SHURI II

Chapitre 31

PDV Nessa

J'ouvre la porte de la maison et reçois le message de ma mère. Elle m'envoie l'adresse d'un café. Je ferme immédiatement la porte et me retourne sur la voie principale à la recherche d'un taxi.

J'arrive à en choper un, je lui montre l'adresse et il me dépose devant le café.

Je descend et aperçois ma mère. Je marche dans sa direction et lui fais un coucou de la main. Elle me regarde sans répondre à mon geste. J'arrive en face d'elle et la prend dans mes bras.

- Maman, tu vas bien ?

- Oui, bien sûr pourquoi tu me demande ça ?

- Tu avais l'air perturbé au téléphone...

- Oui, mais c'est à cause du travail.

- Ah oui ? On entre pour que tu m'en parle ?

- Non je n'aurai pas le temps, je suis occupée.

- D'accord... dans quel poste de police as- tu déposé ...

- Je ne m'en souviens plus Nessa ...

Elle arrête un Taxi dans la foulée et m'embrasse avant de rentrer dans celui-ci. Je glisse mon téléphone discrètement dans son sac et la regarde partir.

Elle agit bizarrement depuis qu'elle a déménagé.

Je rentre aussi vite que je peux et allume mon ordinateur pour géolocaliser mon téléphone. Je trouve l'adresse et fais une capture d'écran avant de l'imprimer. Il me faut un nouveau téléphone.

Je dépose la feuille sur mon bureau et rentre sous la douche.

Je ressors 20 minutes plus tard et entend du bruit au Rez de chaussé. Je me sèche rapidement et met un pull avant de descendre. Je rentre dans la cuisine et prend un couteau. On ne sait jamais.

Je sors de celle-ci et marche a pas feutré vers le salon. Il n y a personne. Je sors et entend du bruit à l'étage cette fois. Je cours vers les escaliers et monte rapidement. Si c'est la même personne il faut que je réussisse à l'avoir. Les bruits proviennent de ma chambre.

Je m'approche doucement et ouvre fortement la porte. Le même intru avec le masque.

- Je te tiens !

Je me jette sur lui, mais il me repousse avec briot. Il immobilise ma main et fait tomber le couteau que j'avais.

Je me débat et arrive à lui mettre un coup dans ses jolies bijoux de familles. Il tombe et je me met à califourchon sur lui, pour pouvoir retirer son masque. Ses mains gantées saisissent mes hanches et il inverse les rôles. Je me retrouve en dessous de lui. Il bloque mes mains au dessus de ma tête.

- Peleas bien con mi gatita.

- Qui es-tu ?

- lo descubrirás pronto

- Je ne parle pas espagnol !! Dis-je énervée en me débattant.

Il soulève son masque jusqu'à son nez et dépose un baiser sur mon front.

- Lo siento, mi amor...

Trou noir après cette phrase.

Je me réveille au sol, avec un terrible mal de crâne. Je me lève et remarque que la feuille sur mon bureau n'y est plus. Ma fenêtre est grande ouverte. Je me précipite vers celle-ci. Il n'y a plus personne. Je la ferme et descend pour verrouiller toutes les pièces.

Je monte avec un couteau et m'enferme dans le bureau avec une couverture. Je n'ai nul part où aller et pas de téléphone pour appeler qui que se soit.

Ma vie est un vrai foutoir en ce moment...