Chapitre 33

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MERCREDI

Quand il fait enfin nuit, je sors de la chambre pour me diriger vers la bibliothèque des Belladones. Je descends les escaliers avant de dire.

Moi : oncle Fétide ?

J'entends du bruit derrière moi et quand je me retourne je vois que c'est Xavier.

Xavier : c'est qui oncle Fétide ?

Moi : qu'est-ce que tu fais là ?

Xavier : vu que je suis un Belladone je crois pas que je te doive des explications. Et toi, c'est quoi ton excuse pour venir rôder ici la nuit ?

Moi : je fais des recherches.

Xavier : sur le monstre ? Je vais te faire gagner du temps à toi et Isobel. Y a rien sur lui ici.

Moi : comme c'est pratique.

Je me retourne pour partir.

Xavier : tu sais c'est quoi ton souci ?

Je me retourne vers lui.

Moi : j'adorerais que tu m'éclaire.

Xavier : Isobel et toi vous savez pas qui sont vos vrais amis. Je suis du côté de ta sœur de puis le début. Je lui ai littéralement sauvé la vie. J'ai crue à vos théories quand personnes d'autres n'y a cru. Et qu'est-ce que j'ai en échange, de la méfiance et du mensonge.

Moi : bien. Tu veux de l'honnêteté ? A chaque fois que le monstre attaque tu étais dans les parages. A la fête des Moissons...A la journée du Lien, tu es arrivé au temple quelques temps, après la disparition du monstre et tu di ne pas l'avoir vu.

Xavier : je savais pas que la proximité est un crime ?

Moi : et puis il y a ton obsession pour le dessin. Tu as dessiné le monstre, à plusieurs reprises, et pourtant tu ne l'as jamais vu. Et pour une raison qui m'échappe, tu apprécies ma sœur et elle aussi.

Xavier : je me demande pourquoi.

Puis il s'en va immédiatement. J'entends du bruit derrière moi et quand je me retourne cette fois c'est bien mon oncle.

Moi : depuis quand m'espionnes-tu ?

Oncle Fétide : assez longtemps, pour sentir qu'il aime vraiment ta sœur.

Moi : passons.

ISOBEL

J'arrive dans la chambre et je vois que Mercredi et la avec oncle Fétide.

Moi : vous avez le journal ?

Mercredi : oui. Comment va Eugene ?

Moi : il va bien, mais il ne s'est toujours pas réveillé.

Mercredi : d'accord.

Je m'approche d'eux et Mercredi continue de feuilleter le journal avant de s'arrêter sur des pages.

Mercredi : regarder. Faulker d'écrit mes Hydes comme des artistes au tempérament très indicatif. ''Né d'une mutation, le Hyde reste en sommeil jusqu'à ce qu'il soit réveillé par un évènement traumatique, un produit chimique ou l'hypnose. Cet acte amène le Hyde à crée un lien immédiat avec son libérateur que la créature considère comme son maître. Elle devient alors l'instrument du programme infame que ce nouveau maître à proposer''.

Oncle Fétide : toute personne prête à libérer un Hyde et un psychopathe de compétition.

Moi : ça signifie qu'on cherche pas un tueur mais deux. Le monstre et son maître.

On entend du bruit, et Mercredi ce dépêche de ranger le journal avant qu'on ne se lève pour voir madame Thornhill rentrer dans notre chambre.

Madame Thornhill : je voulais pas vous faire peur.

Mercredi : je travaillais sur mon roman.

Madame Thornhill : Enid a demandé une chambre avec Yoko pour le reste de l'année.

Moi : ah oui ?

Madame Thornhill : lorsque qu'il y a un conflit, j'aime connaître la version des deux parties sur ce qui s'est passer. Vous avez pourtant bien l'air de vous entendre.

Mercredi : les gens finissent toujours pas s'étriper. On l'a vu de nos propres yeux.

Madame Thornhill : nier le autant que vous voulez, mais on sait toutes les trois que vous tenez à Enid. Et reconnaissait qu'elle est parvenue à allumer une flamme en vous. Oh ne vous inquiétez pas. Une toute petite flamme. A peine visible à l'œil nu, mais je l'ai remarquée. Ça fait partie de l'expérience du dortoir de devenir amies avec des gens avec qui on aurait pas était en temps normal. Et ces amitiés deviennent souvent des amitiés de toute une vie.

Mercredi : je préfèrerais m'acheter une corde.

Madame Thornhill : c'est vraiment difficile pour vous d'admettre que vous vous êtes fait une copine et qu'elle risque de vous manquer maintenant qu'elle n'est plus là ?

Moi : on survivra toute seule. On en a l'habitude.

Madame Thornhill : bon bah, c'est ce que vous voulez, je vais soumettre les documents à madame Weems.

Elle ne dit plus rien et elle s'en va.

Moi : oncle Fétide ?

On entend du bruit du côté de la chambre de Enid et quand on se retourne on voit une peluche par terre, on s'approche de son tas de peluche.

Moi : oncle Fétide ?

Mercredi retire une peluche et on voit notre oncle.

Oncle Fétide : être un loup solitaire ça à ses avantages. On suit ces propres règles, on fait ce qu'on veut...Regardez-moi.

Je lève les yeux au ciel.

Isobel AddamsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant