Chapitre 2

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- Quoi ?! Mon téléphone à la main, de l'autre je maintiens ma tête pour pas qu'elle s'écroule dans mon bol de céréale.

-Cassia je suis votre patron.

- Oh, je m'excuse, je.. j'étais en train de...

- ... Cela vous dérange de venir vers 20 heures ce soir.

- Je ne travaille pas ce soir.

- C'est tout autre chose, quand vous arriverez venez dans mon bureau.

Il ne me laisse pas le temps de répondre qu'il raccroche.

- Super. Dis-je en regardant mon écrans noir de téléphone.

Je finis mon bol de céréale blasé. Moi qui pensé me faire une soirée détente, je peux oublier.

Je rentre dans ma douche, allume le jet d'eau et fait couler l'eau sur mes cheveux qui se colle à mon dos, je passe mes mains sur mon visage pour enlever le reste de mon make-up. La couleur de l'eau devient la couleur de mon fond de teint, cette couleur qui caché tous mes traumatismes de mon passé, cette couleur que j'utilise pour cacher c'est horeur.

Je sors avec ma serviette et prends un gros sweat à capuche avec un short en jean, je m'attache les cheveux avec ma pince et mets des lunettes de soleil pour cacher mes énormes cernes. Je ferme ma porte à clé et range celle-ci dans ma poche.

Las Vegas n'est pas vraiment ce qu'on montre à la télé, enfin oui il y a une part de vérité mais vivre dans la ville ou c'est la fête 24 heures sur 24 a des points négatifs.

Je rentre dans l'épicerie du coin de la rue et regarde les rayons comme si je les découvrais, alors que j'y vais chaque jour après m'être levé. Le patron est sympa, il est vieux et alzheimer et à cause de ça il se fait voler, je trouve ça triste.

Je prends des tomates, du lait et une bouteille d'eau. Je pose tout sur la caisse et patiente le temps qu'il conte mes articles.

- Bonjour Cassia comment s'est passé cette nuit ? Ah oui c'est vrai, il a retenu des choses que je lui ai dites un soir quand j'étais bourré, comme mon travail et mon nom.

- Bien pour un soir rempli.

- Je pense que tu devrais m'apprendre. Dit-t-il dans sa barbe.

- Quoi ?

- Votre danse. Il pose ses mains sur ses hanches et bouge ses fesses, ce qui me fait rire. Je le fais mal ?

- Non, vous êtes parfait.

Il finit par me donner le montant que je lui dois et je lui donne en monnaie. En sortant un hommes entre habillé tout en noir, je me sens grande à côté de lui, je ne suis pas plus grande que lui mais je fait sa taille, en même temps je suis pas comme c'est fille qui on une taille parfaite, mon 1,80 ne passe pas inaperçu.

La fin d'après-midi passe et je mange le reste d'une pizza que j'ai trouvée dans mon frigo vers 19 heures et après je me change en tenue plus légère, je garde mon short et mes un top court avec une tête de mort dessus, je me regarde dans le miroir accroché à ma porte d'entrée, je mets mes escarpin et ma veste en cuire qui m'arrive en dessous de mes fesses, qui cache mon short. Je passe mes doigts dans mes cheveux comme une brosse et part à mon travail alors que je suis censé être tranquille chez moi.

Je sors à l'arrêt de bus, je traverse la route et contourne le bâtiment pour entrer par la porte de derrière. Ce n'est pas la même ambiance que quand je travaille, les lumières sont toutes allumées et surtout, il n'y a personne. Je monte à l'étage comme m'a dit Hernandez et frappe à son bureau. Je ne sais pas ce qu'il me veut, il ne voudra jamais m'augmenter et même pas me virer, je travaille et lui apporte assez d'argent. Peut-être qu'il va me transférer, Je me secoue la tête quand j'entend qu'il me dit d'entrer.

PetrovaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant