnappage (1)

Après avoir choisi les noms de mes deux petits frères, la tension qui régnait dans la maison s'estompa et je pus reprendre ma lecture.

Les heures passèrent et la journée touchait déjà à son terme. Je me rendis dans ma chambre, l'esprit déjà somnolent et m'endormis aussitôt couché.

***

Je me réveillais, l'esprit somnolent et le corps endolori. Le sol était dur et glacé et l'air, sec et froid.

Je rouvris difficilement mes paupières, mais la vue ne changea pas. Il faisait toujours aussi sombre que quand mes yeux étaient fermés.

J'essayai de bouger mon corps, mais rien à faire, il ne répondait pas.

J'ouvrai la bouche pour parler, mais seul de l'air chaud et humide en ressortait.

Je n'arrivai plus à bouger, peu importe ce que je faisais :

« Qu'est-ce que c'est que ce bordel ! criai-je intérieurement. Bouge ! »

Mais rien à faire. Il ne bougeait pas.

Après plusieurs minutes de lutte, je commençai finalement à abandonner. Mais à un moment donné, un fort grincement de métal retentit dans toute la salle, et un énorme faisceau de lumière jaillit, obligeant mes yeux à se fermer.

Alors que je continuais à garder les yeux fermés, de lourd bruit de pas résonnèrent. J'ouvris doucement les yeux, et vit un homme habillé totalement en noir de la tête au pieds, déposer un plateau avec de la nourriture à l'intérieur.

L'homme se leva, puis repartit et ferma la porte, faisant retomber la petite pièce dans le noir complet. Cependant, une trentaine de seconde plus tard, une légère lumière jaunâtre illumina faiblement la pièce.

Couché à plat ventre, la seule chose que je pouvais voir était le plateau contenant une simple soupe aux couleurs troubles et à l'odeur fétide accompagné d'un pain rassis. Je ne savais pas combien de temps s'était passé entre le moment où je m'étais endormie et le moment où je m'étais réveillé, mais mon ventre criait famine. Néanmoins, j'étais persuadé que cette nourriture cachait davantage, et que la mangeait ne m'apporterais rien de bon. Mais avant toute chose, il aurait fallu que je puisse bouger.

Abandonnant la nourriture, je décidai d'analyser la situation dans laquelle je me trouvais. Grâce à mes expériences passées, il était facile pour moi de rester calme dans des situations périlleuses, même si je n'avais jamais rencontré ce genre de problème de ma vie. Mais de toute façon, il ne fallait pas être un génie pour comprendre ce qu'il s'était passé :

« J'ai été enlever, pensai-je, alors que je sentais la tension monter à l'intérieur de moi. »

Mais pour quelles raisons ? La seule chose à laquelle je pouvais penser et qui valait la peine pour que l'on me kidnappe, était mon noyau de vent qui possédait un grand talent, mais sinon c'était tout. De plus, chaque test était réalisé caché à la vue des autres, à moins que... :

« Ce bâtard ! »

L'image d'un homme aux cheveux noir apparus dans mon esprit. Ça ne pouvait être que lui :

« Si j'ai été enlevé par sa faute, réfléchis- je. Alors Aïna et Ren ont peut-être été aussi... ! »

Je commençais à grincer des dents rien qu'en imaginant tout ce qu'avait bien pu faire cet homme :

« L'enfoiré ! Peu importe le temps qu'il faudra, je le ferai regretter ses actions ! »

Après plusieurs minutes, je pus enfin reprendre mon calme et repenser normalement.